Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique des deux Signes. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève un Signe. En combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Il est possible que votre Signe solaire ne soit pas dominant dans votre thème natal. On peut par exemple être né sous le Signe du Bélier, alors que le Signe le plus valorisé est le Taureau. Dans ce cas, il vous sera probablement difficile de vous reconnaître dans les interprétations qui vous sont proposées ici. Pour vous sentir concerné, il vous faudra vous reporter aux interprétations correspondant à votre Signe dominant. Pour déterminer quels Signes sont dominants dans votre thème natal, n’hésitez pas à visiter notre site et à réaliser votre mini-portrait astrologique gratuit grâce à notre logiciel Astrosoft.
Force d’excitation débloquante chez le Lion : le champion. Le Lion réagit à toute situation qui enferme, délimite, ligote : se libérer, se surpasser, briser ses chaînes, sortir du ghetto, triompher de ses adversaires, vaincre les encerclements, refuser la fatalité, la paralysie, le sur-place, l’embourbement. Oser, se dégager, se comporter en héros, résoudre, s’étendre, conquérir, rayonner, franchir les obstacles, augmenter son pouvoir, s’émanciper de toute tutelle.
Force d’excitation recréatrice chez le Verseau : le rénovateur. On réagit contre l’oubli, le désabusement, le désintérêt, on refuse la sclérose et le renoncement : faire peau neuve, transformer, rajeunir, renaître, renouveler son point de vue, considérer les choses sous un angle inédit, se dire que rien n’est jamais définitivement perdu, que l’espoir reste possible, ouvrir les structures fermées, dépoussiérer les habitudes d’être, de penser ou de sentir, etc.
Induction positive chez le Lion : le conquérant. La concentration de l’inhibition protectrice sur un champ restreint permet d’immuniser le plus précieux, caparaçonner l’essentiel, protéger le noyau vital. À partir de cette place forte verrouillée, on a toutes les audaces, tous les courages, on peut rayonner en toute sécurité. Égocentrisme ouvert, magnanimité, générosité, etc.
Induction positive chez le Verseau : le plein d’espoir. L’inhibition extinctive se concentre sur un champ restreint : on oublie le négatif, le passif, on proscrit définitivement les valeurs mortes, le désenchantement, l’incitation au pessimisme. Ainsi immunisé contre tout germe de désespoir, on peut bâtir des lendemains qui chantent, être sensible aux promesses, aux germes en croissance, aux perspectives optimistes.
Lenteur d’excitation chez le Lion : l’infaillible. Le souci d’organisation et de maîtrise est clairement affiché : il s’agit ouvertement de légiférer, de commander, d’être le chef. Ambitions élevées, tenaces, persévérantes, passions fortes, durables, obsédantes. Les audaces sont gérées prudemment, les conquêtes fortifiées et progressivement étendues. On pense à tout, on veut être le seul maître de soi, sans rien laisser au hasard. Pouvoir rayonnant dû à un profond self-control.
Lenteur d’inhibition chez le Verseau : l’illuminé. Si le Verseau reste quoi qu’il arrive ouvert, disponible, c’est grâce à des systèmes de défense monolithiques, figés, inaltérables. Il sait se mettre à l’abri du monde extérieur où il fonde tous ses espoirs. Optimiste mais pas fou, il estime que ses entreprises de réanimation seront d’autant plus efficaces qu’il sera lui-même stoïque, inébranlable devant l’adversité, ne laissant aucune prise aux autres : pas question que son intuition de nouveaux possibles en gestation se laisse dévier par les fluctuations des circonstances.
Sens des dosages chez le Lion : le magnanime. On passe du Sens des ensembles au Sens des dosages : il faut doser entre la collusion avec le milieu et l’échappatoire individuelle, combiner audaces offensives et gestion des acquis, vaincre l’adversité tout en restant magnanime, établir son pouvoir sans (trop) ligoter les autres. On compose avec l’ennemi pour mieux le vaincre. À la longue, le sens de l’intérêt général (ensembles) peut perdre du terrain au profit des contraires : on tire alors individuellement les marrons du feu. L’ambivalence bien dosée permet d’être dirigiste en restant libéral : c’est la politique de la “corde longue”, qui permet de laisser un maximum de liberté apparente à autrui pour mieux le dominer.
Sens des dosages chez le Verseau : l’inventif. On passe du Sens des ensembles au Sens des contraires : il s’agit d’une unité abstraite qu’il va falloir dissocier et concrétiser dans des choix. On est en quête d’alliages originaux et de proportions inédites entre la promotion enthousiaste de causes impersonnelles et la défense de la liberté individuelle. On se veut solidaire tout en gardant sa marge de manœuvre, d’un optimisme contrebalancé par une lucidité sans illusions. On dose efficacement imagination prospective et rigueur, persévérance et immédiate ouverture à la nouveauté. On recherche la domination au nom de valeurs abstraites pour mieux libérer l’autre des servitudes du passé.
Faiblesse d’inhibition différentielle chez le Lion : le gaffeur. Aucune subtilité, aucune finesse, aucun sens des analyses différenciatrices complexes : c’est un éléphant dans un magasin de porcelaine. Pas de mesure, pas de tact, pas de réserve : il est mastoc, envahissant, lourdaud, met les pieds dans le plat. Pas d’esquives, de nuances, de discriminations d’orfèvre : le Lion inadapté manque de sophistication, est incapable du minimum d’hypocrisie ciblée indispensable au jeu des rapports sociaux. Il est simpliste, téméraire, gaffeur, “hénaurme”.
Faiblesse d’inhibition naturelle chez le Verseau : le panier percé. On ne sait pas s’arrêter pour souffler, se reposer, se refaire une santé : agitation fébrile, activisme épuisant. On ne s’enracine pas, on ne sait pas exploiter son environnement naturel pour y prospérer, économiser ses forces. On se surmène : pas de résistance, pas de stabilité, pas d’intérêts pratiques. L’imprévoyance, la prodigalité, l’inconséquence, le manque de prudence animale. La cigale de la fable, la pierre qui roule, l’absence de base solide.
Vitesse d’inhibition inadaptée chez le Lion : le paniquard. Il angoisse au sujet de sa liberté personnelle, de son crédit, de son pouvoir de surpassement. Il a irrationnellement peur qu’on s’en prenne aux points vulnérables (réels ou imaginaires) de sa cuirasse. Ce peut être le téméraire sur la défensive, faisant avorter ses initiatives tartarinesques par subite crainte de leurs résultats, quitte à bluffer ou fanfaronner pour donner le change. Devant de réels dangers, il préfère la fuite en avant pour ne pas déchoir, à moins qu’il ne batte soudainement et honteusement en retraite dans une indescriptible panique.
Vitesse d’excitation inadaptée chez le Verseau : l’agité. Avec la Faiblesse d’inhibition, elle s’exprime sans aucune difficulté : réactions brusques, inattendues, imprévisibles, humeur en dents de scie, exaltations euphoriques sans raison, improvisations hors de propos, attrait pour le scandaleux, emballements, coq-à-l’âne et tête-à-queue, cyclothymie pathologique, velléités d’action tournant court, fantasia permanente, compréhensions rapides ou sentiments volages dont il ne reste rien après coup.
Phase paradoxale chez le Lion : le gonflé. Si les événements réellement et objectivement graves ne provoquent chez lui qu’indifférence, il n’en est pas de même dès qu’il y a atteinte mineure à ce qu’il estime être ses points vulnérables. Titillez son orgueil, vous déclenchez des tempêtes. Annoncez-lui une catastrophe générale, il demeure flegmatique. Il survalorise l’exploit, l’énorme, l’ornemental, minimise l’anodin, le subtil, le sous-jacent. Il sous-estime les obstacles réels, les dangers sérieux et garde une confiance aveugle dans les paris osés, les initiatives téméraires. Montrant trop son désir de vaincre et de dominer, il risque de se faire voler ses victoires par de plus malins.
Phase paradoxale chez le Verseau : l’irréaliste. On survalorise le positif, le prometteur, on minimise le négatif, les réalités invitant au pessimisme ou au fatalisme. Un rien lui suffit pour déceler du formidable, de l’enthousiasmant, de l’extraordinaire, du jamais-vu ou du merveilleux là où d’autres ne verraient rien que de très banal et habituel. Optimisme inconséquent, imagination visionnaire déconnectée des réalités concrètes, tendance à établir sa domination sur autrui par le biais de l’irrationnel, de promesses faramineuses, d’espoirs fantoches, de potions magiques et de recettes-miracle, en jetant de la poudre aux yeux. Mirages et poudre de perlimpimpin.
Le petit livre du Lion
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49 pages. Illustrations en couleur.
Ce livre présente et explique les trois zodiaques : celui du décor des constellations, celui de l’astrologie traditionnelle basé sur les Quatre Éléments symboliques (Feu, Terre, Air & Eau) et celui de l’astrologie naturelle basé sur les phénomènes astronomiques objectifs.
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Le petit livre du Verseau
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49 pages. Illustrations en couleur.
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