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en Astrologie Naturelle

Astrologie mondiale : une méthode

Cycles et intercycles, applications et séparations, concentrations et dispersions, conjonctions et oppositions : positions des planètes lentes et état du monde. Présentation d’une méthode prévisionnelle basée sur les positions des planètes lentes.

1990–1995 : Le monde en état graphe : La méthode

L’étude qui suit se situe dans le prolongement de l’article que Jean-Pierre Nicola avait consacré en 1979 aux méthodes prévisionnelles. Elle utilise la même méthode : il s’agit de mesurer l’indice de concentration ou de dispersion des planètes lentes (de Jupiter à Pluton) sur l’écliptique. Elle est basée sur le même principe interprétatif, l’hypothèse étant la suivante : les temps forts de la destinée collective devraient être rythmés par les périodes de concentration maximale. Comme le notait Nicola, “quel que soit l’indice planétaire qu’on imagine, la méthode que l’on se donne, le bon sens demande d’en étudier un qui les contient tous : celui des vitesses des éléments constitutifs. C’est évidemment la vitesse angulaire propre à chaque planète qui modifie le profil’ d’un graphe d’espaces angulaires différemment traités (addition, soustraction, puissance, etc.).

Dans son article de 1979, Nicola avait calculé, au moyen des éphémérides, l’accroissement en longitude zodiacale de chacune des planètes lentes du 1er janvier au 31 décembre de chaque année de 1963 à 2001, le nombre obtenu donnant la vitesse angulaire annuelle moyenne. Pour obtenir la variation annuelle de chaque intercycle de planètes prises deux à deux (5 planètes × 2 = 10 intercycles), il suffit d’effectuer la différence des vitesses et de tenir compte du fait que les planètes sont, soit en application (de l’opposition à la conjonction), soit en séparation (de la conjonction à l’opposition). Les intercycles en application (la planète la plus rapide se dirigeant vers la plus lente après être entrée en phase d’opposition avec elle) sont affectés d’un coefficient positif : on les ajoute les uns aux autres. On procède ensuite au rapport des totaux : somme des planètes en application divisée par somme des variations angulaires globales. On n’oublie pas que les planètes ne progressent pas régulièrement, selon des cercles parfaits : leurs vitesses réelles dépendent des ellipses que forment leurs orbites : accélération lorsque la planète se rapproche du Soleil — de l’aphélie (au plus lointain) au périhélie (au plus proche) —, décélération lorsqu’elle s’en éloigne (du périhélie à l’aphélie). Il faut donc calculer une moyenne relative des vitesses angulaires, laquelle est obtenue en divisant la somme des distances angulaires annuelles par cette vitesse moyenne et idéale (135° 72′), comme si les orbites planétaires étaient circulaires.

Exemple

Du 01/01/1991 au 31/12/1991, Jupiter à progressé de 32° 39′, Saturne de 10° 05′, Uranus de 3° 53′, Neptune de 2° 04′ et Pluton de 2° 29′. Les intercycles se calculent comme suit :

▶ Jupiter-Satume : 32° 39′ − 10° 05′ = 22° 34′
▶ Jupiter-Uranus : 32° 39′ − 03° 53′ = 28° 46′
▶ Jupiter-Neptune : 32° 39′ − 02° 04′ = 30° 35′
▶ Jupiter-Pluton : 32° 39′ − 02° 29′ = 30° 10′
▶ Saturne-Uranus : 10° 05′ − 03° 53′ = 06° 12′
▶ Saturne-Neptune : 10° 05′ − 02° 05′ = 08° 00′
▶ Saturne-Pluton : 10° 05′ − 02° 29′ = 07° 36′
▶ Uranus-Pluton : 03° 53′ − 02° 29′ = 01° 24′
▶ Uranus-Neptune : 03° 53′ − 02° 05′ = 01° 48′
▶ Neptune-Pluton : 02° 29′ − 02° 05′ = 00° 24′

Total : 137° 29′

Ce chiffre correspond à la somme des déplacements des intercycles en un an. En 1991, Jupiter en Lion applique à Pluton en Scorpion et à Uranus, Neptune et Saturne en Capricorne. Uranus applique à Neptune, tandis que Saturne et Uranus se séparent de Pluton. La somme des intercycles en application est donc la suivante :

▶ Jupiter-Saturne : 22° 34′
▶ Jupiter-Uranus : 28° 46′
▶ Jupiter-Neptune : 30° 35′
▶ Jupiter-Pluton : 30° 10′
▶ Uranus-Neptune : 01° 48′
▶ Neptune-Pluton : 00° 24′

Total : 111° 17′

Notons que Pluton en Scorpion applique à Neptune en Capricorne, alors que, dans le sens des Signes, Neptune devrait se séparer de Pluton : cela s’explique par le fait qu’actuellement, l’orbite de Pluton au périhélie croise celle de Neptune et donc que Pluton est plus proche du Soleil que Neptune, donc plus rapide.

En divisant le total des intercycles en application par le total des intercycles, on obtient l’indice de concentration : 111° 17′ / 137° 29′ = 0,77, valeur que l’on reporte sur l’abscisse du graphe. Enfin, on calcule le rapport vitesses réelles / vitesses moyennes : 137,50 / 135,72 = 1,01. Pour obtenir la moyenne relative, on divise ce chiffre par deux : 1,01 / 2 = 0,505 = moyenne. 0,77 étant supérieur à 0,505, on en déduit qu’un maximum d’intercycles étaient en phase d’application.

Pour construire les graphes qui suivent, la même méthode de base à été utilisée, à ceci près : après avoir calculé la variation des déplacements angulaires du 1er janvier au 31 décembre de chaque année, j’ai ici tenu compte des variations trimestrielles (du 1er du mois au 30 ou 31 du dernier mois de chaque trimestre). Le total annuel des variations intercycliques est conservé ; le calcul du total des intercycles en application au cours de chaque trimestre résulte de l’application de la moyenne annuelle aux variations intercycliques trimestrielles. De ce fait, les rétrogradations ne sont pas précisément prises en compte. Cette méthode permet d’obtenir une évaluation plus fine des phénomènes de concentration-dispersion.

D’autre part, au lieu de strictement mesurer le moment exact d’application ou de séparation — ce qui n’est d’ailleurs pas possible avec une méthode qui mesure des élongations annuelles ou trimestrielles —, j’ai admis un orbe de 15° avant et après les aspects de conjonction et d’opposition exacts, ce qui signifie concrètement qu’a −15° ou +15° de ces aspects, on considère les planètes concernées comme étant dans leur période d’application. Cette méthode, qui valorise excessivement les applications, à pourtant l’avantage, au plan de la représentation, de mieux faire apparaître, dans les hauts du graphe, les aspects majeurs (conjonctions, oppositions) des intercycles des planètes lentes. En outre, l’orbe est arbitraire : pourquoi pas 5° ou 10° ? De plus, comment expliquer rationnellement des orbes qui recouvrent uniformément périodes d’accélération et de décélération ?

Réponses relatives et provisoires : le choix des 15° d’orbe : 5°, c’est sans aucun doute trop petit (sinon, pourquoi admettrions-nous des orbes allant jusqu’à 18° pour les conjonctions, oppositions dans les thèmes individuels ?).

D’une part, le choix d’attribuer un orbe aux intercycles découle de la volonté de construire un graphique exprimant à la fois les taux de concentration-dispersion des planètes lentes et la durée réelle des aspects majeurs (conjonction, opposition), laquelle est en relation avec le rapport des vitesses des couples planétaires en intercycle et les périodes de rétrogradation (puisque ces calculs sont géocentriques, donc fonction de l’optique). Dans les années au cours desquelles Jupiter entre successivement en opposition avec les autres planètes lentes, le graphe s’élève plus rapidement et plus tôt au-dessus de la moyenne, reflétant mieux les “tensions” ; de même, lorsque le graphe s’abaisse, on perçoit mieux les “détentes” reflétées par les conjonctions successives de Jupiter aux “lentes”. Les temps forts des intercycles sont ainsi réintégrés visuellement dans le graphe.

D’autre part, le choix d’attribuer un orbe peut être compréhensible du point de vue des lois physiques : lorsqu’une planète se trouve entre 170° et 190° de son cycle (phase d’opposition), qui peut dire quelles lois réelles s’appliquent à ce phénomène ? II est sans doute naïf de croire qu’à 180° 00′ pile, sa vitesse, théoriquement définie pendant cet instant ‘T’ comme “nulle”, change radicalement de propriétés. À 180° + ou − x°, peu avant la fin de l’accélération et peu après le début de la décélération, il y a certainement un phénomène de vitesse complexe qui intègre (sens des combinaisons…) accélération et décélération (idem pour la conjonction)… D’où la légitimité (relative) de ces “orbes”…

Enfin, on peut objecter que nulle différence n’est faite, dans l’affectation des orbes des aspects, entre planètes en application et en séparation (les aspects des premières devraient être, selon la tradition et certaines observations astrologiques, plus larges en orbe que les secondes). Réponses provisoires : 1) pour simplifier les calculs, j’ai pris un orbe uniforme ; 2) mon expérience en astrologie individuelle ne m’a pour l’instant pas convaincu du bien-fondé de cette loi : dans la pratique, de larges orbes d’étendues identiques avant ou après la plus rapide de deux planètes en aspect semblent se justifier, les uns (orbes avant l’aspect exact) semblant davantage inciter à découvrir et actualiser les effets de l’aspect, et les autres (orbes après l’aspect exact) à les gérer, le tout dans le cadre général de la théorie conditionaliste des aspects.

Enfin, ces calculs souffrent d’un défaut majeur : ayant été réalisés au moyen d’éphémérides géocentriques, ils restent tributaires des effets d’optique propres à l’observatoire terrestre (rétrogradations par ex.).

Le graphe n° 1 est à la fois quantitatif (il mesure le taux de concentration ou de dispersion des planètes lentes) et qualitatif (arbitraire relatif de l’orbe affecté aux différents intercycles en aspect). À titre indicatif, le graphe n° 2, purement quantitatif, mesure strictement (sans orbe) les taux de concentration-dispersion pendant la même période sur la base d’un calcul de moyenne annuelle. Le “plateau” supérieur, au-dessus de la sinusoïde représentant les vitesses moyennes, indique qu’un maximum de planètes lentes sont en phase d’application. Le graphe n° 2 est plus “déchiqueté” que le n° 1 : le relevé des applications et séparations étant fait le 1er jour de chaque début de trimestre, il suffit qu’une planète rétrograde pour que les cotations chutent brutalement — et artificiellement ; en héliocentrique, il n’y a pas de rétrogradations… Le graphe n° 1 nous montre qu’à la charnière de 1989 et 1990, nous étions dans un temps fort de l’Histoire, ce qui n’apparaît pas nettement à la lecture du graphe n° 2. Par compte, les deux graphes aboutissent, non seulement au même profil général, mais aussi au même résultat du point de vue de l’interprétation : la crise collective actuelle ne prendrait fin qu’autour de 1995… Enfin, tout en haut du graphe n° 1, les aspects majeurs des lentes et leurs durées sont indiqués (orbe de 100).

Docteur, est-ce que c’est graphe ?

La méthode, appliquée au XIXe siècle, donne les temps forts suivants : 1800–1806 (l’épopée victorieuse de Napoléon et ses grands chambardements européens et moyen-orientaux) ; 1812–1819 (fin du ler empire, avec les défaites en Russie, en Europe, multiples guerres d’indépendance en Amérique latine) ; 1827–1831 (guerre gréco-turque, conquête de l’ Algérie par la France) ; 1838–1844 (Guerre de l’Opium entre la Chine et l’ Angleterre, annexion de l’Inde et d’ Aden par l’Angleterre) ; 1850–1854 (révolte des Taiping en Chine, guerre de Crimée, naissance guerrière de l’ Afrique du Sud, second Empire Français) ; 1866–1869 (conquête des pays indochinois par la France, guerre prusso-autrichienne, conquête du Turkestan par la Russie) ; 1876–1881 (guerre russo-turque des Balkans, guerre des Boers contre les Anglais, conquête de l’ Afrique Noire par la France).

La plupart des événements fondateurs de l’Histoire moderne se situent donc dans les “hauts” du graphe. On peut par contre se demander pourquoi la guerre de sécession américaine (1861–1865), l’embrasement révolutionnaire européen de 1848, entre autre, se trouvent dans les “bas” du graphe… Ce qui revient à poser le problème suivant : comment, et en fonction de quels critères, quantifier les grands événements collectifs ? Certains, spectaculaires en leur époque, voient leurs effets probables s’évanouir dans l’Histoire. D’autres, apparemment relativement bénins, pèsent rétrospectivement très lourd sur le devenir collectif. À ces phénomènes, il faut ajouter l’interpénétration toujours plus grande des problèmes internationaux (mondialisation de l’économie, “village planétaire”) à laquelle on assiste depuis la fin du XIXe siècle. Avant environ 1800, rares en effet étaient les crises mondiales, et la plupart des échauffements collectifs conservaient une dimension locale. Comme le notait Jean-Pierre Nicola, “les hommes ne sont pas les pantins du ciel, même si la relation avec l’ambiance géosolaire, à un certain niveau, est étroite. Bien avant les ficelles astrales, il y à celles d’ autres hommes organisés en groupes et idéologies justifiant la domination des uns par les autres.” L’interprétation en astrologie mondiale se doit de tenir compte de ces conditions objectives qui transforment en profondeur le développement historique.

Appliquée au XXe siècle, la méthode donne les temps forts suivants : 1900–1902 (guerre des Boxers, guerre des Boers) ; 1911–1917 (première guerre mondiale, révolution bolchevique) ; 1937–1942 (2e guerre mondiale) ; 1951–1956 (guerre de Corée, débuts de la CEE, déstalinisation, indépendance du Laos et du Cambodge, partition du Viêt-nam après le désastre de Dien-Bien-Phu, coup d’État de Nasser en Égypte) ; 1966–1970 (guerre indo-pakistanaise, révolution culturelle en Chine, guerre des Six jours israëlo-arabe, intensification puis fin de la guerre du Viêt-nam, Mai 68, intervention soviétique en Tchécoslovaquie) ; 1977–1983 (1re élection du parlement européen au suffrage universel, révolution islamique en Iran, basculement général des pouvoirs politiques dans les démocraties occidentales, le vent de folie du libéralisme économique, la gauche au pouvoir en France, guerre des Malouines, guerre russo-afghane, guerre du Liban, guerre irako-iranienne, début-éclair de la guerre économique japonaise aux États-Unis)… Et enfin, 1989–1995 (chute du mur de Berlin, effondrement du communisme, réunification de l’Allemagne, guerre du Golfe, chaos en Union Soviétique, pour l’instant et pour commencer). À suivre et à prévoir pour la même période, en analysant le développement probable des tensions actuelles : incidences de la guerre du Golfe sur les régimes arabes et musulmans, explosion du fanatisme islamique avec son cortège de guerres et de migrations (cela d’autant plus que l’Islam semble “branché” sur l’intercycle Saturne-Uranus-Neptune), difficile accouchement de l’Europe économique et monétaire ou son dramatique échec, quelques guerres dans les Balkans, implosion de l’Empire éclaté, contenue ou non par une dictature militaro-industrielle en URSS et les tensions est-ouest qu’elle impliquerait, exacerbation de la guerre économique euro-japonaise et americano-nippone, formidables remous en Chine à la mort de Deng Xiaoping, déclin économique et tensions économiques et raciales aux USA, famines et conflits généralises en Afrique, nouveaux conflits en Asie du Sud-Est, peut-être une guerre indo-pakistanaise.

Certains, en lisant ces sinistres énumérations, seraient tentés de penser, soit que concentration planétaire = guerre, soit que je suis un affreux pessimiste qui exagère la noirceur des choses humaines. Rappelons donc au passage que, dans ce type de graphe, c’est la planète la plus rapide (ici Jupiter) qui structure prioritairement les variations d’amplitude de la courbe. Il s’agit donc de lire le graphe en fonction des valeurs jupitériennes : fluctuations à court terme des luttes politico-économiques pour le maintien ou le renversement des pouvoirs. La dominante de l’interprétation, si l’on s’en tenait aux intercycles de Saturne, Uranus, Neptune et Pluton, serait saturnienne. Nous y reviendrons lors d’une prochaine étude.

Les concentrations planétaires n’impliquent pas nécessairement et systématiquement une “réponse guerrière” généralisée de la part de l’humanité. Mais cette dernière étant ce qu’elle est, divisée, déchirée en une multitude de communautés de foi et d’intérêt ethniques, géographiques, religieuses, idéologiques, politiques, économiques (sans parler des querelles des chapelles astrologiques), les guerres, localisées ou mondiales sont jusqu’à présent le type de “solution” le plus fréquent lors des temps forts de tensions collectives. On peut le regretter mais c’est ainsi.

On a le droit d’être plus optimiste. De ce point de vue, la 2e guerre mondiale a permis de renforcer et de cimenter la démocratie représentative dans le camp occidental et de voir apparaître une ONU dotée de plus grands pouvoirs… mais c’était après, dans la descente du graphe. Lors de la grande concentration planétaire de 1977–1983 (avec cette méthode et d’un point de vue strictement astronomique, c’est le pic du siècle, le plus long et le plus fort taux de concentration), nombreuses avaient été les Cassandre qui avaient prophétisé une guerre mondiale apocalyptique, laquelle n’a heureusement pas eu lieu. Dans une vision optimiste, on peut retenir une forte relance de l’union européenne, la fin — provisoire ? — des Khmers rouges au Cambodge, les accords de Camp David mettant un terme à la guerre entre Israël et l’Égypte, la mort de Brejnev en URSS et son remplacement par Andropov, précurseur timide de la perestroïka.

Versant réaliste sinon pessimiste, retenons quand même dans la même période une multiplication des conflits locaux et l’intensification de la guerre économique mondiale… qui est une forme de guerre moderne et “civilisée” comme une autre. En étant optimiste donc (sans oublier que les périodes de relatif “calme” collectif se situent très nettement dans les creux du graphe, on peut espérer, pour la période qui nous attend, pendant et plus sûrement après les durs conflits actuels et à venir : le début d’une prise de conscience planétaire pour résoudre les problèmes Nord-Sud, une organisation économique mondiale plus rationnelle et moins injuste sinon égalitaire, l’extension des démocraties, un retour en force de l’ONU (la sagesse des nations ?)… Avec des lunettes hyper-roses : les musulmans misérables et fanatisés se transformant dans les cinq ans à venir en paisibles consommateurs-moutons, démocratico-télévisuels et non-sexistes, les Japonais s’abstenant de lancer une offensive économique majeure sur l’Europe désunie, l’Union Soviétique se métamorphosant en un prospère Commonwealth, l’Afrique sortant de sa torpeur, de sa corruption et de ses famines, etc. Catégorie miracles absolus : les scientifiques cessent de dilapider leur matière grise dans la fabrication d’armes nucléaires et dans les tripatouillages génétiques, une société écolo-hédoniste pacifique et communautaire se met en place à l’échelon mondial, et l’astrologie redevient la reine des sciences. On peut toujours rêver…

Rendez-vous entre 1995 et 2000, à la descente du graphe. À suivre donc… LIRE AUSSI

Article paru dans le n° 16 des Cahiers conditionalistes (juillet 1990).

Addenda : graphe 2000–2025

Ce graphique, réalisé en 1990, représente l’échéancier des planètes lentes pour la période 2000–2005. Il se caractérise par deux grandes périodes de concentration, en 2003–2009 et 2016–2021.

▶ La phase la plus critique de la période 2003–2009, qui a vu la Chine devenir un gigantesque exportateur mondial et l’intensification du terrorisme islamique, se situe entre 2007 et 2009. Elle correspond entre autre au déclenchement de la plus violente crise économico-financière depuis celle de 1929.

▶ La période 2016–2021 s’annonce comme éminemment critique et dangereuse. Elle devrait correspondre à de très importants bouleversements mondiaux qui pourraient pour longtemps remettre en question les équilibres et déséquilibres hérités de la phase 2003–2009. Une nouvelle violente crise économico-financière est probable, sur fond de très fortes tensions internationales.

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ Astrologie mondiale : une méthode
▶ Indice de concentration-dispersion des déclinaisons
▶ L’astrologie pouvait-elle prévoir le krach boursier d’octobre 2008 ?
▶ La grippe aviaire d’Élizabeth Teissier
▶ Le conditionnement en astrologie mondiale
▶ Élizabeth Teissier, Pluton en Scorpion & l’épidémie de Sida
▶ Réflexions sur l’astrologie mondiale


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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