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en Astrologie Naturelle

À propos de l’astrologie “anthropologique”

Existe-t-il une ‘signature’ biologique constituant un récepteur face à un astre émetteur ? La comparaison avec un poste de radio ne serait toutefois pas heureuse : cela impliquerait en effet qu’il y ait une volonté de l’astre de communiquer avec les hommes. Il s’agit plutôt d’une perception à un objet a priori indifférent, auquel un être sensible aura accordé arbitrairement un statut et que l’organisme s’est progressivement habitué à identifier et à localiser dans son environnement” (citation de Jacques Halbronn).

1. Les deux conceptions de l’astrologie

Il existe deux conceptions de la nature de l’astrologie :

▶ L’astro-symbolisme : Les écoles relevant de ce courant estiment que la relation de l’Homme avec le ciel est de nature symbolique, poétique ou spirituelle : l’astrologue “ne voit qu’un symbole. Le thème natal est seulement un symbole”, et “l’étude scientifique de la connexité observable entre les phénomènes célestes et les changements plus ou moins caractérisés dans la vie de groupes ou d’individus n’est pas de son ressort” (Dane Rudhyar). Dans cette optique, il y a donc, d’une part, un “ciel réel”, propriété des astronomes, et un “ciel-symbole” spécifiquement astrologique : “Si le ciel des astronomes est un système de faits identifiés par les instruments de calcul et d’optique, celui des astrologues représente un système de valeur à qualification humaine. Le soleil astrologique n’est pas identique à celui dont les lunettes noires cherchent, pour nos yeux, à voiler l’éclat” (André Barbault). L’astrologie est un discours mythologique, ésotérico-imaginaire, qui postule arbitrairement l’interdépendance Homme-Ciel, sans se soucier de légitimer cette affirmation par quelque cause objective que ce soit.

▶ L’astrologie naturelle : Citons Kepler : “De quelle manière la configuration du ciel au moment de la naissance détermine-t-elle le caractère ? Elle agit sur l’homme pendant sa vie comme les ficelles qu’un paysan noue au hasard autour des courges dans son champ : les nœuds ne font pas pousser la courge, mais ils déterminent sa forme. De même le ciel : il ne donne pas à l’homme ses habitudes, son histoire, son bonheur, ses enfants, sa richesse, sa femme… mais il façonne sa condition.” Dans cette optique, l’influence astrologique a des causes physiques qu’il s’agit d’élucider et de comprendre. L’Homme est biologiquement adapté à son environnement cosmique proche (le système solaire). Les astres agissent sur lui en émettant des signaux, probablement de nature gravifique, qui structurent initialement son organisme et son psychisme, et modifient périodiquement ses états d’excitabilité nerveuse.

L’astrologie ne se réduit pas à un discours, à un système de projection subjectivo-symbolique : ce sont les hommes qui symbolisent, à travers leurs théories, langages et images, leur relation concrète avec le système solaire. L’astrologie est une science naturelle méconnue, au carrefour des sciences humaines et des sciences physiques.

2. Présentation de l’astrologie “anthropologique”

Selon la thèse développée par Jacques Halbronn, l’influence astrale n’aurait aucune réalité physique objective. Nos lointains ancêtres, baignés d’irrationalisme religieux et frappés d’“astrolâtrie”, auraient développé une croyance selon laquelle les planètes du système solaire auraient une influence réelle sur les comportements humains individuels et collectifs, alors que cette influence serait de l’ordre du pur mythe, du pur symbole, c’est-à-dire une création-projection anthropologique relevant de la subjectivité anthropocentrique : “Nous ne pensons pas que l’homme et les astres constituent une sorte de système qui aurait toujours existé depuis que l’homme est homme. Au départ, cette relation devait être purement culturelle, une astrolâtrie plutôt qu’une astrologie. Peu à peu, certaines sociétés humaines se sont en quelque sorte programmées pour percevoir le mouvement des astres à un niveau subconscient, et ce qui n’était au départ qu’un rite consensuel que l’on peut arrêter ou modifier à volonté est devenu une loi de plus en plus rigide.

À force d’y croire et de répéter cette croyance de génération en génération pendant des millénaires, l’espèce humaine aurait fini, à force d’auto-persuasion inconsciente, par intégrer et fixer neurophysiologiquement ce système de projection illusoire d’une manière si puissante que les hommes d’aujourd’hui (ceux dont les coordonnées natales sont le matériau des statistiques de Michel Gauquelin), même non informés de l’existence de ce mythe et non-croyants en matière d’astrologie, continueraient de réagir physiquement aux positions, mouvements et cycles célestes : “La notion de projection est souvent perçue comme indiquant une représentation plus ou moins fictive, mais l’on se demandera si une projection ne peut évoluer vers la production d’un phénomène réel ? Si je confère à un objet une certaine fonction, est-ce que progressivement je ne réagirai pas en présence ou à la pensée de cet objet comme s’il exerçait effectivement l’effet que je lui ai dévolu ? Les travaux de Gauquelin s’inscrivent dans ces recherches concernant la préhistoire de l’astrologie, dans la mesure où les hommes auraient préservé génétiquement les marques de leurs anciennes croyances, ce qui semble encore la meilleure explication pour expliquer de tels résultats statistiques.

Cette thèse, ou plutôt cette hypothèse, est astucieuse, en ce qu’elle propose un modèle apparemment rationnel pour décrypter le mystère de la relation entre l’Homme et les planètes du système solaire, tout en permettant d’éliminer tout questionnement sur les fondements physiques de l’astrologie. C’est en quelque sorte un lifting bavard des thèses de l’astro-symbolisme pur, celui qui prétend que les planètes astrologiques n’ont rien à voir avec les planètes astronomiques, et que la relation entre l’Homme et le Ciel relève tout simplement d’une pétition de principe selon laquelle “ce qui est en haut est comme ce qui est en bas” par l’intermédiaire d’un mystérieux jeu de “correspondances” symboliques arbitrairement décrété.

Admettons pourtant que cette hypothèse “symbolico-anthropocentrique” ait quelque chose de recevable, et cherchons à la réfuter.

3. Critiques et réfutations

a. L’envoûtement astral

Faisons pour un détour par l’ethno-psychiatrie. Un ethno-psychiatre contemporain, Tobie Nathan, s’est rendu compte que les psychothérapies utilisées en Europe étaient la plupart du temps inefficaces pour soigner les désordres psychiques dont souffraient les populations immigrées (arabes, noirs africains pour la plupart) dont il avait la charge. Il a alors approfondi ses recherches, dialogué avec des marabouts, des guérisseurs, des désenvoûteurs des pays d’origine de ses patients, et s’est rendu compte que, par exemple, les désenvoûtements rituels étaient psychothérapeutiquement efficaces lorsque les envoûtés étaient persuadés de l’être. Dans la culture originelle de ces malades, l’envoûtement était quelque chose de tout à fait naturel, évident. À l’inverse, on a observé que les mêmes techniques rituelles, chamaniques, de désenvoûtement, ne produisaient aucun effet sur des patients qui, non seulement ne croyaient individuellement pas à l’envoûtement, mais aussi dont la culture rationaliste-occidentale niait toute possibilité objective d’envoûtement.

Quel est le rapport avec l’anthropo-astrologie symbolico-mythique d’Halbronn ? Il paraît évident : il n’est pas nécessaire de “croire” en l’astrologie pour qu’elle soit efficace dans ses effets observables. Qu’un individu soit informé ou non de l’influence réelle ou imaginaire des planètes à sa naissance et des transits planétaires, l’expérience montre qu’il en subit clairement les effets. Les statistiques Gauquelin, qui n’ont rien de symbolo-mythique, même si elles sont méthodologiquement insuffisantes et critiquables, le démontrent clairement. L’étude de biographies de personnages célèbres le confirme également : que ces derniers aient cru ou non à l’astrologie (l’immense majorité d’entre eux n’y croient d’ailleurs pas), on peut parfaitement observer dans quelle mesure une dissonance Jupiter-Neptune natale caractérise objectivement un comportement individuel, et comment un transit Pluton-Soleil induit des effets non-identiques à ceux que l’on observe au cours d’une autre période caractérisée par un autre transit.

b. Le “croire”, l’objet et le “savoir”

L’astrologie n’est donc pas une sorte d’envoûtement mystico-mythique efficace par répétition-bourrage de crâne, comme Halbronn semble le… croire. Ce qui n’empêche nullement de s’interroger sur les relations entre croyances et réalités objectives : on peut “croire” en de purs mythes, en de totales illusions, aussi bien qu’on peut “croire” en la réalité objective et mesurable. Le “croire” et le savoir expérimental, le religieux et le scientifique (qui n’est souvent qu’une forme moderne de croyance), ne s’opposent pas nécessairement. Le “croire” peut être la perception intuitive d’un savoir qui ne demande qu’à se développer. On peut aussi savoir en se passant de croire. Le “croire” n’est jamais qu’un a priori subjectif qui ne demande qu’à être infirmé ou confirmé par un savoir expérimental immédiatement disponible ou à venir.

Je crois, en tout état de cause, que l’astrologie n’est pas une affaire de découverte et que même ce qui est découvert de l’influence astrale est aussi le résultat d’une invention antérieure des hommes”, écrit Halbronn. Ce en quoi il opère une brillante et ultraparadoxale confusion “R-E”. Il est évident que les théories et discours par lesquels nous essayons de nous représenter, de formaliser (niveau ‘r’ d’arrivée) les influences planétaires sont des modèles issus des facultés imaginatives, spéculatives et analytiques de l’esprit humain, et qu’en ce sens elles peuvent être taxées d’anthropoïdie ou d’anthropocentrisme. Mais ces modèles sont, semble-t-il, nés de l’observation (niveau ‘E’ de départ) de faits que l’on a par la suite cherché à nommer, identifier, définir par le truchement d’un système de représentation (niveau ‘r’ d’arrivée)… à moins qu’ils n’aient jailli d’une mystérieuse intuition (niveau ‘T’ de départ) de l’ordre du monde ?

Par la suite, ces modèles (comme tous les modèles de n’importe quel type de croyance ou de savoir) ont acquis leur autonomie, et sont devenus des schèmes permettant a priori (niveau ‘R’ ou “Représentation extensive” : comment se diffusent les modèles) de procéder à une lecture lecture des relations Homme-Ciel. Cette réalité autonome du monde de nos représentations n’est en rien contradictoire avec le fait qu’indépendamment de nos croyances et de nos savoirs, le monde objectif existe. Croyances et savoirs nous permettent de donner à ce monde un sens, de l’expliquer ou d’en saisir plus ou moins fidèlement les mécanismes de fonctionnement d’une manière plus ou moins pertinente ou illusoire, sachant que les pertinences d’une époque sont fréquemment taxées d’illusions ultérieurement… et vice-versa.

c. L’orage, le Sida, l’odeur des roses et l’ADN

Certes, les mots “orage” et “éclair” sont de pures inventions de l’esprit humain. Mais quand l’innommable chose (en référentiel ‘tE’) que l’on nomme, linguistiquement à tort où à raison, un “éclair” foudroie au cours d’une innommable chose nommée “orage”, une innommable chose nommée “anthropoïde” capable ou non d’inventer des dictionnaires et des définitions, la chose bipède et pensante en question subit un innommable phénomène objectif pour lequel nous avons inventé un mot pour le qualifier : “décès”. Autres exemples : le virus du SIDA était efficace avant qu’il ne soit nommé… On n’a pas besoin de donner un nom à une radiation atomique insidieuse et invisible pour qu’elle provoque dans votre organisme des mutations moléculaires, les roses sentaient bon avant qu’on ne les affuble d’un mot composé de deux syllabes, deux consonnes et deux voyelles, et la génétique présidait à nos mécanismes de reproduction avant qu’un savant ne mette un nom sur une autre “innommable chose” aujourd’hui connue sous l’appellation d’ADN.

Bref, l’anthropo-astrologie subjective et pseudo-historiciste d’Halbronn confond activement le mot et la chose. Dans l’optique d’une astrologie naturelle, les astres ont sur nous des influences dont l’efficacité n’est pas proportionnelle à la précision et à la pertinence des théories explicatives et dénominations par lesquelles nous cherchons à nous représenter et à comprendre ces influences.

d. L’astrologie est-elle vénusienne ?

Gag : par la fonction ‘eR’ (existence de Représentation), un mot (ou la théorie explicative, ou le mythe) peut faire exister une chose, a une influence physique sur la chose. Pensons aux mystiques chrétiens stigmatisés : le vendredi commémorant le jour de la passion du Christ, la paume de leurs mains présente d’inexplicables plaies, telles celles des mains du crucifié. La croyance a priori dans un système de représentation (la révélation chrétienne, ici niveau ‘R’ de départ), induit donc des effets physiologiques mesurables (les plaies du stigmatisé, niveau ‘e’ d’arrivée). Fort bien. Mais non seulement ce phénomène n’arrive pas à l’ensemble des chrétiens adhérent a priori au système de représentation biblico-évangélique, mais de plus ce type de phénomène ne s’observe jamais chez les bouddhistes, les musulmans, les hindous, et encore moins chez les athées et les agnostiques. On revient là à l’ethno-psychiatrie.

“existence de Représentation” : c’est bien par le truchement de cette vénusienne formule que Jacques Halbronn, dernier avatar bavard de l’astro-symbolisme, cherche à légitimer l’astrologie. L’astrologie selon cette thèse ne serait efficace que pour les stigmatisés (niveau ‘e’ d’arrivée) culturellement programmés (niveau ‘R’ de départ) qui y croient. Mais que faire alors des dizaines de milliers d’individus que Gauquelin a utilisés à travers leurs coordonnées natales pour tester la réalité objective de l’astrologique ? “Croyaient”-ils tous, consciemment ou subconsciemment, à Gauquelin ou à l’astrologie ? Gauquelin n’a-t-il fait qu’observer et mesurer une vaste stigmatisation astrologique collective ? Il est d’ailleurs hautement comique qu’Halbronn se fasse le thuriféraire de Gauquelin, dont les travaux démontrent exactement l’inverse de sa thèse astro-anthropo-imaginaire…

Petit problème : les recherches historiques aussi bien que le plus élémentaire bon sens anatomique montrent que les clous doivent être plantés dans les poignets pour que la crucifixion dure suffisamment longtemps pour qu’il y ait mort par étouffe ment progressif. Des clous plantés dans la paume des mains déchirent très vite les tissus et les os délicats de la main sont physiquement incapables de résister longtemps à la traction et au poids du corps… Cette anecdote illustre bien la différence entre Vénus et Mars, entre la puissance évocatrice de nos a priori (‘eR’) et la matérialité des faits (‘eE’).

e. Astro à gogo et anthropologie à gogos ?

La thèse d’Halbronn implique un conditionnement de type pavlovien-Coué : à force de se répéter que les astres ont de l’influence, l’humanité astrolâtre aurait fini, non seulement par y croire, mais aussi par modifier l’organisme de la multitude d’individus qui la composent afin qu’ils puissent “reconnaître” neurophysiologiquement (subconsciemment ou inconsciemment) les positions et mouvements des astres.

Soyons plus précis : il ne prétend pas que l’humanité toute entière est crédulo-astrolâtre et astro-conditionnée, mais que “certaines sociétés humaines se sont en quelque sorte programmées pour percevoir le mouvement des astres à un niveau subconscient… ce qui n’était au départ qu’un rite consensuel.

Nous nageons là en plein délire. Pour qu’un automatisme de répétition (base du conditionnement astro-pavlovien selon cette thèse) soit efficace, il faut que le même stimulus simple et sans ambiguïté soit répété selon des périodicités précises et régulières, et suivi, pour l’individu que l’on entend conditionner par ce stimulus, d’une gratification ou d’une punition adaptée à la réponse que l’émetteur de stimuli entend recevoir. C’est ainsi qu’on dresse son chien, c’est-à-dire que l’on modifie son comportement concret (niveau ‘e’ d’arrivée) à partir d’un système d’injonctions normatives (niveau ‘R’ de départ).

On peut ainsi effectivement conditionner des chiens, des individus humains… et aussi des masses humaines, à travers des mots d’ordre, slogans et mises en scène emblématiques. Mais pour le conditionnement de masse, encore faut-il que chacun, et surtout la majorité des individus (effet d’entraînement) appartenant à une masse accepte d’adhérer à ce conditionnement. Sinon, ça ne marche pas.

Rien de tel en ce qui concerne le prétendu conditionnement “culturello-astrologique” que défend Halbronn.

En ne considérant que les Signes solaires, pour que ce type de conditionnement soit opérant, il aurait fallu qu’une culture astrologique dominante et influente — ce qui n’a jamais existé — inculque pendant des siècles à la majorité des individus, sinon à chacun d’entre eux, qu’il existait des catégories psychologiques ou comportementales astrologiques (Bélier, Cancer, Sagittaire ou Capricorne) à l’intérieur desquelles il pouvaient, non seulement se reconnaître, mais mouler leurs comportements. Un génotype ne se transforme pas en phénotype en quelques années. Et que dire alors des influences planétaires, alors que l’immense majorité de l’humanité ignore à tout des significations planétaires ?

La conception “anthropologique” de l’astrologie est à l’évidence absurde. Elle n’est qu’une resucée jargonnante de la conception “symboliste” traditionnelle. Réfléchissez à tout ça. La thèse d’Halbronn est profondément contradictoire avec celle de l’astrologie conditionaliste.

Et Jacques Halbronn n’est certainement pas conditionaliste !

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

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Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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Article paru dans le n° 5 du Fil d’ARIANA (avril 1996).

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