Force d’inhibition naturelle chez le Taureau : le réfractaire. Réaction aux excès d’excitation du Bélier : on se calme, on devient défiant, méfiant, sceptique. On contrôle et régule son énergie vitale, on discipline sa force, on récupère. On résiste instinctivement à l’emballement, au gaspillage, à l’impatience. On se met en retrait pour être tranquille, on entretient sa santé psychique ou physique, on dose ses efforts et oppose sa force d’inertie aux stimulations du monde extérieur.
Force d’inhibition bloquante chez le Cancer : le défenseur. On se protège de la surdose de stimuli extérieurs, délimite sa puissance, son territoire, son pouvoir, met une frontière entre soi et l’univers environnant. À l’intérieur de cette frontière, on explore ses acquis, inventorie ses richesses (mentales, affectives ou autres) accumulées en consolidant ses remparts protecteurs. On défend son cocon, son fief, son abri, sa communauté de base. On y est confronté à soi-même : problèmes d’auto-estime, de narcissisme ou de subjectivité.
Force d’inhibition bloquante chez la Vierge : le raisonnable. Le frein est serré au maximum : la protection est rapprochée, systématisée, strictement circonscrite, et acquiert ainsi une meilleure efficacité concrète. On renonce à l’impossible, on se constitue des marges de sécurité, des bouées de secours. On cherche à se limiter, à s’auto-suffire, à ne se laisser envahir ou corrompre par rien ni par personne, on prend toutes les précautions nécessaires pour être à l’abri du besoin.
Force d’inhibition différentielle chez le Scorpion : l’opposant. On perçoit avant tout ce qui distingue, différencie, sépare êtres, objets, sentiments ou idées : on dissèque, on discrimine, on coupe les cheveux en quatre, on refuse les associations ou ressemblances trop faciles. On accentue systématiquement ce qui oppose et sépare : chercher la petite bête, jeter de l’huile sur le feu, approfondir les fossés, se démarquer à tout bout de champ, provoquer les ruptures, agrandir les plaies, accentuer les contrastes.
Force d’inhibition extinctive chez le Capricorne : l’impassible. Le monde nocturne, toujours dominant, est désormais décroissant : il faut conserver de ses acquis ce qui doit l’être. On se désintéresse donc radicalement du monde extérieur et de ses stimulations, on reste froid, de marbre, de glace, on prend ses distances vis-à-vis de l’accessoire, du relatif, de l’événementiel. On coupe le contact pour se consacrer exclusivement à ce qu’on estime être l’essentiel, l’absolu, le plus important. Puissance d’oubli, de détachement, liquidation, boycottage, impassibilité.
Force d’inhibition extinctive chez les Poissons : l’insaisissable. L’indifférence de la Force d’inhibition est d’autant plus forte qu’elle doit résister à la croissance du monde diurne qui, au Signe suivant, le Bélier, deviendra dominante. Ne se laisser toucher, atteindre, ébranler par rien ni personne. Se déconditionner, faire table rase de toutes les sollicitations pressantes du monde extérieur. Échapper aux façons habituelles de réagir, d’aimer ou de penser. S’absenter de l’univers environnant pour être pleinement présent à soi-même, à l’absolu que l’on vise. L’apparence d’adaptation à tout masque en fait une totale indifférence.
Faiblesse d’excitation recréatrice chez le Taureau : le fataliste. Rien de nouveau sous le soleil : il est incapable de considérer le monde d’un œil neuf, différent. Paresseux, fatigué d’avance, apathique, épaissement indifférent à toute nouveauté, toute transformation, tout changement, il vit sur son capital d’expériences subjectives, d’idées préconçues. Aucune fantaisie, aucune imagination, aucune possibilité de sublimation : tout est fatalement et éternellement immobile. Il ne reste plus qu’à vivre une existence routinière, en en faisant le moins possible.
Faiblesse d’excitation associative chez le Cancer : le pantouflard. Il ne veut pas ou ne peut pas s’associer à autrui, au monde extérieur, se replie frileusement à l’intérieur de son cocon protecteur, rend impossible tout contact, coupe les ponts, supprime les terrains de rencontre. Il pantoufle, s’abandonne à l’indolence, au laisser-aller, à la nonchalance. Il est ours, asociable, ermite, cultive l’esprit de clocher, refuse de comprendre des points de vue différents du sien. Il fonctionne en circuit fermé, en s’auto-intoxiquant avec ses propres pensées ou émotions.
Faiblesse d’excitation associative chez la Vierge : l’asocial. La Faiblesse d’excitation associative est à son comble : aucun entrain, aucun dynamisme, aucune volonté d’échanger, de communiquer, d’associer ses conduites, pensées ou émotions à ceux d’autrui. Repli absolu sur soi-même, sur un monde interne étriqué, sur un Moi morcelé, en pièces détachées. L’autoprotection devient quasi-masochiste en interdisant toute liberté, toute audace, tout envol : les complexes d’infériorité peuvent en découler. Carence d’échanges affectifs, hermétisme, impossible négociation.
Faiblesse d’excitation débloquante chez le Scorpion : le prisonnier. Enfermé dans la cellule de sa singularité, on ne sait plus sortir de soi, de ses limites, s’affranchir, se surpasser. On stagne dans le marasme, on patauge dans le bourbier, s’enfonce dans les marécages. Pourrissement, ghetto, cadre oppressant, condamnation à perpétuité, prisonnier de la fatalité. Pour rester soi malgré tout, on s’attache à ses miasmes, échecs, turpitudes, on se fait encore plus négatif qu’on est en tournant en rond dans la prison de sa singularité.
Faiblesse d’excitation naturelle chez le Capricorne : le désabusé. Aucune spontanéité, aucun élan vital, aucune saine agressivité animale, aucune initiative : on ne peut pas agir, s’affirmer ouvertement. Fatigue, asthénie, prostration, effacement, autocritiques dévalorisatrices, sentiment d’impuissance, manque d’intérêt général, inaptitude à répondre opportunément aux sollicitations extérieures, indifférence pathologique, refoulement des affects, inexpressivité, incommunicabilité.
Faiblesse d’excitation naturelle chez les Poissons : le démissionnaire. On a du mal à combattre, agir, s’affirmer. Comportements lymphatiques, amorphes, inconsistants, passivité extrême, paresse excessive, négligence, refus angoissé du principe de réalité. Se laisser ballotter par le flot tumultueux des circonstances, et advienne que pourra. Dépendance, claustration, immobilité, abattement, inefficacité, impuissance, incommunicabilité oppressante, peur panique d’avoir à se frotter aux dures réalités extérieures.