Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique de l’aspect. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève un aspect. Il n’y a pas de recette. En vous aidant du R.E.T. et de la Théorie des âges et en combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Si et quand la Lune domine : vous maintenez votre bien-être et votre quiétude assoupie en évitant de vous laisser toucher, émouvoir, tenter ou séduire. Vous tissez des liens d’intimité et d’osmose tels que vous vous sentez dispensé d’accorder à autrui des témoignages d’affection, des signes de tendresse ou d’attention à votre présence. Votre égocentrisme inconscient, insouciant et repu vous fait vous comporter comme si l’autre n’était qu’un élément banal du décor ou une partie intégrante de vous-même, ne méritant à ce titre aucun élan sensoriel, aucune passion particulière. Vous craignez par-dessus tout de perdre votre harmonie et votre équilibre en vous livrant à la volupté, aux désirs et plaisirs. Vous vous abandonnez, vous laissez aller, vous avachissez là où il faudrait vous montrer aimable, agréable, séduisant.
Si et quand le Soleil domine : vous estimez que ce serait déchoir que d’accepter de vous émouvoir. Vous vous interdisez tout épanchement affectif au nom de conceptions rigides. À force de se vouloir exemplaire, admirable, unique, vous en oubliez d’être aimable, proche, touchant, séduisant. Vous craignez de perdre vos repères en vous laissant aller aux élans de votre cœur. Même ébranlé émotionnellement, vous vous efforcez de conserver l’impeccable masque de qui veut donner de lui-même l’image de quelqu’un d’inébranlable. Prisonnier ou otage de modèles ou d’idéaux, vous ne savez pas vous épancher, vivre selon ce que vous ressentez des êtres et des choses. Là où il faudrait être tendre et compatissant, vous êtes raide et solennel, comme amidonné dans une grave conscience de vous-même et de votre dignité que vous vous refusez à partager avec d’autres. Vous voulez donner de vous une image parfaite que nul sentiment ne saurait ternir.
Si et quand Mercure domine : trop mobile, trop instable, trop dispersé, vous êtes incapable de vous attacher durablement à quelqu’un ou quelque chose. Partisan d’une liberté sans but et sans contraintes, vous craignez par dessus tout de vous retrouver prisonnier d’une relation privilégiée basée sur des émois et des sensations partagées. Aussi préférez-vous multiplier les rencontres anecdotiques, sans conséquences ni lendemain, plutôt que de devoir laisser s’exprimer les élans de votre cœur, que vous avez a plutôt sec. Vous vous réfugiiez dans les abstractions, les futilités, l’ironie ou les jeux de mots pour résister à l’appel des sens, à la tentation de tomber amoureux. Vous ne prenez aucun lien affectif au sérieux : les sentiments ne sont pour vous qu’une pantomime divertissante. Vous raillez les délicates perceptions esthétiques et multipliez les agaceries plutôt que d’accepter de montrer votre tendresse.
Si et quand Mars domine : franc, brutal, impatient d’agir, de se confronter aux êtres, choses et situations, vous vous estimez dispensé de toute délicate attention. Votre dynamisme insensé, Votre activisme échevelé vous rendent comme sourd et aveugle aux attentes affectives d’autrui. Le théâtre de votre cœur, de vos duos amicaux ou amoureux, est un champ de bataille, un duel permanent, régi par des rapports de force excluant la tendresse, la compassion, les doux et beaux sentiments. La paillardise l’emporte chez vous sur la grâce. Votre franchise sans fioritures et sans égards pour la sensibilité d’autrui vous empêche de vous rendre compte que vous êtes des mots qui blessent, des mots qui tuent. Accaparé par ce que vous faites dans l’immédiat, par vos activités mécaniques, vous ne savez plus vous émouvoir devant la beauté des choses. Rustre et mal dégrossi, vous êtes l’inverse du voluptueux prince charmant.
Si et quand Jupiter domine : obsédé par votre souci d’être raisonnable, de respecter les conventions de votre milieu social, vous négligez vos relations affectives. Votre volonté de réussir à tout prix, de faire reconnaître vos hauts faits sur la place publique, vous pousse à négliger votre propre sensibilité et celle d’autrui. Pour assouvir vos ambitions matérielles et votre soif de respectabilité, vous êtes prêt à mettre de côté vos goûts et dégoûts, sympathies et antipathies épidermiques, et pour saisir une opportunité intéressante, à évacuer toute tendresse et toute compassion. Beau et haut parleur, doué pour l’auto-promotion et l’autosatisfaction, vous êtes dénué de tout charme, de toute séduction. Vous vous imposez avec arrogance, vous gargarisez d’effets de tribune quand il faudrait toucher et émouvoir. Vous êtes prêt sans rechigner à bâtir votre réussite économique et sociale sur les ruines de votre cœur.
Si et quand Saturne domine : au nom d’une raison froide et desséchée, d’un hypothétique absolu ou d’une incertaine quête de sens, vous faites taire en vous toute sensibilité que vous assimilez à de la sensiblerie. Persuadé qu’il n’y a pas d’amour heureux, vous prenez un malin plaisir à vous interdire toute satisfaction de vos désirs, à rester sourd à l’appel de vos sens. Vous cherchez à prendre le maximum de distance à l’égard de tout attachement, de toute relation privilégiée basée sur des émotions partagées, au risque de l’isolement ou d’une solitude plus ou moins bien acceptée. Vous sondez et auscultez les cœurs, sans douceur ni tendresse, pour en découvrir les rouages cachés. Votre rigueur ascétique vous interdit de céder aux tentations et désirs du moment. À force de prudence et de prévoyance, vous vous interdisez les délices éphémères mais réels de la passion.
Si et quand Uranus domine : vous exercez sur vos affects un tel contrôle cérébral que vous en bloquez ou en interdisez l’émergence naturelle. Vous théorisez à outrance au mépris des réalités du cœur. Froide mécanique intellectuelle, vous pouvez estimer que les tendres attachements sont une mièvre perte de temps alors que vous avez tant de grandes choses à créer ou accomplir. Votre indépendance intransigeante vous interdit de vous fourvoyer dans des relations privilégiées où il vous faudrait composer avec la sensibilité d’autrui. À moins que, cédant à vos penchants dominateurs, vous ne vous preniez pour un Pygmalion inspiré qui tient sous une férule despotique et cherche à mouler à votre image le malheureux partenaire que votre tête, plus que votre cœur, aura choisi. Vous êtes cassant quand il faudrait séduire, hautain quand les manœuvres de charme s’imposent, crispé au moment de vous abandonner à l’émotion.
Si et quand Neptune domine : vous êtes prisonnier de puissantes et profondes aspirations affectives que vous ne parvenez pas à incarner dans la vie à deux. Tout se passe comme si votre cœur était trop petit pour contenir les manifestations protéiformes de votre imaginaire ou de votre inconscient. Vous êtes tenté de conjurer votre incapacité à réellement vous investir dans une tendre relation privilégiée en la sublimant dans un mysticisme planant, réel ou purement chimérique. Dans ce cas, votre aspiration à un amour universel reflète votre difficulté à établir de vrais liens personnels. Vous préférez le chant des sirènes aux doux mots de vos proches. Vos intuitions peinent à trouver les images-modèles qui pourraient les incarner : de ce fait, vous êtes vague, confus, sibyllin, parfois complètement incompréhensible. Vous pouvez également être l’otage d’une volupté, d’une sensualité irrépressible qui dérègle en profondeur vos sens et vos perceptions.
Si et quand Pluton domine : froid, insensible et comme inhumain, vous fuyez toute relation privilégiée, tout lien personnel, tout tendre attachement. Vous pouvez le faire de différentes manières : soit en multipliant les rapports affectifs ou les voluptueuses conquêtes sans jamais vous y investir profondément, soit en vous réfugiant dans une glaciale solitude, en interdisant à votre cœur tout émoi ou frémissement. Vous semblez trouver une noire satisfaction à vous montrer sous vos aspects les moins séduisants, à rompre le charme par vos inquiétants silences ou votre lucidité impitoyable. Hanté par les problèmes universels, les mystères de l’invisible, l’absurde ou la certitude de l’anéantissement, vous en oubliez tout amour, tout désir, toute compassion. Vous pouvez être tenté de manipuler sournoisement les cœurs naïfs et les passions humaines.
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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