Toute étude sérieuse d’un thème astrologique commence par l’indispensable hiérarchisation des éléments qui le constituent. Ainsi peut-on évaluer ce qui est fort, moyen ou faible, ou, en termes psychologiques, quels, sont les traits saillants et évidents d’une personnalité, mais aussi quelles sont ses zones d’ombre et ses non-dits. La méthode de hiérarchisation des facteurs zodiacaux et planétaires qui suit n’est ni la seule, ni la meilleure. Elle ne représente qu’un moment de la recherche : c’est la méthode et les critères généraux utilisés qu’il faut retenir, et non les détails. N’en faites donc pas un dogme.
Est-ce-à-dire que toutes les méthodes se valent et que chacun peut “bricoler” la sienne ? Certainement pas. Une longue pratique, un bon sens de l’observation psychologique, un travail collectif et des statistiques appropriées sont les ingrédients nécessaires à l’élaboration d’une “grille de hiérarchisation” (c’est ainsi que les astrologues nomment les systèmes de cotation, qualitatifs ou quantitatifs, qui leur permettent d’ordonner les éléments d’un thème).
En appliquant systématiquement différentes grilles à un très grand nombre de thèmes, on peut comparer leurs mérites respectifs et choisir celle ou celles qui approchent au mieux le réel. Car en définitive, le réel tranche : si la grille est fausse ou inexacte, on a vite fait de le remarquer : le portrait que l’on fait de l’individu grâce a elle ne correspond pas au modèle… et il faut recommencer.
Grâce à cette indispensable règle du jeu, un travail collectif, et donc extra-personnel, devient possible, hors de quoi le danger est de faire varier l’interprétation d’un thème en fonction de ses projections personnelles, de ses états d’âmes, de sa perception subjective des êtres et des choses. Et si l’intuition est certes un facteur déterminant mais secondaire de l’interprétation, la grille de hiérarchisation sert, quant à elle, de colonne vertébrale et de garde-fou.
C’est “un guide, non un dogme”. La grille de hiérarchisation qu’on utilise ne doit pas devenir un carcan, un corset rigide qui étoufferait le champ de l’interprétation. Elle est une carte relativement fidèle qui permet d’arpenter le territoire du thème sans trop s’y perdre. Grâce à elle, on peut s’orienter, se repérer, éviter de se fourvoyer dans des voies sans issue. C’est la boussole de l’explorateur, et non le but du voyage.
Les acquis de la tradition astrologique, les observations empiriques des praticiens anciens et contemporains ainsi que les statistiques portant sur de très grands nombres de cas sont formels sur un point : lorsque dans un thème certaines planètes sont “angulaires” (proches des axes ou angles AS-DS et MC-FC), elles sont nettement plus puissantes que lorsqu’elles se trouvent éloignées de ces axes.
Étant donné que l’astrologie ne dispose pas, pour l’instant, de mesures quantitatives pour mesurer avec précision les puissances respectives des planètes, il est plus judicieux de procéder à un classement qualitatif, c’est-à-dire ordinal.
À partir de ce premier critère de hiérarchisation, on peut déjà subdiviser les planètes en deux grands groupes.
▶ Les planètes angulaires : elles se trouvent nécessairement dans les Maisons I, III, IV, VI, VII, IX, X, XII est peuvent être considérées comme dominantes.
▶ Les planètes non angulaires : elles ne sont pas dominantes, à moins qu’aucune planètes ne réponde au cas précédent.
Le deuxième critère de hiérarchisation est celui de la puissance relative des aspects. Rappelons que la hiérarchie des aspects est la suivante : 1 Conjonction. 2 Opposition. 3 Carré. 4. Trigone. 5 Sextile.
Le troisième critère est celui de l’ordre de révolution croissant. Cet ordre est le suivant : Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton.
La figure ci-dessus est une représentation géométrique de la grille de hiérarchisation. Le cercle intérieur représente les douze Maisons. Le cercle extérieur représente les “zones de valorisation” des planètes. L’axe AS-DS sépare les planètes diurnes (en haut) des nocturnes (en bas).
Les planètes situées dans les premiers 18° (sens inverse des aiguilles d’une montre) des Maisons I, & X, dans la première moitié (15°) Maisons III et IV et VI ainsi que dans les deux premiers tiers (20°) des Maisons VII, IX et XII sont considérées comme angulaires, donc dominantes. Ces quatre zones, qui chevauchent les angles du thème, sont elles-mêmes hiérarchisées : une planète en zone 1 (AS) l’emporte sur une autre en zone 2 (MC), laquelle est plus forte qu’une planète en zone 3 (DS), qui elle-même l’emporte sur une planète en zone 4 (FC).
Toute planète qui se trouve exactement à la limite d’une zone de valorisation appartient à cette zone.
Les planètes situées en dehors de ces quatre zones de valorisation ne sont pas dominantes… à moins bien sûr qu’aucune planète n’occupe les zones 1–2–3–4.
Pour les thèmes comportant des planètes angulaires les critères sont les suivants :
1- Planètes angulaires suivant la progression :
▶ 1. proche de l’AS (Ascendant)
▶ 2. proche du MC (Milieu du Ciel)
▶ 3. proche du DS (Descendant)
▶ 4. proche du FC (Fond du Ciel)
Orbe (Marge de tolérance) accepté : moitié des Maisons I-III-IV-VI, 2/3 des Maisons VII-IX-X-XII
▶ En cas d’égalité entre plusieurs planètes en fonction de :
▶ 1. La planète la plus proche d’un angle l’emporte sur la plus lointaine.
▶ 2. hiérarchie des planètes : suivre l’ordre R.E.T.
▶ 3. Valoriser les planètes sur leurs arc diurne.
▶ 2. Planètes non-angulaires en aspect avec les planètes angulaires, en tenant compte de :
▶ La hiérarchie des aspects.
▶ La hiérarchie des planètes : à aspect identique, suivre l’ordre R.E.T pour les départager.
▶ La hiérarchie des secteurs et des hémisphères : valoriser les non-angulaires en conjonction aux angulaires, donc situées dans les Maisons avoisinant les angles. Valoriser les planètes sur leur arc diurne (donc en Maisons XII et VII pour les planètes proches de l’horizon).
▶ 3. Amas planétaires (au moins 3 planètes en conjonction) non angulaires, sans aspects avec les planètes angulaires dans les Maisons avoisinant les angles. Si deux amas planétaires sont en compétition :
▶ privilégier celui qui reçoit des aspects les plus fort (oppositions, carrés).
▶ à défaut ou en cas d’égalité, privilégier celui qui est au-dessus de l’horizon.
▶ s’il n’y a pas d’amas planétaires, valoriser les conjonctions, en suivant les mêmes règles subsidiaires.
▶ 4. Amas planétaires en Maisons II-V−VIII-XI. si deux amas sont en compétition, même règles qu’en 3).
▶ S’il n’y a pas d’amas planétaires, valoriser les conjonctions, en suivant les mêmes règles subsidiaires.
▶ Le critère 3. précédent devient ici le 1.
▶ Application du critère 4. précédent.
▶ Protocole de hiérarchisation d’Astrosoft 2.2
▶ Historique de l’évaluation des puissances planétaires
▶ Fréquences et intensités, une méthode d’interprétation
▶ Thème de domitude et hiérarchisation planétaire
▶ Astrologie, adaptation & inadaptation
▶ La fonction “aveugle” et le S.O.R.I.
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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