Agnès Varda est une cinéaste hors norme, énigmatique, marginale et inclassable (et vlan, nous voici tout de suite propulsés dans le “non-R” de Mercure-Pluton, n’en déplaise aux astronomes révisionnistes de ce début de XXIe siècle). Après une enfance en Belgique, une adolescence à Sète et à Paris, elle se passionne pour la photographie puis, suite à sa rencontre avec son futur mari Jacques Demy, pour le cinéma.
Dans les deux derniers numéros du Fil d’Ariana, je vous ai entretenu de la relégation de Pluton au rang subalterne de nanoplanète et de la menace identique qui pèse sur Mercure. Entre-temps, par le jeu d’une pure coïncidence qui n’en est probablement pas une, j’ai vu le DVD Les Glaneurs et la glaneuse, et revu [Sans Toit ni loi, deux films-cultes d’Agnès Varda. Or cette cinéaste est précisément née au lever d’une conjonction Mercure-Pluton dominante en Cancer… De quoi nourrir quelques réflexions sur ces deux planètes “petit t” au statut astronomique devenu incertain.
Agnès Varda est une cinéaste hors norme, énigmatique, marginale et inclassable (et vlan, nous voici tout de suite propulsés dans le “non-R” de Mercure-Pluton, n’en déplaise aux astronomes révisionnistes de ce début de XXIe siècle). Après une enfance en Belgique, une adolescence à Sète et à Paris, elle se passionne pour la photographie puis, suite à sa rencontre avec son futur mari Jacques Demy, pour le cinéma.
Devenue cinéaste, elle réalisera avant tout des documentaires et des court-métrages. Quatre films surplombent nettement son œuvre foisonnante et hétéroclite. ils ont tous vu le jour lors des transits majeurs de Pluton :
▶ La Pointe courte (1954). Pluton transite alors au carré de sa Vénus natale. Le scénario de ce film, réalisé avec très peu de moyens, illustre à merveille l’un des effets possibles de ce transit : un homme passe quelques jours le quartier de pêcheurs de Sète où il a passé son enfance. Sa compagne l’y rejoint mais le couple bat de l’aile : la distance plutonienne se creuse entre les deux amants vénusiens qui errent, doutent s’interrogent tout en partageant l’humble et rude vie quotidienne des habitants de ce quartier. Miracle plutonien, leur couple finit par se régénérer en se métamorphosant, le duo ayant intégré ses complexités et multitudes jusqu’alors ignorées.
▶ Cléo de 5 à 7 (1961). Pluton transite alors au carré de son Soleil natal. Le scénario illustre à nouveau très bien ce transit. Dans ce film dont l’action se déroule en temps réel, Cléo, une jeune chanteuse obsédée par son image et sa célébrité solaires, a peur d’avoir un cancer et attend de connaître les résultats de ses examens médicaux deux heures plus tard. Dans cet espace temporel gangrené par l’inconnu du verdict et la peur de la mort plutonienne, elle cherche un soutien moral auprès de ses proches qui réagissent au mieux par l’incrédulité, au pire par l’indifférence. Angoissée, errant dans Paris, elle peut ainsi toucher du doigt la vanité de son existence vouée à la gloriole. Mais comme dans La Pointe courte, Pluton va finir par jouer son rôle rédempteur, sous la forme de la rencontre inattendue avec un inconnu qui la réconforte.
▶ Sans toit ni loi (1985). Pluton transite alors l’opposition Lune-Jupiter. Mona, une jeune vagabonde magistralement campée par Sandrine Bonnaire (laquelle, née sous un Pluton dominant, vivait alors le passage de Pluton au carré de son Jupiter natal…), est retrouvée morte de froid dans un fossé du midi de la France. Le film est une tentative de reconstitution de ce qu’ont été les derniers jours da mystérieuse et mutique Mona, rebelle plutonienne sans toit (sans bulle lunaire sécurisante ou se réfugier) ni loi (réfractaire à toutes les très jupitériennes règles élémentaires de vie en société), à travers les témoignages de ceux qui l’ont croisée ou côtoyée dans son errance pathétique et désespérée à l’écart de toute normalité.
▶ Les Glaneurs et la glaneuse (1999). Pluton transite alors en opposition au Soleil natal de Varda. Cette fois, il ne s’agit pas d’un film, mais d’un extraordinaire documentaire, une sorte de road movie au cours duquel la cinéaste suit toutes sortes de glaneurs et grappilleurs en quête de nourriture dans les champs ou dans les poubelles, de récupérateurs et recycleurs de tout ce que la société d’hyper-consommation rejette, qu’ils soient SDF ou artistes marginaux, pauvres ou exclus ; se filmant elle-même, elle en profite aussi pour mettre en scène, avec un humour mercuro-plutonien grinçant et sans espoir, sa propre vieillesse, le tout en recherchant des tableaux sur le glanage. Nous sommes là en plein univers plutonien : “J’aime bien filmer des pourritures, des restes, des débris, des moisissures et des déchets”, dit-elle. Des rebuts qu’elle réhabilite et dont elle n’est pas loin de nous montrer qu’ils sont les seules véritables valeurs, bien dans la ligne de la dissonance Pluton-Soleil. Une œuvre sans concession où elle donne la parole aux gens de rien, aux laissés-pour-compte, aux rejetés de l’existence. “À travers ce film, j’ai voulu y débusquer l’intelligence des pauvres, sans pitié ni misérabilisme, montrant des gens exceptionnellement débrouillards mais aussi sincères et à découvert. C’est ça qui a touché le public…”
Agnès Varda la mercuro-plutonienne “petit t” est une curieuse, une fouineuse toujours en quête de rencontres insolites, d’inconnus marginaux auxquels elle tend le micro pour leur donner la parole, même et surtout si elle est dérangeante : “L’éternelle jeunesse d’Agnès Varda s’abreuve à la curiosité. Cette envie d’explorer les dessous de la société, là où les autres n’ont pas trop envie de s’aventurer la taraude”, dit d’elle Odile Tremblay. “Elle ne se regarde pas le nombril, Agnès Varda, elle va plutôt à la rencontre de l’autre. ‘Je n’ai aucun mérite. J’aime passer des heures à écouter mes voisins’.”
Depuis l’invention de la mini-caméra numérique, Varda s’en donne à cœur-joie, libre désormais de filmer ce qu’elle veut dans une totale fantaisie et sans craindre d’user des discontinuités très ‘t’ : “On avait des techniques plus lourdes avant et des équipes intimidantes. Le reportage social, comme dans Les Glaneurs et la glaneuse, réclame le pas léger pour aborder des gens en situation de précarité. J’arrive toute seule, caméra à la main devant une personne qui ouvre le couvercle d’une poubelle. Je peux m’approcher délicatement, expliquer mon projet. Ça change tout.” Légèreté mercurienne, précarité plutonienne…
En raison de l’inhibition bloquante propre à ce Signe, on attribue au Cancer l’esprit de chapelle. Mais lorsqu’il est occupé par Mercure-Pluton, sur fond de dominante zodiacale printanière et de dissonance Lune-Pluton, il s’agit plutôt de se protéger obstinément (Lenteur d’excitation) de toute limitation normative, de tout sentiment d’appartenance exclusif pour maintenir la totale liberté d’imagination, de fantaisie et de sens critique que réclame le “petit t” : “Par l’art, on casse les frontières.”
Lorsque Varda a fait irruption dans le monde du cinéma, elle n’y connaissait rien : “Avant mon premier long métrage, La Pointe courte, je ne connaissais pas le cinéma. Et j’ai eu le culot des ignorants”, avoue-t-elle. Cela n’a pas empêché les critiques cinématographiques de vouloir la cataloguer comme faisant partie de la Nouvelle Vague, ce contre quoi elle s’est toujours élevée : “La Nouvelle Vague, ce sont des gens de moins de trente ans qui ont fait des films pas chers. Mais on était tous si différents… Moi, je n’ai jamais fait partie d’un groupe, ni même d’un syndicat.” Refus plutonien de l’associationnisme douillet et confortable de la Lune-Balance. Même si elle entretient ou a entretenu des relations amicales avec nombre de cinéastes de sa génération, elle est toujours restée — tout comme son mari Jacques Demy — en retrait des groupuscules et chapelles cinématographiques qui s’inter-excommuniaient à tour de bras dans les années 60 et 70. En cela Varda ressemble bien à la Mona de Sans Toit ni loi, en version plus bavarde, plus communicative, plus drôle (ce qui n’est pas difficile) et surtout plus adaptée socialement : rebelle, libre, hors-normes.
Sous le carré de Mercure-Pluton à Mars-Uranus en Bélier, Varda a aussi une dimension militante, engagée, à la pointe des luttes — dans son cas pour le féminisme, contre la guerre du Vietnam et globalement pour toutes les idées de gauche. Mais du fait du scepticisme du “petit t” dominant de Mercure-Pluton et de son Sens des Ensembles (Gémeaux, Cancer), elle a presque toujours évité les prises de positions intolérantes, unilatérales et extrémistes que pourraient susciter Mars-Uranus en Sens des Contraires — sauf peut-être pendant sa période étasunienne où elle a frayé avec la contre-culture hippie, Jim Morrison le shamanique chanteur des Doors et les Black Panthers le mouvement ultra-violent de libération des Noirs — auquel elle a d’ailleurs consacré un documentaire en 1968, lors du transit d’Uranus-Pluton à l’opposition de Mars-Uranus natals.
Dans sa manière de filmer comme dans ses engagements citoyens, Varda privilégie la discontinuité, la fantaisie, l’humour. Mercure reste à la fois vigilant et décontracté face aux carrés que lui envoient Mars et Uranus : pas question de verser dans le systématisme agressif, l’extrême-rigueur rentre-dedans les prises de position trop ouvertement radicales. “Il n’y a pas de liberté sans contraintes”, dit-on. Peut-être. Mais Varda n’a jamais accepté de sacrifier sa mutine et zappeuse liberté mercurienne aux contraintes exigeantes d’Uranus. Sous le carré Mars-Pluton elle n’ignore rien des jeux et enjeux du Pouvoir extensif et se positionne sans concessions et sans illusions en tant que combattante du côté des exclus, des paumés, des sans-voix, des glaneurs de rebuts, des grappilleurs d’improbables transcendances.
Zapping mercurien n° 1 : je vais maintenant vous parler de la pendule sans aiguilles d’Agnès Varda. Elle a trouvé cet objet lors d’une virée avec un ami qui traquait les objets abandonnés dans les poubelles, en est immédiatement tombée comme amoureuse, à tel point qu’elle trône désormais sur un meuble de son appartement.
Je serais tenté de mettre sa fascination pour cette pendule hors du temps sur le compte de l’opposition de Mercure-Cancer à Saturne-Sagittaire. Pourquoi ? Rappelons d’abord que Jean-Pierre Nicola a remarqué une relation de similitude entre les Signes printemps et l’Énergie, ceux d’été et l’Espace, ceux d’automne et le Temps, et ceux d’hiver et la Structure. Pour le Sagittaire en Sens des Ensembles temporels, écrit-il dans La Condition solaire, “Passé, Présent, Avenir sont solidaires et sortent du cadre de la durée personnelle”.
Avec un Saturne en Sagittaire, ce Temps globalisé et abstrait est celui de nos existences creusées par la transcendance, de nos vécus confrontés à leur anéantissement au fil des heures qui s’écoulent, alors qu’un Mercure-Cancer se voudrait hors du Temps, dans un Espace ludique à l’abri de la pesanteur des aiguilles qui tournent. Et c’est ainsi que Varda a malicieusement filmé, dans Les Glaneurs et la glaneuse, sa pendule sans aiguilles, Espace libéré du temps — tandis qu’en arrière plan défilait de gauche à droite — donc dans le sens des aiguilles absentes — son malicieux et ironique visage mercurien… “Ma pendule sans aiguille, cela me convient bien, on ne voit pas le temps qui passe”, dit-elle.
Zapping mercurien n° 2 : les patates en forme de cœur, clins d’œils mercuriens au “petit e” peu valorisé de Varda, qui se méfie du pathos et de l’émotion excessive (faiblesse de Vénus-Neptune). En accompagnant des glaneurs de pommes de terre dans un champ après la récolte, elle découvre que ces pauvres légumes sont strictement calibrés par la grande distribution : elles se doivent d’être aussi ovoïdes que possible et d’avoir une taille “normale”, ni trop grosse, ni trop petites. Toutes celles qui ne correspondent pas à ces critères sont impitoyablement plutonisées : chargées dans des bennes de camions, elles sont reversées dans les champs où elles ont vu le jour afin d’y pourrir… ou de devenir la nourriture gratuite des glaneurs qui viennent les ramasser.
R.E.T. | Posture | |
6 | du ‘R’ au ‘e’ | abaissement du geste : l’inclinaison, le penchant, le geste d’accueil, celui du coup de chapeau à la mousquetaire, du salut respectueux à la chinoise, de l’acceptation. |
5 | du ‘R’ au ‘t’ | effondrement, retournement du geste. Du haut à la base : la roue, la cabriole, la culbute. Marcher sur les mains. Se mettre à plat ventre. Faire basculer ou basculer. Jeter. |
7 | du ‘E’ au ‘e’ | centration ou obliquité, déplacement : progression linéaire, geste d’attaque, de projection devant, de lancer, de pousser, d’avancer. |
8 | du ‘E’ au ‘r’ | relèvement du geste : élévation du geste qui montre, qui indique le haut. Gestes ascensionnels et d’ouverture vers le haut. Exclamation gestuelle, surprise ravie, exhortation stimulante. |
0 | du ‘E’ au ‘t’ | affaissement du geste : geste d’abandon, de renoncement : lâcher, laisser tomber, mais aussi ramasser, arracher, jeter au sol, écraser, descendre, faire plier, presser, enfoncer. |
- | du ‘T’ au ‘r’ | geste du redressement de base : raidissement, érection, verticalisation, éruption. Émergence brutale. Réaction par la perpendiculaire, effet ressort ; bondir et rebondir, tirer vers le haut ; extraction. Dresser, ériger, surhausser. Invocation-évocation du très haut pour ordonner, avertir, s’investir. |
= | du ‘T’ au ‘e’ | geste de relèvement de base : lévitation, résurrection, flottement, hausse, soulèvement des foules, montée des haricots, émergence partielle, soutenir par en dessous, se laisser porter, décollement. |
; | du ‘T’ au ‘t’ | immobilisation du mouvement de base : nivellement. Aplanir, égaliser. Latéralisation. Joindre. Prosternation, sommeil couché. Ci-gît. Règle de base. Socle. Support fondamental. Balayer, polir. |
C’est ainsi qu’elle tombe sur la copine ‘t’ de la pendule sans aiguille : une pomme de terre en forme de cœur, dont elle tombe une fois encore immédiatement amoureuse — “Cette patate me va droit au cœur”, dit-elle — à tel point qu’elle entreprend de les collectionner et de les filmer avec humour et tendresse. En passant, elle en profite pour refiler le tuyau aux Restos du Cœur, qui montent alors une expédition de glanage à destination de tous ceux qui en ont gros sur la patate de vivre dans une société sans cœur qui les laisse crever de faim…
Comme quoi on peut avoir un “petit e” faible et un grand cœur fort, et même être capable de filmer avec une pudeur distanciée les sensations et émotions pour donner de la chair à ses documentaires, qui font toujours l’objet d’une recherche préalable sur le terrain même dans ses œuvres de fiction : “Le même travail qu’un journaliste mais sans son objectivité, avec les sensations, les émotions, en prime. Pour Sans toit ni loi, j’ai été souvent dans les gares après le départ du dernier train. Je regardais, j’écoutais.”
Zapping mercurien n° 3 : la gymnastique du R.E.T. À la fin de son article consacré à Jupiter-Saturne, Jean-Pierre Nicola avait proposé une symbolique posturale des planètes selon la représentation circulaire du R.E.T. (voir tableau ci-dessous). La description qu’il fait des postures de Mercure, Saturne et Pluton, les dominantes “petit t” d’Agnès Varda, correspond de manière flagrante à celles des glaneurs : on s’abaisse, on tombe de haut, on se penche. Rien à voir avec la superbe des postures ‘r’.
Son documentaire Les Glaneurs et la glaneuse s’adosse par ailleurs sur le tableau Les Glaneuses de Jean-François Millet, qui représente d’humbles paysannes courbées vers le sol. Selon l’État-Civil, le peintre est né le 04/10/1814 à 20 h 00 HO à Greville. Le thème érigé selon cette heure bien ronde met en valeur l’opposition de la Lune en Gémeaux à Neptune et Uranus sur la ligne d’horizon… mais si Millet était né une demi-heure plus tôt (ce qui n’est pas impossible, vu qu’à cette époque la précision horaire était faible, surtout dans les villages, et que les heures étaient le plus souvent arrondies à l’unité supérieure), Saturne en Capricorne serait angulaire au MC… ce qui collerait très bien avec les traits saillants de sa vie et de son œuvre marquée par un sobre et profond réalisme. Ses glaneuses comme ses orants de L’Angélus semblent en tout cas bien plus saturniens que lunaires…
Le Thème officiel de Millet :
À droite : Thème d’écliptique ; à gauche : Thème de domitude.
Le Thème corrigé de Millet :
À droite : Thème d’écliptique ; à gauche : Thème de domitude.
Jupiter-Mercure ou l’avocat des glaneurs
Zapping mercurien n° 4 : dans son film Les Glaneurs et la glaneuse, Varda s’est amusée à mettre en scène un avocat en robe de fonction au milieu d’un champ. Faut-il y voir une illustration du discret sextile d’un Mercure dominant à un Jupiter peu valorisé ? En tout cas c’est pour la cinéaste l’occasion d’un rappel à l’ordre : “Au titre du Droit de Glanage, le Code Pénal (article R 26) autorise, entre le lever et le coucher du soleil, le ramassage des fruits et légumes non ramassés dans les champs et les vergers, et des objets laissés dans la rue. Le Code Civil décrit également un certain nombre de biens disponibles à titre gratuit : épaves rejetées par la mer, objets trouvés… À quoi l’on pourrait ajouter les choses insaisissables et incoercibles telles que l’air, l’eau de mer, les pierres des montagnes ou les coquillages sur les plages. Mais ces biens à ‘faible transitivité’, incoercibles et insaisissables sont d’ores et déjà en voie de sortir du statut qui leur a été accordé (Res Nullius) pour entrer dans celui de Res Communis et de Patrimoine commun.
C’est sans doute par extension de ce statut particulier des Res Nullius que s’est institué la possibilité d’avoir accès à un verre d’eau gratuitement dans n’importe quel bar de France ou d’Italie. Cependant, des cafetiers se sont insurgés contre cette pratique qu’aucune loi ni décret ne rend obligatoire. Et de même, maraîchers et agriculteurs refusent parfois aux glaneurs le droit que le Code Pénal leur accorde, de récolter entre le lever et le coucher du soleil, les fruits et légumes laissés à l’abandon dans les champs.”
Pluton déchu de son rang de planète, le droit de glanage en danger… Troublante coïncidence, non ?
Admettons que Mercure, à la suite de Pluton, soit lui aussi déchu de son rang de planète. Le Thème natal d’Agnès Varda ressemblerait alors à l’image ci-contre.
Mais essayez alors de comprendre le fonctionnement de la cinéaste à partir de cette absence de “petit t”… “L’imagination est notre premier privilège. Inexplicable comme le hasard qui la provoque” (Luis Bunuel).
Article paru dans le Fil d’Ariana n° 28, octobre 2007.
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