Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique de la fonction planétaire. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève une fonction planétaire. Il n’y a pas de recette. En vous aidant du R.E.T. et de la Théorie des âges et en combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Généralement : de l’unique au multiple : Multiplication, diffusion, déploiement maximal des normes, codes, concepts, théories, modèles, buts, projets, images, principes, symboles ou bien désacralisation, émiettement, remise en question, interrogation profonde de ceux-ci. L’énigme, la signification cachée des signes. Saisie de l’universel dans le particulier. De l’ici au lointain : attirance vers l’ailleurs ou l’abstrait. Du connu à l’inconnu : ouverture à l’incertain, à l’imprévisible, à l’inévident. Les hypothèses, et la prospective que contiennent les modèles. Les multiples facettes d’une conception unique.
Psychologiquement : Être en état d’attente détendue, de curiosité décontractée, avoir spontanément l’esprit de découverte, d’ouverture à l’inconnu. Saisir les idées abstraites que recèlent mots et images. Savoir ouvrir des espaces de communication tous azimuts. Faire preuve d’imagination prospective et de fantaisie, savoir s’amuser d’un rien. Multiplier les points de vues et les rencontres gratuites, hasardeuses, non-impliquantes. Saisir l’universel dans le particulier, savoir s’échapper ou se distraire d’une opinion dominante. Garder une légèreté d’esprit qui empêche de se prendre au sérieux. Être a priori disponible pour la nouveauté, l’inédit.
Les caractéristiques positives de la fonction mercurienne sont la sociabilité spontanée (trio Représentation extensive dont font aussi partie Soleil et Vénus) et l’esprit critique (trio transcendance intensive dont font aussi partie Saturne et Pluton).
Le mercurien est un sociable tous azimuts, avide de rencontres variées, de contacts multiples, toujours prêt à engager le dialogue avec autrui pour le simple plaisir de communiquer. D’emblée, les gens l’intéressent dans leur diversité et il suffit qu’il décèle le moindre signe favorisant la mise en relation pour que sa curiosité humaine soit mise en éveil. Ludique, détendu, mobile, disponible, parfois insaisissable dans ses esquives et ses pirouettes, il tient à demeurer libre d’amorcer la conversation et de s’en démettre quand cela lui chante, à ne se sentir lié à rien ni à personne. Au fond, s’il aime bavarder et communiquer, il le fait par jeu, pour voir, sans jamais s’impliquer véritablement dans ses discours, en évitant de se prendre au sérieux. Foncièrement ouvert à autrui, n’ayant rien à prouver ni à démontrer, il multiplie à l’infini les facettes de son propre personnage et se fait un devoir d’être toujours changeant, prêt à accueillir avec joie, curiosité et intérêt de nouveaux points de vue, à se faire de nouvelles relations.
Le mercurien est spontanément ouvert à l’inconnu et à l’imprévisible. Méfiant vis-à-vis des certitudes définitives, des théories admises, des principes soit-disant sacrés, des habitudes de pensée, il sait que la vérité est multiple et qu’il faut toujours aller la chercher au-delà des apparences, en traquant les moindres indices qui peuvent le mettre sur sa piste. Pour lui toute explication qui se veut unique est obligatoirement insatisfaisante et il ne se prive pas de critiquer ou tourner en dérision ceux qui prétendent avoir tout compris. Son immense et insatiable curiosité l’incite à multiplier ses centres d’intérêt, ses domaines de découverte pour éviter que sa pensée ne se fige dans la routine du trop connu, du trop rabâché. Il peut à l’occasion se montrer ironique, caustique, moqueur : c’est pour lui une manière de maintenir sa distance à l’égard de l’excès de sérieux. Il sait conserver un grand recul par rapport à toutes ses implications et préserver sa liberté de changer d’avis, de modifier sa façon de penser à tout moment.
En négatif, le mercurien manque profondément d’expérience, d’enracinement dans le vécu, dans les réalités tangibles de l’existence. Il échafaude mille projets fantaisistes et irréalistes, sans prendre en compte les contingentes présentes, sans se soucier des opportunités et obstacles que présentent les situations concrètes. Spectateur amusé, inconséquent et bavard d’un univers qu’il considère comme un théâtre divertissant, il rechigne à se confronter avec le monde extérieur dans un corps-à-corps, à prendre les choses en mains, à lutter pour organiser pragmatiquement son existence. À la construction du stable, du durable et du solide, il préfère ses fables, ses idées saugrenues et inefficaces.
En positif, le mercurien sait garder son esprit intact du matérialisme, des pesanteurs gestionnaires, des luttes agressives pour la survie, de la balourdise du bon sens commun qu’il ne se prive pas de ridiculiser. Quels que soient les faits, il entend se garder la possibilité d’imaginer, sans restriction aucune, tous les possibles.
En négatif, le mercurien est si totalement ouvert aux sollicitations du monde extérieur, à tout ce qui excite sa curiosité, si dépendant de ses envies de rencontres, il s’y disperse avec une telle irrépressible ardeur qu’il en devient incapable d’imposer les exigences de son moi profond, d’être à l’écoute de ses états d’âme, de se soustraire fondamentalement à toute influence. S’il ne sent pas d’emblée que les autres sont disponibles à son égard, prêts à l’écouter et lui répondre, il devient comme incapable d’exprimer ce qui fait sa singularité individuelle, son authenticité d’être profonde. Suggestible et influençable, il tire trop ses informations du monde extérieur et pas assez de lui-même.
En positif, le mercurien possède au plus haut point l’art de ne pas prendre au sérieux les faux prophètes et les inspirés mégalomanes. Loin d’avoir l’orgueilleuse, réfractaire et délirante certitude que la vérité ne saurait jaillir que des tréfonds de son être, il est disponible à tout apport extérieur permettant d’enrichir ses connaissances.
En négatif, le mercurien manque de convictions bien arrêtées, de principes clairs, de volonté de réussir. Velléitaire, incertain, dispersé, instable, il éprouve les plus extrêmes difficultés à prendre des décisions fermes et définitives, hésite à s’engager, à s’impliquer dans un but, un projet, une ambition qui demande une organisation systématique et une détermination sans faille. Il musarde, papillonne, se perd en conjectures inutiles ou écoute, jusqu’à s’en étourdir, les différents sons de cloche là où il faudrait trier, choisir, imposer ou s’imposer un itinéraire, une discipline, des contraintes, des obligations. Il pêche par excès de désinvolture, d’inconséquence, de légèreté, de sans-gêne.
En positif, le mercurien est rétif à toute forme d’embrigadement, de pensée unique. Les ambitions sociales dévorantes auxquels certains sont prêts à tout sacrifier, le besoin d’être un modèle à suivre et un exemple à imiter ne le concernent en rien. Il sait mieux que personne qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
En négatif, le mercurien se désintéresse à l’excès des êtres dans leur dimension charnelle, vivante, palpable, au point de paraître souvent insensible, indifférent, désincarné, incapable d’émotion, d’affection ou de sentiment. Il a tendance à s’esquiver ou essayer de s’en tirer par de pitoyables pirouettes dès qu’il est confronté à des situations trop saturées d’affects. Il a du mal à laisser s’épancher son cœur et au fond ne s’attache viscéralement à rien ni à personne : les autres ne sont pour lui que des interlocuteurs provisoires et quasi-abstraits, et non des êtres de chair et de sang qui jouissent, souffrent, partagent des désirs et des émotions vibrantes. Rien ne paraît toucher ce touche-à-tout…
En positif, le mercurien sait sagement garder, vis-à-vis de tout pathos affectif, une distance ironique ou ludique. Il préfère les jeux aérés de l’esprit aux moiteurs des désirs charnels. En ne s’attachant à personne, il laisse à chacun son entière liberté. Il sait mieux que d’autres dépouiller ses rapports humains de toute pulsion libidineuse.
La fonction planétaire inverse est la fonction uranienne.
▶ Référentiel Sujet-Excitabilité : Passage d’un haut à un bas niveau d’énergie.
▶ Référentiel Objet-Signal : Passage du simple au complexe.
▶ Référentiel Relation-Communication : Transcendance de la Représentation.
▶ Référentiel Intégration-Symbole : Passage de l’Unique au Multiple
▶ La fonction mercurienne ‘tR’ (transcendance de la Représentation)
▶ Profil psychologique du Mercurien
▶ Stade mercurien (de 1 à 3 mois) : l’âge de la communication
▶ Soleil-Mercure-Vénus : Représentation extensive
▶ Mercure-Saturne-Pluton : transcendance intensive
▶ Dès deux mois, le réseau du langage est en marche
▶ L’Esprit Mercure de C.G. Jung : une leçon de symbolisme
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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