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Mercure astronomique

L’orbite de Mercure est très excentrique : son périhélie ne se situe qu’à 46 million de km du Soleil alors que son aphélie est à 70 millions de km. Jusqu’en 1962 les astronomes pensaient que le “jour” (la période de rotation) de Mercure était le même que son “année” (la période de révolution). On pensait donc que Mercure présentait toujours la même face au Soleil comme la Lune le fait avec la Terre. Mais en 1965, des observations effectuées par radar doppler révélèrent que la période de rotation de Mercure est en fait égale aux deux tiers de sa période de révolution autour du Soleil.

Mercure occupe la première orbite autour du Soleil et est la 2e planète la plus petite du système solaire.

Dans la mythologie romaine, Mercure est le Dieu du commerce, l’équivalent du Dieu grec Hermes, le messager des Dieux. Mercure doit probablement son nom au fait qu’elle se déplace très rapidement dans le ciel. Mercure est connue depuis au moins l’époque Sumérienne (3e millénaire avant J.-C.). Les Grecs lui donnèrent le nom d’Apollon pour son apparition en tant qu’étoile du matin et Hermès pour l’étoile du soir. Cependant, les astronomes grecs savaient que les deux noms correspondaient au même astre.

L’orbite de Mercure est très excentrique : son périhélie ne se situe qu’à 46 million de km du Soleil alors que son aphélie est à 70 millions de km. Jusqu’en 1962 les astronomes pensaient que le “jour” (la période de rotation) de Mercure était le même que son “année” (la période de révolution). On pensait donc que Mercure présentait toujours la même face au Soleil comme la Lune le fait avec la Terre. Mais en 1965, des observations effectuées par radar doppler révélèrent que la période de rotation de Mercure est en fait égale aux deux tiers de sa période de révolution autour du Soleil.

Cette très lente rotation est due à la forme allongée de l’orbite de Mercure autour du Soleil. Proche du Soleil, la force de marée augmente et accélère la rotation mais à ce moment, l’interaction rotation/révolution ralentit la course sur l’orbite et rétablit le rapport initial de deux tiers. Ce phénomène est appelé “effet de résonance”. Cet effet produit un évènement unique dans le système solaire : le jour solaire mercurien dure deux années mercuriennes.

Les variations de température sur Mercure, allant de −180 °C à 430 °C, sont les plus extrêmes du système solaire. En comparaison, la température sur Vénus est légèrement plus élevée mais elle est aussi beaucoup plus stable.

Mercure est en de nombreux points similaire à la Lune : sa surface très ancienne est en effet parsemée de cratères. La planète n’a pas d’atmosphère et n’a pas de plaques tectoniques. D’un autre côté, Mercure est plus dense que la Lune (5,43 g/cm3 contre 3,34). Mercure est en effet le deuxième corps le plus dense du système solaire, après la Terre. Cela indique que le noyau dense en fer de Mercure est relativement plus gros que celui de la Terre, constituant d’ailleurs probablement la majeure partie de l’intérieur de la planète. Par conséquent Mercure ne possède qu’un mince manteau de silicate et de croûte. La taille du noyau ferreux de Mercure est comprise entre 1800 et 1900 km, celle de la coquille externe de silicate (analogue au manteau et à la croûte terrestre) n’étant que de 500 km environ. Néanmoins une partie du noyau doit probablement être liquide. Mercure possède un léger champ magnétique dont la force n’excède pas 1 % de celui de la Terre. Mercure ne possède pas de satellite connu.

Mercure est parfois visible avec des jumelles ou même à l’œil nu, mais elle est toujours très proche du Soleil et difficile à observer dans la pénombre.

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ La fonction mercurienne ‘tR’ (transcendance de la Représentation)
▶ Profil psychologique du Mercurien
▶ Stade mercurien (de 1 à 3 mois) : l’âge de la communication
▶ L’Esprit Mercure de C.G. Jung : une leçon de symbolisme
▶ Soleil-Mercure-Vénus : Représentation extensive
▶ Mercure-Saturne-Pluton : transcendance intensive


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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