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Astro-symbolisme “pédagogique” et Union Rationaliste

En 1992, dans un collège du sud de la France, des enseignants ont eu l’idée d’appliquer l’astrologie à la pédagogie. Ces profs ont commencé par faite “une enquête statistique sur les Lunes […] (dont) l’objectif (était) de trouver une correspondance entre les indications données par les maîtres du primaire sur le comportement de l’enfant, et celles résultant de son potentiel lunaire.” Ils ont ensuite procédé à la “constitution de quatre classes expérimentales de sixième et d’équipes pédagogiques associées selon la dialectique Soleil-Lune”. L’année suivante voit la création de nouvelles classes expérimentales : en sixième, “les Lents (Lunes d’Eau et de Terre)” sont séparés des “Rapides (Lunes de Feu et d’Air”, et en cinquième, trois classes permettaient de distinguer, selon des critères astrologiques, “les Actifs, les Rêveurs, les Sérieux et les Curieux”. L’expérimentation devait se poursuivre à la rentrée scolaire 1994–1995. Mais un syndicat d’enseignants, le SNLC-FO, a dénoncé les “astroprofs” à l’inspection académique, qui a immédiatement mis fin à l’expérience.

Monocritère zozodiacal

Un exemple-type d’anti-astrologisme primaire ? Sans doute… mais il faut bien constater que les enseignants en question étaient à l’évidence des astro-symbolistes de la pire espèce : la référence à la “dialectique Soleil-Lune” et au zozodiaque des Éléments le montre. Des profs capables de séparer les élèves “Lents d’Eau” des “Rapides de Feu” sur le seul critère de la position lunaire en Signe sont des dangers publics. Le Thème est un tout, un ensemble organisé, et on n’a pas le droit de réduire un individu — a fortiori un enfant — à un unique critère de sélection, dont on peut par ailleurs penser, connaissant les “méthodesastro-symbolistes, qu’il n’a même pas été hiérarchisé pour au moins discriminer les Lunes dominantes des “aveugles”. Une telle “expérimentation” relève de la jobardise et montre à quel point l’astro-symbolisme peut être dangereux dans la pratique. Si j’avais des enfants, je ne les confierais jamais à de tels profs.

Les gnons rationalistes

Évidemment, les excités de l’Union Rationaliste (groupuscule sectaire idolâtrant la Raison Raisonnante) se sont jetés là-dessus en se pourléchant les babines : “On ne peut qu’être atterré en constatant les ravages que produit jusque dans les milieux enseignants la marée obscurantiste qui déferle à travers journaux et télévision. Ce cas isolé est, osons l’espérer, exceptionnel. Néanmoins, si notre système d’éducation se prête encore mal à ces tentatives, telles celles fomentées aux États-Unis par les ‘créationnistes’, restons tout de même vigilants”, écrivait Jean-Paul Krivine dans les Cahiers rationalistes en 1995.

Cette expérimentation eut-elle été réalisée par des profs conditionalistes compétents et selon des critères pertinents, la réaction de l’Union Rationaliste aurait été la même. Dans un numéro de La Lettre des Astrologues, bulletin de la FDAF, la Fédération Des Astrologues Francophones (constituée majoritairement astro-symbolistes), l’un des représentants de cette association s’indigne à bon droit de cette chasse aux sorcières : “Il est possible que les enseignants en question aient été quelque peu imprudents dans ce genre d’expérience. Que cela serve de leçon aux amateurs de créativité.” Certes ! Mais si la FDAF avait existé en 1992, nul doute que ces profs en auraient fait partie…

Pédagogie conditionnelle

Cette anecdote souligne bien tout ce qui sépare le conditionalisme de l’astro-symbolisme simpliste. Seuls des conditionalistes seraient qualifiés pour mener à bien ce type d’expérience, qui pourrait être extrêmement profitable à la pédagogie. Tous les profs qui utilisent (dans la plus totale discrétion, anti-astrologisme primaire oblige) les outils conditionalistes dans le cadre de leur profession savent à quel point il peuvent être efficaces. Mais pour que celà puisse se faire au grand jour, il faudra continuer à combattre deux ennemis objectivement complices : les forcenés scientistes et astro-symbolistes. On n’est pas encore sortis de l’auberge…



Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ Qu’est-ce que la science ? Un golem ou un robot ?
▶ L’anti-astrologisme chrétien
▶ Pour en finir avec l’anti-astrologie
▶ Quelques recherches sur l’influence astrologique
▶ Quelques réponses à un astronome anti-astrologue : expérience vécue
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Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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