Une fonction planétaire s’exprime en tant que telle dans le Signe (rythme géocentrique) où elle se trouve à un moment donné de son cycle. Il ne saurait donc y avoir aucune contradiction dans la relation astre-Signe. Aucune planète n’est “bien” ou “mal” dans un Signe : elle témoigne d’une fonction psychologique qui est ce qu’elle est… d’une certaine manière, qui dépend du Signe.
Un Signe du zodiaque n’a pas de réalité en soi. Il n’est jamais qu’une fréquence géocentrique (déclinaison) ou topocentrique (photo-période) d’une planète. Prenons l’exemple de “Mercure en Bélier”, et décrivons ce phénomène :
▶ 1) La planète Mercure, dont la durée sidérale est de 88 jours (référentiel héliocentrique)…
▶ 2) … a une déclinaison comprise entre 0° et +11,48° Nord (référentiel géocentrique)…
▶ 3) … et, si elle n’a pas de latitude écliptique et à la latitude de Paris, son arc diurne est compris entre 12 h 00 et 13 h 48 (référentiel topocentrique).
Ce qui fait la différence entre Mercure en Bélier et Mercure dans un autre Signe, c’est donc l’inclinaison de la Terre sur son orbite et le lieu terrestre d’observation. Sans Terre, pas de zodiaque. Si nous ôtons Mercure de cette description, que reste-t-il ? La déclinaison et l’arc diurne d’un objet inexistant. Un Signe sans planète est une abstraction astronomique.