Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique des deux Signes. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève un Signe. En combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Il est possible que votre Signe solaire ne soit pas dominant dans votre thème natal. On peut par exemple être né sous le Signe du Bélier, alors que le Signe le plus valorisé est le Taureau. Dans ce cas, il vous sera probablement difficile de vous reconnaître dans les interprétations qui vous sont proposées ici. Pour vous sentir concerné, il vous faudra vous reporter aux interprétations correspondant à votre Signe dominant. Pour déterminer quels Signes sont dominants dans votre thème natal, n’hésitez pas à visiter notre site et à réaliser votre mini-portrait astrologique gratuit grâce à notre logiciel Astrosoft.
Force d’inhibition bloquante chez le Cancer : le défenseur. On se protège de la surdose de stimuli extérieurs, délimite sa puissance, son territoire, son pouvoir, met une frontière entre soi et l’univers environnant. À l’intérieur de cette frontière, on explore ses acquis, inventorie ses richesses (mentales, affectives ou autres) accumulées en consolidant ses remparts protecteurs. On défend son cocon, son fief, son abri, sa communauté de base. On y est confronté à soi-même : problèmes d’auto-estime, de narcissisme ou de subjectivité.
Force d’inhibition différentielle chez le Scorpion : l’opposant. On perçoit avant tout ce qui distingue, différencie, sépare êtres, objets, sentiments ou idées : on dissèque, on discrimine, on coupe les cheveux en quatre, on refuse les associations ou ressemblances trop faciles. On accentue systématiquement ce qui oppose et sépare : chercher la petite bête, jeter de l’huile sur le feu, approfondir les fossés, se démarquer à tout bout de champ, provoquer les ruptures, agrandir les plaies, accentuer les contrastes.
Induction négative chez le Scorpion : le perspicace. L’excitation associative se concentre sur un champ restreint : alliances sectaires, esprit de chapelle, mafia, liens étroits, serments exigeants, unions exclusives et fermées, emboîtements rigoureux. Polarisation sur les détails les plus infimes, sur les défauts d’un contrat ; intense perception du temps : moment crucial, instant historique.
Lenteur d’excitation chez le Cancer : la tortue. L’excitation (l’action) est lente, continue, progressive, persévérante : on construit pas à pas, on organise systématiquement, on est patient, on s’accroche, on sait attendre. L’ouverture vers le monde extérieur est maîtrisée : il faut qu’elle soit efficace. Souci d’organisation et de contrôle d’un milieu clos, self-control ou autorité tutélaire. Comportements rituels, répétitifs : habitudes, routines donnant un cadre solide aux actes, pensées et émotions. Persistance des souvenirs, traditions, garde-fous régulateurs.
Vitesse d’inhibition chez le Scorpion : le rusé. Le Scorpion est un inhibé aux systèmes de défense ultra-rapides : c’est un as du gymkhana. Malin, fin, rusé, habile, il se faufile entre les mailles des filets, zigzague entre les obstacles. Sa pensée saisit promptement les arrière-plans du fonctionnement des êtres et choses. Il sait avec brio manier promesses évasives et menaces circonstanciées, toujours prêt à botter en touche dès que les circonstances l’exigent, ferme sur le fond et très souple sur la forme.
Sens des ensembles chez le Cancer : le patrimoine. En phase Gémeaux, nous étions en présence d’un ensemble qui accueillait de plus en plus d’éléments (croissance et domination absolue du diurne). En Cancer, le monde diurne domine toujours absolument, mais il décroît : il n’y a plus rien à accueillir, il faut désormais intégrer. Il s’agit ici d’une synthèse en milieu clos : le lieu du plus grand contenu. On rassemble dans un même cadre limitatif, sous une même houlette. Conserver une mémoire exhaustive, vivre pleinement toutes les facettes de son monde intérieur et le défendre contre toute extériorité. Maintenir avec constance une multitude de projets. Sens de la cohérence interne et de l’homogénéité.
Sens des dosages chez le Scorpion : le double-jeu. On passe du Sens des contraires au Sens des ensembles : il faut doser subtilement le goût des contrastes aigus et l’unité des conduites. L’associativité concentrée demande d’unir dans une seule optique deux choses opposées, alors que l’inhibition différentielle maintient les antagonismes. C’est l’univers du double-jeu : on dialogue avec l’adversaire pour mieux le combattre et l’amener sur son terrain ; on fait un pacte avec le diable pour faire triompher le bien. On se situe sur les charnières, les lignes de fracture, propices aux double-jeux sournois. On s’associe étroitement avec son rival pour mieux le ligoter.
Faiblesse d’excitation associative chez le Cancer : le pantouflard. Il ne veut pas ou ne peut pas s’associer à autrui, au monde extérieur, se replie frileusement à l’intérieur de son cocon protecteur, rend impossible tout contact, coupe les ponts, supprime les terrains de rencontre. Il pantoufle, s’abandonne à l’indolence, au laisser-aller, à la nonchalance. Il est ours, asociable, ermite, cultive l’esprit de clocher, refuse de comprendre des points de vue différents du sien. Il fonctionne en circuit fermé, en s’auto-intoxiquant avec ses propres pensées ou émotions.
Faiblesse d’excitation débloquante chez le Scorpion : le prisonnier. Enfermé dans la cellule de sa singularité, on ne sait plus sortir de soi, de ses limites, s’affranchir, se surpasser. On stagne dans le marasme, on patauge dans le bourbier, s’enfonce dans les marécages. Pourrissement, ghetto, cadre oppressant, condamnation à perpétuité, prisonnier de la fatalité. Pour rester soi malgré tout, on s’attache à ses miasmes, échecs, turpitudes, on se fait encore plus négatif qu’on est en tournant en rond dans la prison de sa singularité.
Vitesse d’inhibition inadaptée chez le Cancer : l’alarmiste. Les réactions d’inhibition sont vives mais inadaptées à la situation : on s’esquive devant des dangers imaginaires, on a des réactions de défense inopportunes, prématurées, on adopte la politique de l’autruche. On craint, on s’affole, on s’angoisse pour un rien. On panique au sujet de l’intrusion d’éléments étrangers au cocon ; le monde externe est systématiquement considéré comme hostile. Les discriminations opèrent à vide : doutes phobiques, choix impossibles, spéculations à propos de n’importe quoi.
Lenteur d’excitation inadaptée chez le Scorpion : le vampire. Persistance d’images obsédantes, de besoin d’organiser et de contrôler en milieu clos : on se sent investi de pouvoirs magiques, uniques, secrets, on tire puissance de sa fixité immuable, de sa subjectivité intolérante, de ses oppositions systématiques, aussi stériles qu’orgueilleuses. On tire les ficelles dans l’ombre, en parasitant, en vivant aux dépens de la peine d’autrui, sans vergogne, dans un cynique esprit dominateur.
Phase ultraparadoxale chez le Cancer : le capharnaüm. La perte de différenciation des antagonismes atteint ici le sens des frontières : est-on dedans ou dehors ? Frontières incertaines. Casanier, on rêve d’aventures. Aventureux ou bohème, on rêve d’un nid douillet. Le réel et l’imaginaire, le subjectif et l’objectif se surimpressionnent et se mélangent. On s’émeut de ses émotions, pense à ses pensées en circuit fermé. Tout s’agglomère en milieu clos : capharnaüm, bric-à-brac hétéroclite, entassement de pensées, rêves ou émotions en pièces détachées, sans aucun lien entre eux, sans fil conducteur. Identification à ce qui protège : famille, lieu, autorité, et réflexes de crainte ou de fuite devant les propositions de coopération, de mains tendues.
Phase paradoxale chez le Scorpion : le magouilleur. Perdant le sens des intensités, le Scorpion réagit fortement à des signaux faibles. Son esprit discriminateur s’intéressera donc avant tout au mystérieux, au caché, au secret — réel ou de pacotille, peu importe. Curiosité forcenée à l’égard du marginal, du sous-jacent, recherche d’une domination insensée sur autrui en donnant l’impression qu’on en sait long sur ce que les autres ignorent : suggestions, menaces voilées, chantages, propagande insidieuse. Excès de négativisme : dramatiser, noircir le tableau, pessimisme systématique, oiseau de mauvaise augure, etc. Excès de magouille : on veut gagner sur tous les tableaux en manipulant à outrance les cartes et leurs dessous.
Le petit livre du Cancer
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49 pages. Illustrations en couleur.
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