Les Signes du Zodiaque ne sont rien d’autre que la division du plan écliptique en douze secteurs égaux de 30°. Chacun d’entre eux se caractérise par une déclinaison spécifique, croissante ou décroissante. Le zodiaque des déclinaisons est universel : en quelque point de la Terre qu’on se trouve, les déclinaisons planétaires - et leurs effets sur l’être humain - sont identiques.
D’un point de vue héliocentrique, la Terre tourne autour du Soleil, déterminant ainsi son plan orbital. Il lui faut 1 an pour accomplir un tour complet. En même temps, elle tourne sur elle-même (autour de son axe de rotation incliné de 23,45° par rapport au plan de son orbite) en 24 h, avec un mouvement semblable à celui d’une toupie.
On sait par ailleurs que les planètes du système solaire ne décrivent pas leur orbite exactement dans le même plan que celui de l’équateur solaire. C’est pourquoi on a défini une bande zodiacale qui s’étend de part et d’autre de l’écliptique (ainsi appelée car c’est quand deux astres s’y trouvent exactement que se produisent les éclipses) et à l’intérieur de laquelle les planètes se situent, à l’exception de Pluton, dont le cas particulier sera examiné plus loin. D’un point de vue géocentrique, cette bande zodiacale peut être représentée comme dans la figure ci-dessous.
C’est le phénomène d’inclinaison de la Terre sur son orbite qui est à l’origine des saisons — dont les manifestations sont soumises à de multiples variables — et surtout, phénomène le plus sensible, des durées d’ensoleillement, qui varient selon les saisons et les latitudes terrestres.
D’un point de vue géocentrique, c’est le Soleil qui semble tourner autour de la Terre en 1 an. Son plan orbital apparent est donc incliné — inversement de référentiel — de 23,45° par rapport au plan de l’équateur céleste. Ce plan orbital apparent a pour nom l’écliptique. La hauteur du Soleil sur l’écliptique par rapport à l’équateur céleste s’appelle déclinaison. Selon qu’un astre est dans l’hémisphère Nord ou Sud, il aura donc une déclinaison Nord ou Sud, croissante ou décroissante. C’est le phénomène des déclinaisons qui fonde astronomiquement le zodiaque (voir le zodiaque des déclinaisons ci-dessous).
Le plan de l’écliptique coupe le plan de l’équateur céleste en deux points, au 0° Bélier (aussi appelé point vernal) et au 0° Balance. Ces deux points déterminent l’axe des équinoxes. En effet, quand le Soleil passe à l’équateur, il y a égalité des jours et des nuits quelle que soit la latitude terrestre.
L’écliptique atteint ses déclinaisons Nord et Sud les plus importantes à la hauteur du 0° Cancer (+23,45° Nord) et du 0° Capricorne (−23,45° Sud). Ces deux points déterminent l’axe des solstices. Lorsque le Soleil est à la hauteur des tropiques, la durée des jours et nuits atteint son maximum d’inégalité, ce maximum variant en fonction des latitudes (inégalité maximale aux latitudes circumpolaires Nord et Sud, moyenne aux latitudes des tropiques du Cancer et du Capricorne, minimale ou nulle aux latitudes équatoriales (pile à l’équateur, les durées diurnes sont toujours écales aux durées nocturnes).
Les Signes du Zodiaque ne sont rien d’autre que la division du plan écliptique en douze secteurs égaux de 30°. Chacun d’entre eux se caractérise par une déclinaison spécifique, croissante ou décroissante (voir tableau ci-contre). Le zodiaque des déclinaisons est universel : en quelque point de la Terre qu’on se trouve, les déclinaisons planétaires — et leurs effets sur l’être humain — sont identiques.
Aucune planète ne suit fidèlement la course du Soleil sur l’écliptique : leurs orbites sont toutes plus ou moins inclinées par rapport à ce plan (tableau de gauche ci-dessus), et leurs latitudes écliptiques (hauteurs nord ou sud par rapport à ce plan) varient en fonction de l’oscillation périodique de leur orbite, ce qui affecte leurs déclinaisons : chaque planète a ainsi son propre zodiaque, différent du zodiaque solaire.
C’est l’orbite de Pluton qui a la plus forte inclinaison (environ plus ou moins 17°) sur l’écliptique. Lorsqu’il est à ses latitudes écliptiques Nord ou Sud maximales, il se situe en-dehors de la bande zodiacale de 8,5° traditionnelle qui contient approximativement les trajectoires apparentes de toutes les planètes qui étaient connues dans l’antiquité.
Le plan de l’orbite de Pluton croise celui de l’écliptique dans l’axe d’environ 20° de longitude Cancer-Capricorne. Il est à son périhélie (distance minimum au Soleil) à environ 20° Scorpion et à son aphélie à environ 10° Taureau (distance maximum au Soleil). L’orbite de Pluton est à son maximum de déclinaison Nord lorsqu’il se trouve en longitude Lion et Sud en longitude Verseau. Or les éphémérides, dont se servent les astrologues pour calculer les thèmes, ne considèrent que la projection des positions de Pluton sur le plan de l’écliptique, sans prendre en compte ses déclinaisons réelles. De ce fait les positions de Pluton en Signes données par les éphémérides sont fausses.
Le tableau ci-dessus indique les positions réelles de Pluton en Signes pour la totalité de son cycle actuel, de 1864 à 2110. Pluton met beaucoup plus de temps pour parcourir ses positions Taureau (27 ans) que ses positions Scorpion (13 ans). Cela s’explique par le fait que Pluton est à son aphélie (point de sa trajectoire le plus éloigné du Soleil) en Taureau : il est donc beaucoup plus lent que lorsqu’il se trouve à son périhélie (point de sa trajectoire le plus proche du Soleil) en Scorpion.
Le cycle complet des déclinaisons de Pluton s’étale entre −6° et +6° d’amplitude pendant les siècles où son orbite est au plus parallèle avec notre équateur céleste, tandis que ce même cycle s’étale entre −40° et +40° d’amplitude pendant les siècles où son orbite est la plus inclinée par rapport l’équateur.
Le tableau ci-dessous représente les sinusoïdes des déclinaisons du Soleil (écliptique, en rouge) et de Pluton (en noir). Les Signes du zodiaque en bas sont définis par les positions du Soleil sur l’écliptique. Sur la sinusoïde de Pluton sont représentées les positions réelles en Signes de cette planète.
▶ Exemple : la déclinaison du Soleil de 0° sur l’équateur (début de la sinusoïde rouge de l’écliptique à gauche) correspond au 0° Bélier. Les droites tiretées parallèles à l’équateur correspondent aux déclinaisons qui définissent les limites entre les Signes solaires. Si l’on projette la position de Pluton sur l’écliptique comme le font les éphémérides astrologiques, il est effectivement à 0° Bélier. Mais dans la réalité sa déclinaison est de −14° 56′ Sud, qui correspond à une position du Soleil en Verseau. Tandis que les déclinaisons du Soleil en Bélier sur l’écliptique croîtront dans l’hémisphère Nord jusqu’à 11,48° (début du Taureau), celles de Pluton croîtront dans l’hémisphère Sud, passant de déclinaisons de type Verseau à des déclinaisons de type Poissons. Cela signifie qu’un Pluton situé en début Bélier dans les éphémérides doit en réalité être interprété comme un Pluton en Verseau, et comme un Pluton en Poissons s’il se trouve dans la seconde moitié du Bélier…
Quand le Soleil est dans l’hémisphère Nord, la durée des jours est supérieure à celle des nuits pour les habitants de cet hémisphère. Quand il traverse l’hémisphère céleste Sud, c’est l’inverse. Quand la déclinaison du Soleil est croissante dans l’hémisphère Nord, la durée des jours croît (Printemps), et décroît en même temps que la déclinaison (Eté), et c’est l’inverse quand le Soleil est dans l’hémisphère Sud : les nuits, dominantes en durée, croissent (Automne) à mesure que les déclinaisons Sud du Soleil deviennent plus importante, et s’amenuisent (Hiver) au rythme de la décroissance des déclinaisons. C’est évidemment l’inverse pour les habitants de l’hémisphère Sud : le printemps boréal correspond à l’automne austral.
La Terre est divisée en zones climatiques. D’une manière totalement indépendante du climat (météo), l’inclinaison de l’écliptique et les durées diurnes-nocturnes varient en fonction de ces zones. Les schémas suivants représentant le mouvement des planètes dans la sphère locale lors des solstices et des équinoxes dans les 5 zones climatiques : équateur (0°), tropique (23°), tempérée (45°), glaciaire (75°), polaire (90°).
Zone équatoriale
Zone tropicale
Zone tempérée
Zone glaciaire
Zone polaire
En ce qui concerne le Soleil, les déclinaisons agissent donc directement sur la photopériode, c’est-à-dire sur les variations cycliques du jour (photo = lumière) et de la nuit (obscurité). La définition astronomique du jour est le temps de présence du Soleil au-dessus de l’horizon ou arc diurne. Celle de la nuit est le temps de présence du Soleil au-dessous de l’horizon ou arc nocturne. Les planètes ont donc elles aussi leur photopériode : leurs temps de présence (arc diurne) ou d’absence (arc nocturne) au-dessus du plan de l’horizon augmentent ou diminuent en fonction de leurs propres déclinaisons (importance des latitudes écliptiques) et des latitudes géographiques.
Les tableaux suivants vous donnent les durées des arcs diurnes et nocturnes du Soleil calculées pour le 0° de chaque Signe et pour les latitudes géographiques de 0°, 45° et 66° Nord.
Indépendamment du cas du Soleil, pour chaque planète chaque Signe du zodiaque peut donc se définir par le rapport de ses durées d’arc diurne et nocturne : le zodiaque n’est donc pas d’essence solaire, et la photopériode solaire n’en est qu’un cas particulier. Le zodiaque est propre à la Terre, il est l’inclinaison de la Terre sur son orbite.
Le rapport des durées diurnes-nocturnes varie en fonction de la déclinaison, mais aussi de la latitude terrestre. En zone équatoriale règne une quasi-permanente égalité des jours et des nuits. En zone tempérée, le différentiel des durées diurnes-nocturnes est moyen. Dans les zones polaires, il est extrême (six mois de jour, six mois de nuit). À titre d’exemple, le tableau ci-dessus vous donne les durées de jour et de nuit pour la latitude de Paris.
Les trois images ci-dessous illustrent les durées diurnes (en blanc) et nocturnes (en noir) propres à chaque Signe du Zodiaque en fonction des latitudes terrestres Nord équatoriale (0°), tempérée (45°) et circumpolaire (75°). Notez que le contraste entre les durées diurnes et nocturnes a été sensiblement exagéré pour la zone tempérée, à une fin démonstrative. Le rapport des durées diurnes-nocturnes reste toujours sensiblement identique pour les Signes équinoxiaux (Bélier, Vierge, Balance, Poissons). Il varie par contre considérablement pour les Signes solsticiaux (Gémeaux, Cancer, Sagittaire, Capricorne). Les effets du zodiaque photopériodique varient donc sensiblement en fonction des latitudes terrestres.
C’est une banalité de dire que l’alternance du diurne et du nocturne rythme en profondeur nos existences, et c’est pourtant la manifestation la plus directe et la plus concrète de la réalité du zodiaque photopériodique.
Équateur : la figure ci-dessus représente le zodiaque photopériodique pour la latitude de Makoua, une ville de République du Congo qui a la particularité d’être traversée par l’équateur (0° 00′ 00″ de latitude, 15° 38′ 00″ de longitude Est). Le nycthémère (du grec nukthêmeron, mot composé à partir de nuktos, “nuit”, et hêmera, “jour”) de chaque Signe est exprimé en pourcentages. Sous cette latitude exactement à mi-chemin des deux pôles, l’alternance diurne-nocturne est d’une monotonie absolue : 50 % de jour (hémisphères blancs) et 50 % de nuit (hémisphères noirs) : tout au long de l’année, le Soleil se lève et se couche quasiment à la même heure et les jours et les nuits ont une durée égale.
Seules la Lune et les planètes, du fait de l’inclinaison de leurs orbites respectives sur l’écliptique, peuvent échapper à cette alternance monotone, lorsqu’elles ont une latitude écliptique importante (c’est le cas de Lune, Mercure, Vénus, Mars et Pluton). Elles parcourent alors leurs arcs diurnes (au-dessus de l’horizon) et nocturnes (au-dessous de l’horizon) en des durées supérieures à celles du Soleil.
Équidistance équateur-pôle : la figure ci-dessus représente cette fois le zodiaque photopériodique pour la latitude de Dijon, une ville de France dont les coordonnées géographiques sont 47° 19′ 18″ de latitude Nord et 5° 02′ 29″ de longitude Est. Pourquoi avoir choisi Dijon qui se trouve à 2° 19′ 18″ au-dessus du 45e parallèle, plutôt que la ville Croate de Senj qui se trouve exactement à équidistance entre l’équateur et le pôle Nord ? Tout simplement parce qu’il est question ici des zodiaques photopériodiques locaux, que c’est à Dijon qu’est rédigé ce texte, et que 2° de plus ou de moins ne font pas varier significativement le rapport des durées diurnes-nocturnes.
Pour cette latitude, les pourcentages diurnes et nocturnes varient très nettement. Les petits cercles représentent les durées des jours et des nuits au moment exact des équinoxes (50 %–50 %) et des solstices (33 %–67 %). Les pourcentages sont calculés pour 15° de chaque Signe (45 %–54 % pour les équinoxiaux Bélier, Vierge, Balance et Poissons, 35 %–65 % pour les solsticiaux Gémeaux, Cancer, Sagittaire et Capricorne, et 39 %–61 % pour les intermédiaires Taureau, Lion, Scorpion et Verseau).
Cercle arctique : la figure ci-dessus représente le zodiaque photopériodique pour la latitude de Mourmansk, une ville de Russie dont les coordonnées géographiques sont 68° 58′ de latitude Nord et 33° 05′ de longitude Est, et qui se trouve donc légèrement au dessus du cercle polaire arctique situé à 66° 33′ 45″ de latitude Nord. Au-delà du cercle Arctique (et donc notamment à Mourmansk), apparaît le phénomène du jour polaire, aussi appelé Soleil de minuit. C’est selon Wikipedia “une période de l’année durant laquelle le Soleil ne se couche pas. Ce phénomène se produisant aux alentours du solstice d’été (juin dans l’hémisphère nord, décembre dans l’hémisphère sud) aux hautes latitudes situées au-delà des cercles polaires arctique et antarctique. Le nombre de jours de 24 heures de clarté pendant lesquels ce phénomène a lieu augmente avec la latitude. Il atteint son minimum (un jour) au niveau du cercle polaire, à 66° 34′ et son maximum (six mois) au pôle (90°) et a lieu en été (mars à septembre dans l’hémisphère nord, septembre à mars dans l’hémisphère sud). Ainsi, le jour du solstice, aux pôles, le Soleil reste constamment visible à une hauteur d’un peu plus de 23° dans le ciel.”
La période de sensible égalité des jours et des nuits est extrêmement courte sous ces latitudes Nord extrêmes. Comme pour la figure précédente, les petits cercles représentent les durées des jours et des nuits au moment exact des équinoxes (50 %–50 %) et des solstices (100 % de jour à celui d’été,100 % à celui d’hiver). Les pourcentages sont toujours calculés pour 15° de chaque Signe (39 %–61 % pour les équinoxiaux Bélier, Vierge, Balance et Poissons, 100 % de jour ou de nuit pour les solsticiaux Gémeaux, Cancer, Sagittaire et Capricorne, et 20 %–80 % pour les intermédiaires Taureau, Lion, Scorpion et Verseau). Remarquez au passage et par exemple que le Soleil, la Lune ou une planète sans latitude écliptique à 15° du Bélier à 68° 58′ N a le même pourcentage diurne-nocturne (61 %–39 %) que le Soleil, la Lune ou une planète sans latitude écliptique à 15° du Taureau à 47° 19′ N. Ce qui signifie, du point de vue du zodiaque photopériodique, qu’un individu né sous une forte influence de planètes dans le 2e décan Bélier à Mourmansk aurait des caractéristiques comportementales identiques à celles d’un individu né sous une forte influence de planètes dans le 2e décan Taureau à Dijon. En simplifiant à l’extrême, cela revient à dire qu’un “Bélier” du 2e décan de Mourmansk est comme un “Taureau” du 2e décan de Dijon.
Les individus nés à plus de 66° de latitude Nord n’ont donc des caractéristiques Bélier, Vierge, Balance et Poissons identiques à ceux d’individus nés à 45° de latitude Nord que s’ils sont nés une quinzaine de jours avant ou après l’axe des équinoxes. En-dehors de ces limites temporelles, ils ont des caractéristiques photopériodiques de type Taureau, Lion, Scorpion et et Verseau selon les standards zodiacaux qui règnent à équidistance de l’équateur et du pôle Nord. Quant au cas des Signes solsticiaux arctiques, il est encore plus extrême : les pourcentages de jour et de nuit pour les Gémeaux, le Cancer, le Sagittaire et le Capricorne identiques à ceux caractéristiques de 45° de latitude Nord sont atteints dès les 2e décan du Taureau, du Lion, du Scorpion et du Verseau en zodiaque des déclinaisons. Il n’existe donc que des intervalles de temps extrêmement réduits pour que des “Taureau”, “Lion”, “Scorpion” et “Verseau” arctiques ressemblent à ceux de 45° de latitude Nord. Par contre, en imaginant une périodicité des naissance uniformément répartie tout au long de l’année, les populations arctiques se signalent par une très nombreuse classe de “super-Gémeaux”, “super-Cancer”, “super-Sagittaire” et “super-Capricorne” nés lors des très longs jours et des très longues nuits avoisinant les solstices du Grand Nord.
Pour illustrer cette problématique d’une manière imagée, prenons l’exemple du Capricorne. La figure ci-dessus représente les pourcentages de jour et de nuit à 15° du Capricorne pour une naissance à une latitude Nord de 0° (à gauche), 47° (au centre) et 68° (à droite). Un “Capricorne” (c’est-à-dire un individu né lorsque la déclinaison du Soleil était comprise entre −23,45° et −20,16° Sud) habitant en zone équatoriale intégrera les effets d’une photopériode identique à celles du Bélier, de la Vierge, de la Balance ou des Poissons… Une interférence qui semble complexe à traiter… et une question à poser : est-ce bien un “vrai” Capricorne comme celui d’une latitude terrestre moyenne de 47° ? Le même, s’il a vu le jour en zone polaire, se comportera par contre comme un “super-Capricorne” (nuit totale, jour absent) et n’aura par conséquent strictement rien à voir, du point de vue photopériodique, avec son homologue tropical.
Cette problématique des interactions entre déclinaisons et photopériode vous montre qu’en fondant le zodiaque sur le réel astronomique, on en hérite de la complexité et des questionnements qui lui sont inhérents, très loin de la vision traditionnelle et simpliste d’un zodiaque symbolique constitué de douze Signes de Feu, Terre, Air et Eau aux frontières rendues parfaitement étanches par les propriétés des Éléments mythiques qui les définissent.
Le zodiaque universel, celui des déclinaisons dont les effets sont indépendants des latitudes terrestres, se décline ainsi en une multitude de zodiaques locaux, photopériodiques, chaque latitude terrestre ayant un rapport des durées diurnes-nocturnes qui lui est spécifique… On peut certes réduire cette multitude à un nombre réduit de catégories : par exemple de 0° à 23,45° Nord ou Sud (limites de la zone tropicale), de 23,45° à 47° (zone comprise entre les tropiques et le milieu de la zone tempérée), de 47° à 66° 33′ (zone comprise entre le milieu de la zone tempérée et le début de la zone polaire). Avec quatre zones par hémisphère, on obtient un total de huit “zones photopériodiques”, chacune se caractérisant par un rapport des durées diurnes-nocturnes spécifique pour les douze Signes du zodiaque. Mais ces “zones photopériodiques” ne vaudraient que pour le Soleil qui par définition est toujours exactement sur l’écliptique : la Lune et les planètes se trouvant fréquemment au-dessus ou au-dessous de ce plan, il serait toujours nécessaire de calculer précisément leurs positions réelles par rapport à l’horizon local, lesquelles dépendent de la latitude précise du lieu pour lequel la carte du ciel est montée.
Ce fait amène à rappeler un point essentiel : le zodiaque photopériodique n’est pas solaire. Pour le Soleil et pour lui seul, l’arc diurne (temps de présence au-dessus de l’horizon) correspond au jour et l’arc nocturne (temps de présence en-dessus de l’horizon) correspond à la nuit. La Lune et les planètes peuvent ainsi parcourir leur arc nocturne pendant que le Soleil est sur son arc diurne (donc qu’il fait jour) et inversement. On peut ainsi considérer que le jour et la nuit ne sont que des modalités spécifiques, propre au Soleil, du phénomène de la division du mouvement des astres dans la sphère locale en arcs diurnes et nocturnes.
Par ailleurs, cette division en huit zones photopériodiques ne ferait que prolonger le mythe d’un zodiaque constitué de douze Signes aux frontières parfaitement étanches. En effet, en dehors de points précis comme les équinoxes et les solstices qui marquent le changement de l’arc dominant en durée (équinoxes) ou le passage de la croissance à la décroissance (ou vice-versa) de cet arc (solstices) du Soleil, de la Lune et des Planètes et définissent ainsi des limites nettes et astronomiquement indiscutables pour les Signes concernés, les frontières des Signes intermédiaires (Taureau, Lion, Scorpion, Verseau) sont aussi arbitraires que le seraient celles des “zones photopériodiques”.
Si le zodiaque fut finalement divisé en douze sections appelées Signes (après n’en avoir eu que huit !), c’était pour rendre compte des effets spécifiques des zones zodiacales se trouvant à proximité des équinoxes (Poissons-Bélier, Vierge-Balance) et des solstices (Gémeaux-Cancer, Sagittaire-Capricorne) et de celles qui se trouvaient dans une section intermédiaire (Taureau, Lion, Scorpion et Verseau). Quand le Soleil, la Lune ou une Planète passe des Poissons au Bélier par exemple, il se produit un changement décisif de son état : son arc diurne, qui n’était pas dominant en durée en Poissons, devient dominant en Bélier. Ce critère astronomique décisif suffit pour différencier nettement ces deux sections du cycle zodiacal.
Il n’en est pas de même, par exemple, pour une Planète à 30° du Bélier ou à 0° du Taureau : rien ne change dans son état lorsqu’elle passe d’un Signe au suivant. L’arc diurne reste croissant et dominant en durée, et le rapport diurne-nocturne continue sous ce régime tout au long du quart de zodiaque compris entre l’équinoxe de printemps et le solstice d’été. La division du zodiaque en douze Signes d’une étendue uniforme de 30° chacun apparaît donc comme arbitraire, même si elle est séduisante pour l’esprit de géométrie, lequel a spontanément tendance à diviser un cercle ou un cycle en deux, quatre ou douze sections ou périodes. Les frontières des Signes intermédiaires sont donc floues. Il est impossible de décider, à partir d’indiscutables critères astronomiques, quand s’effectue le passage du Bélier au Taureau et du Taureau aux Gémeaux.
Existerait-il deux sortes de zodiaque : le zodiaque des déclinaisons, universel, invariant quelle que soit la latitude terrestre, et le zodiaque photopériodique, local, variant en fonction des latitudes terrestres ? La réponse à cette question est négative : il n’existe qu’un zodiaque, à la fois universel par les déclinaisons spécifiques qui caractérisent chacun de ses Signes, lequel zodiaque se… décline en différentes versions photopériodiques dépendant des latitudes. L’un des problèmes majeurs qui se pose à l’astrologie est celui de l’articulation entre le zodiaque universel des déclinaisons et ses effets photopériodiques locaux, et la vraie question qui se pose la suivante : quelle est l’influence dominante et déterminante ? Celle, universelle, des déclinaisons ou celle, locale, des photopériodes ?
Un petit détour par la botanique tropicale va peut-être nous aider à répondre à cette question. Francis Hallé ne saurait être suspecté d’astrologisme. Directeur du laboratoire de botanique tropicale à l’université de Montpellier II, ses spécialités scientifiques — la botanique tropicale et l’analyse architecturale des arbres — l’ont amené à visiter toutes les forêts qui entourent l’équateur, à les étudier, et donc, nécessairement à constater qu’elles étaient en train de disparaître du fait de la surexploitation des bois et de défrichements agricoles incontrôlés.
C’est donc en tant que botaniste que ce militant de la biodiversité, né le 15 avril 1938 à Seine-Port, a été amené à s’intéresser à la photosynthèse et au photopériodisme. Sa curiosité l’a poussé à s’interroger sur les effets du photopériodisme sur l’espèce humaine. Voici ce qu’il en disait à Vincent Tardieu dans un article consacré à ses recherches dans le quotidien Libération du 05/09/1990 : “Prenez une carte mondiale et regardez la région intertropicale. Superposez-la à une carte mondiale des PNB. Vous pourrez constater que les zones développées se situent à l’extérieur de cette bande-là, au niveau des latitudes moyennes.”
Bien sûr, il y a le cas des pays développés ou relativement développés se situant à cheval sur la frontière tropicale. Hallé n’hésite pas à l’aborder, en remarquant que : “soit leurs capitales sont construites à l’extérieur de la bande tropicale, soit lorsque celles-ci se situent à l’intérieur — souvent d’ailleurs en bordure des tropiques —, les centres économiques moteurs du pays restent eux extra-tropicaux.”
Certes, il existe des zones économiques florissantes à l’intérieur ou aux abords de l’espace équatorio-tropical : Singapour par exemple, mais : “comme Hong-Kong, ce centre économique mondial a été édifié par des chinois venus des latitudes moyennes, particulièrement motivés […] ce qui vaudrait pour le sous-développement économique se retrouverait aussi dans l’inexistence d’une recherche propre, l’absence de révolutions (Cuba et Managua restent alors des énigmes), la faiblesse de la notion d’État, etc.”
Rien de bien nouveau sous… le soleil, apparemment. Francis Hallé avance pourtant une hypothèse d’explication qui paraît confirmer les effets prééminents des zodiaques photopériodiques par rapport aux déclinaisons. Sans négliger les aspects historiques, géographiques et économiques du sous-développement tropical, Hallé avance qu’une de ses causes majeures pourrait résider dans la situation astronomique de cette zone : “Alors que sous nos latitudes les variations de durée du jour et de la nuit sont fortes, avec lors des solstices une alternance de huit heures de jour et seize heures de nuit, puis inversement, sous l’équateur, cette durée est invariable toute l’année, égale à douze heures. Quant aux tropiques mêmes, l’amplitude ne dépasse guère plus de 200 minutes.”
Il en conclut que : “l’être humain, partout biologiquement le même, avec les mêmes pulsions et les mêmes facultés essentielles, ne pourrait synchroniser correctement sous les tropiques ses facultés du fait de cette stabilité de la photopériode… En ce royaume de la monotonie ce serait le ‘règne du libre cours’ individuel, un no man’s land où les énergies auraient du mal à se fédérer, où le consensus, la masse critique seraient trop rarement atteints pour œuvrer au développement.”
Comment ne pas reconnaître dans ce “royaume de la monotonie” les effets de la permanente ou quasi-permanente “phase égalitaire” (égalité jour-nuit concernant, rappelons-le, les Signes équinoxiaux) que vivent les habitants des zones équatoriales et inter-tropicales, et dans cette difficulté à réaliser “le consensus, la masse critique”, le manque ou la faiblesse du “Sens des dosages” pondérateur (Signes intermédiaires) et du “Sens des ensembles” fédérateur (Signes solsticiaux)…
Les observations de Hallé semblent donc aller dans le sens d’une très forte influence de la photopériodicité, donc des zodiaques locaux, propres à chaque latitude terrestre, sur les comportements de l’espèce humaine. Dans cette hypothèse, le zodiaque des déclinaisons universel ne serait en quelque sorte que le producteur de ses variantes photopériodiques locales, ce que l’observation et l’expérience semble bien confirmer en étudiant les effets du zodiaque réflexologique, interne à l’Homme : c’est bien aux variations photopériodiques que réagit le système nerveux humain.
Le zodiaque photopériodique pose un autre problème. Lorsque les durées diurnes augmentent dans l’hémisphère Nord, elles diminuent dans le Sud, et vice-versa. Puisque chaque Signe du zodiaque tire sa signification de son rapport diurne-nocturne, la logique nous demanderait d’inverser les Signes dans l’hémisphère Sud : un Bélier du Nord (arc diurne dominant et croissant) serait alors une Balance dans le Sud (arc nocturne dominant et croissant).
Ce n’est pas évident et, à vrai dire, expérimentalement, nous n’en savons rien. Ce dont nous sommes sûrs, et les travaux statistiques de Michel Gauquelin l’ont confirmé, c’est que dans l’hémisphère Nord (d’où étaient originaires la quasi-totalité des environ 29 000 naissances concernées par ces travaux), l’effet planétaire est plus manifeste au-dessus de l’horizon (arc diurne).
L’arc diurne aurait ainsi un effet “excitateur”, alors que celui de nocturne serait “inhibiteur”. En est-il de même dans l’hémisphère Sud ? Cela semble très probable. Mais pour s’en assurer, il faudrait faire le même genre d’étude statistique massive dans l’hémisphère Sud. Ce phénomène nous conduit à poser trois et peut-être quatre hypothèses.
Première hypothèse : si c’est bien le cas, il y aurait inversion des Signes dans cet hémisphère. Il faudrait alors donner la préséance absolue aux zodiaques photopériodiques locaux, propres à chaque latitude Nord ou Sud, ce qui ne manquera pas de soulever de nouveaux problèmes, et de ne considérer les déclinaisons que comme la matrice qui détermine les caractéristiques de ces zodiaques.
Deuxième hypothèse : celle de l’interférence des effets des déclinaisons (zodiaque universel, indépendant des latitudes terrestres) et de la photopériode (zodiaques locaux, propres aux latitudes terrestres), selon un dosage qui privilégie l’universel sur le particulier. Dans cette optique, un Capricorne reste un Capricorne quel que soit la latitude à laquelle est il est né, mais il y aurait divers types de Capricorne, qu’on peut réduire au minimum à quatre : les Capricorne équatoriaux, les tropicaux, les tempérés et les polaires… Et il en va évidemment de même pour tous les autres Signes. Dans cette hypothèse, il n’est pas impossible que la superposition déclinaisons-photopériode augmente les effets zodiaco-planétaires au Nord et les diminue au Sud. L’astrologie est née et s’est développée dans les zones tempérées de l’hémisphère Nord, et on ne connaît pas trace d’une astrologie digne de ce nom dans l’hémisphère Sud, en dépit des grandes civilisations qui s’y sont déployées. On peut se demander si cela n’est pas dû au fait que les effets zodiaco-planétaires sont plus manifestes au Nord qu’au Sud…
La figure ci-dessus représente les zones terrestres affectées par les rythmes diurnes et nocturnes universels pour 0° de chaque Signe du zodiaque : on voit que les déclinaisons agissent directement sur les surfaces éclairées ou non de chaque hémisphère, quelles que soient les latitudes terrestres. Ce phénomène pourrait éventuellement plaider pour un zodiaque universel.
Troisième hypothèse : c’est une variation forte à partir de l’hypothèse précédente. Dans cette version, on peut imaginer que l’espèce humaine dans sa totalité s’est adaptée aux déclinaisons et aux variations zodiacales photopériodiques qu’elles induisent en se synchronisant avec une “moyenne” diurne-nocturne, correspondant par conséquent aux photopériodes caractéristiques de la latitude terrestre de ± 45° Nord ou Sud à équidistance des pôles et de l’équateur. Cette hypothèse débouche sur deux possibilités : soit les effets de cette synchronisation photopériodique “moyennée” marginalisent ou éteignent ceux des zones photopériodiques locales — et dans ce cas, il existerait un zodiaque photopériodique moyen universel, soit les effets des zones photopériodiques locales modulent plus ou moins fortement ceux de cet hypothétique zodiaque photopériodique moyen universel, ce que semblent confirmer les observations de Francis Hallé.
Pour savoir lesquelles de ces hypothèses seront validées ou infirmées, il faudra accumuler des statistiques et expérimentations auprès des populations subtropicales et circumpolaires des deux hémisphères. Rappelons au passage que la quasi-totalité des environ 29 000 naissances à la base des statistiques Gauquelin ont permis de confirmer le caractère “excitateur” de l’arc diurne et “inhibiteur” de l’arc nocturne dans l’hémisphère Nord, cette cohorte était également composée dans sa quasi-totalité de naissances situées en Europe et aux U.S.A. pour une raison qui n’a rien à voir avec les déclinaisons et les photopériodes. Ce sont en effet les seules régions du monde disposant de services d’État-Civil efficaces permettant de collecter des heures de naissance relativement fiables, indispensables pour procéder à ce type d’étude.
Or l’Europe et les U.S.A. s’étendent entre environ 30° et 55° de latitude Nord (ce qui est précisément la zone où le zodiaque a été découvert et conceptualisé) : les statistiques de Gauquelin ne concernent par conséquent que cette zone.
Il reste à procéder à l’exploration zodiacale des autres… ce qui n’intéresse à peu près personne et surtout pas la science officielle. Il faudra donc encore et pour longtemps, faute de moyens et d’explorateurs pour les mettre en œuvre, rester dans l’ignorance sur ce sujet.
Enfin, comme le note J.-P. Nicola, “dans la question de l’inversion des Signes, si l’on adopte un centre de symétrie (le centre de la Terre) plutôt qu’un axe (le plan équatorial), il parait évident que les coordonnées géographiques d’un lieu donné (40° Nord — 20° Ouest, par exemple) ne peuvent s’inverser que par les coordonnées du lieu diamétralement opposé (40° Sud — 20° Est). Or, par rapport au plan, et non par rapport au centre, une autre symétrie possible conserve la même longitude. Cette symétrie change le problème de l’inversion des Signes”… une autre hypothèse, et un problème qui reste posé à l’astrologie qui se fonde sur le réel, et toujours irrésolu.
Un Signe du zodiaque n’a pas de réalité en soi. Il n’est jamais qu’une fréquence géocentrique (déclinaison) ou topocentrique (photo-période) d’une planète. Prenons l’exemple de “Mercure en Bélier”, et décrivons ce phénomène :
▶ 1) La planète Mercure, dont la durée sidérale est de 88 jours (référentiel héliocentrique)…
▶ 2) … a une déclinaison comprise entre 0° et +11,48° Nord (référentiel géocentrique)…
▶ 3) … et, si elle n’a pas de latitude écliptique et à la latitude de Paris, son arc diurne est compris entre 12 h 00 et 13 h 48 (référentiel topocentrique).
Ce qui fait la différence entre Mercure en Bélier et Mercure dans un autre Signe, c’est donc l’inclinaison de la Terre sur son orbite et le lieu terrestre d’observation. Sans Terre, pas de zodiaque. Si nous ôtons Mercure de cette description, que reste-t-il ? La déclinaison et l’arc diurne d’un objet inexistant. Un Signe sans planète est une abstraction astronomique.
C’est si vrai qu’à l’extrême limite, on peut interpréter les structures planétaires d’un thème en négligeant le zodiaque : Mercure reste Mercure, quel que soit le Signe qu’il occupe. On ne court guère de risque de se tromper en analysant, en soi, sans tenir compte du Signe qu’occupe Mercure, une fonction mercurienne dominante. L’inverse n’est pas vrai : on ne peut interpréter correctement un thème en se fondant exclusivement sur les Signes et en négligeant les planètes.
Nulle part dans cette présentation des fondements astronomiques du zodiaque, basés sur l’inclination de la Terre sur son orbite et sur les déclinaisons et les variations diurnes-nocturnes qu’elle implique, il n’a été fait mention des constellations qui se trouvent à l’arrière-plan des Signes et des Planètes. Cela pour une bonne raison : le zodiaque des constellations n’intéresse que les anti-astrologues ignares qui confondent ou font mine de confondre les personnages d’une tragi-comédie (les Signes et les Planètes) avec le décor au sein duquel ils évoluent (les constellations).
Un article de ce site explique d’une façon détaillée le phénomène de la précession des équinoxes, qui est à l’origine du décalage entre les Signes du zodiaque et les constellations qui portent le même nom. Nous n’y reviendrons donc pas ici. Je vous propose seulement de regarder la figure ci-contre pour comprendre de quoi il s’agit. Le cercle central représente le zodiaque astronomico-astrologique tel qu’il a été décrit dans cet article. Dans le cercle qui l’entoure figurent les constellations, groupements d’étoiles (arbitrairement reliés par des segments de droite) proches du plan de l’écliptique : elles constituent l’arrière-plan, le décor sur le fond duquel se déroule la pièce de théâtre zodiaco-planétaire. Pour faire plaisir aux anti-astrologues ignares, j’ai placé Ophichus, une constellation ne correspondant à aucun Signe du zodiaque mais se trouvant néanmoins à proximité de l’écliptique. Enfin, à l’extérieur de ce cercle figurent des images-symboles zodiacales figuratives correspondant aux constellations. Vous constaterez qu’il faut beaucoup d’imagination pour faire correspondre les dessins des premières avec ceux des seconds.
Cette figure représente l’état du ciel il y a environ 4300 ans, à une époque où les astronomes-astrologues ne pouvaient pas savoir que le point vernal ou 0° Bélier effectuait un tour complet en environ 25 776 ans, soit 30° d’écliptique par tranche de 2160 ans.
Pour se repérer dans le ciel, ils ont donc donné le même nom aux phénomènes zodiacaux propres à la Terre et aux constellations qui se trouvaient à l’arrière plan.
Les deux figures ci-dessus vous montrent, pour celle de gauche l’état du ciel il y a environ 2160 ans :
▶ c’est alors la constellation des Poissons qui se trouvait à l’arrière-plan du Signe du Bélier ;
▶ et pour celle de droite l’état des rapports zodiaques-constellations pour les 2160 ans suivants (nous sommes dedans), avec la constellation du Verseau à l’arrière-plan du Signe du Bélier. Quant au schéma ci-contre, il illustre le mécanisme astronomique à l’origine de la précession des équinoxes.
Ce décalage entre Signes et constellations a donné naissance à un grand mythe : celui des “ères astrologiques” (ère du Bélier, des Poissons, du Verseau, etc.).
Comme vous pouvez vous en rendre compte, il ne s’agit bien que d’un changement de décor stellaire : le zodiaque terrestre au centre des deux schémas, lui, n’a pas changé. Il faut vraiment être d’une mauvaise foi et/ou d’une bêtise insondables, comme les anti-astrologues ou les astrologues sidéralistes pour ne pas arriver à comprendre cette simple réalité.
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