Dans un courrier adressé à Alain de Chivré suite à mon article sur C.G. Jung et l’astrologie conditionaliste paru dans la Lettre des Astrologues, André Barbault feint de “découvrir” que Jean-Pierre Nicola serait passé “en quelque sorte de l’astrologie pavlovienne à l’astrologie jungienne” et trouve que cela lui fait “quand même bien plaisir d’assister à un tel rapprochement, le Signe prenant place à côté du signal”.
Cette découverte subite et tardive est un peu étrange, étant donné que le tableau des correspondances entre types jungiens et Signes zodiacaux qui accompagnait mon article n’était jamais qu’une mise en forme systématique des corrélations exposées par Jean-Pierre Nicola dans La Condition solaire, premier ouvrage conditionaliste paru en 1964.
On est ainsi amené à poser l’alternative suivante : ou bien André Barbault n’a jamais lu ce livre, et il ne peut pas plus taxer l’astrologie conditionaliste d’être “pavlovienne” que “jungienne”. Ou bien il l’a lu il y a 40 ans, et il est impossible qu’il “découvre” seulement maintenant les références aux typologies de Jung qu’il contient. La deuxième hypothèse étant la plus probable, on peut alors se demander s’il n’a pas eu une lecture extrêmement sélective de ce livre, n’en retenant que le “Signal-Pavlov” sans voir le “Symbole-Jung”. Il faudrait qu’il explique le pourquoi de cette volontaire ou involontaire cécité, le débat serait ainsi plus clair.
Ceci dit, l’approche conditionaliste de l’astrologie n’est pas plus “pavlovienne” que “jungienne” et elle n’a pas évolué de l’un à l’autre, puisque les références à ces deux chercheurs se trouvaient dès le début du conditionalisme. Ce n’est pas être “pavlovien” que de constater l’existence de comportements excitables ou inhibés, de tempéraments rapides ou lents, pas plus que ce n’est être “jungien” que de constater que les hommes ont des sensations, des sentiments, des pensées et des intuitions introvertis ou extravertis.
Pavlov a découvert les lois fondamentales de l’activité nerveuse. Il n’en est pas pour autant le responsable ou le propriétaire, et chacun est libre de se référer à ces lois sans pour autant être “pavlovien”, tout comme chacun peut expérimenter les effets de la gravité sous un pommier sans avoir à se déclarer “newtonien”. Ces lois découvertes font partie de notre savoir collectif et chacun peut y faire référence sans pour autant être inféodé aux individus qui les ont trouvées.
Dans mon dernier article consacré aux relations entre la pensée jungienne et l’astrologie en général, et son approche conditionaliste en particulier, j’ai publié un tableau résumant les correspondances que Jean-Pierre Nicola a établies entre la typologie caractérologique de Jung et les Signes du zodiaque conditionaliste. J’avais pris soin de souligner que ce n’étaient que des correspondances relatives, et non des identifications absolues. Afin que cela soit bien clair, je répète ce que j’avais écrit :
“Évidemment, comme le souligne Nicola, ‘Il ne faut pas identifier les deux systèmes. Le mécanisme nerveux sous-tend plusieurs manifestations psychologiques ou intellectives, il concerne l’être dans sa totalité et touche toutes les fonctions’. Cela d’autant plus que, vus d’un point de vue strictement astrologique, il paraît évident que les types jungiens amalgament les significations zodiacales et planétaires.”
Fonction adaptée | Fonction inadaptée | |||
E | • Force d’excitation • Vitesse d’excitation • Sens des contraires |
Sensation extravertie polarisée |
• faiblesse d’inhibition • inertie d’inhibition • phase égalitaire |
Intuition introvertie polarisée |
R | • Force d’inhibition • Vitesse d’excitation • Sens des dosages |
Sensation introvertie |
• faiblesse d’excitation • inertie d’inhibition • phase paradoxale |
Intuition extravertie |
T | • Force d’excitation • Vitesse d’excitation • Sens des ensembles |
Sensation extravertie diffuse |
• faiblesse d’inhibition • inertie d’inhibition • phase ultraparadoxale |
Intuition introvertie diffuse |
Y | • Force d’inhibition • Lenteur d’excitation • Sens des ensembles |
Sentiment introverti diffus |
• faiblesse d’excitation • labilité d’inhibition • phase ultraparadoxale |
Pensée extravertie diffuse |
U | • Force d’excitation • Lenteur d’excitation • Sens des dosages |
Sentiment extraverti |
• faiblesse d’inhibition • labilité d’inhibition • phase paradoxale |
Pensée introvertie |
I | • Force d’inhibition • Lenteur d’excitation • Sens des contraires |
Sentiment introverti polarisé |
• faiblesse d’excitation • labilité d’inhibition • phase égalitaire |
Pensée extravertie polarisée |
O | • Force d’excitation • Vitesse d’inhibition • Sens des contraires |
Pensée extravertie polarisée |
• faiblesse d’inhibition • inertie d’excitation • phase égalitaire |
Sentiment introverti polarisé |
P | • Force d’inhibition • Vitesse d’inhibition • Sens des dosages |
Pensée introvertie |
• faiblesse d’excitation • inertie d’excitation • phase paradoxale |
Sentiment extraverti |
M | • Force d’excitation • Vitesse d’inhibition • Sens des ensembles |
Pensée extravertie diffuse |
• faiblesse d’inhibition • inertie d’excitation • phase ultraparadoxale |
Sentiment introverti diffus |
} | • Force d’inhibition • Lenteur d’inhibition • Sens des ensembles |
Intuition introvertie diffuse |
• faiblesse d’excitation • labilité d’excitation • phase ultraparadoxale |
Sensation extravertie diffuse |
Q | • Force d’excitation • Lenteur d’inhibition • Sens des dosages |
Intuition extravertie |
• faiblesse d’inhibition • labilité d’excitation • phase paradoxale |
Sensation introvertie |
W | • Force d’inhibition • Lenteur d’inhibition • Sens des contraires |
Intuition introvertie polarisée |
• faiblesse d’excitation • labilité d’excitation • phase égalitaire |
Sensation extravertie polarisée |
Pour que cette non-identité absolue entre les deux systèmes soit encore plus claire, voici une autre citation de Jean-Pierre Nicola extraite de La Condition solaire : “Le rapprochement proposé ici signale les affinités éventuelles” (c’est moi qui souligne), “les attirances électives entre une fonction et un mécanisme (je dirais aujourd’hui, un processus). Par exemple, pour la fonction Sensation la Vitesse d’excitation (des Signes de printemps) est idéale. La fonction Sentiment appelle plutôt la Lenteur d’excitation (des Signes d’été). À la fonction Pensée souhaitons la mobilité (Vitesse) de l’inhibition (des Signes d’automne). Le rapprochement Intuition-Lenteur d’inhibition (des Signes d’hiver) paraît discutable parce qu’on appelle ‘intuitions’ une série de phénomènes confondus avec les signaux de l’instinct ou du sentiment. L’intuition, la vraie, ne peut venir qu’après le déroulement complet du cycle (donc, dernière quarte).”
Ceci étant précisé, il peut sembler réducteur et arbitraire de s’en tenir aux “affinités éventuelles” entre typologie jungienne et Signes du zodiaque. À juste titre, André Barbault avait rappelé la primauté du planétaire sur le zodiacal dans son article sur La typologie jungienne paru en 1988 dans le n° 82 de la revue L’Astrologue. Voici ce qu’il écrivait : “L’errance que nous avons vu se maintenir au long de cette quête de corrélations de typologie jungienne, résulte aussi d’un choix malheureux, malheureusement encore dominant dans la pratique d’aujourd’hui : l’adoption d’une ‘astrologie zodiacale’ au détriment de la traditionnelle astrologie planétaire”.
Sur ce point précis, et sur aucun autre, je suis parfaitement d’accord avec lui (je le cite à nouveau) : “c’est la planète en soi qui est le premier mobile. Le phénomène astrologique passe d’abord par sa nature intrinsèque. Cet état initial ne peut pas être oublié dans les mouvances de ses positions diverses” dans les Signes. Au nom de la primauté du planétaire sur le zodiacal, on peut donc légitimement critiquer l’attribution des types jungiens au seul zodiaque… sauf si on feint d’oublier que La Condition solaire est un livre principalement consacré au zodiaque. Une précision de taille, qui fait perdre beaucoup de légitimité à cette critique.
Dans son courrier, André Barbault écrivait qu’il voulait “croire qu’il y aura une suite — fût-ce au minimum la présentation d’un seul cas de notabilité connue ou célébrité vérifiable pour chacun des douze Signes pour justifier cette intervention”. Je me propose, non pas d’accéder à sa demande, mais de faire encore mieux : essayer d’établir des corrélations entre la typologie jungienne et les fonctions planétaires.
Commençons par la seconde opération. Elle est délicate à mener. En effet, les huit “types” de base jungiens (obtenus en combinant Sensation, Sentiment, Pensée et Intuition à l’extraversion et l’introversion) ne peuvent pas être systématiquement appariés aux dix fonctions planétaires, d’une part pour une raison numérique (étant donné que 10 − 8 = 2, il “manquerait” deux “types” jungiens pour couvrir l’éventail planétaire), et d’autre part, et plus profondément, il apparaît que chacun des “types” jungiens correspond à plusieurs fonctions planétaires, et que les différentes caractéristiques de chaque fonction planétaire paraissent relever de différents types jungiens, et celà sans oublier que les “types” jungiens amalgament significations planétaires et zodiacales.
Le tableau ci-dessous récapitule les “familles planétaires” définies par le système R.E.T..
Représentation extensive (sociabilité spontanée) |
365 |
Existence extensive (sens du concret) |
870 |
Transcendance extensive (imaginaire prospectif) |
-=; |
représentation intensive (autorité manifeste) |
38- |
existence intensive (sensorialité intense) |
67= |
transcendance intensive (esprit critique) |
50; |
Lune (homogénéité) |
4 |
Les deux systèmes ne sont donc pas homologues, équivalents, réductibles l’un à l’autre. Ils décrivent le fonctionnement humain selon des optiques différentes, même si on constate des points de similitude dans ces descriptions. Le tableau ci-dessous, que j’ai réalisé, propose un système de correspondances entre fonctions jungiennes et fonctions planétaires. Ce n’est ni un dogme ni une Bible, juste une hypothèse de travail.
Sensation extravertie |
Sensation introvertie |
Sentiment extraverti |
Sentiment introverti |
678 | 67=4 | 6=8 | 6=0 |
Pensée extravertie |
Pensée introvertie |
Intuition extravertie |
Intuition introvertie |
538 | 0;- | 5-; | =;4 |
Avant de tenter de justifier ces correspondances, je pense qu’il est nécessaire de rappeler les principales caractéristiques psychologiques des fonctions jungiennes. Les textes qui les décrivent sont tirés de l’excellent ABC de la psychologie jungienne écrit par Carole Sédillot (Éd. Grancher).
▶ Fonction sensation extravertie : “Positivement, ce type montre un sens concret et pragmatique très développé. Il a la réputation d’être raisonnable car il aborde la vie d’une manière structurée et organisée. On peut penser qu’il est équilibré car il ne se laisse pas facilement déstabiliser, arrimé qu’il est à ses convictions. Il sait parfaitement s’adapter aux circonstances. Il aime les plaisirs de l’existence et n’hésite pas à en profiter. En négatif, ce jouisseur peut devenir désagréable et grossier, manquant de finesse et d’élégance. Il a beaucoup de mal à se priver et vit très mal les frustrations. Son attachement à l’objet le conduit à en être tyrannique ou dépendant et à manifester un comportement jaloux et possessif.”
Cette description semble relever d’une dominante Vénus-Mars-Jupiter. Le duo Vénus-Mars correspond au côté “jouisseur de l’immédiat”, attaché aux plaisirs de l’existence de ce “type”. Le duo Mars-Jupiter correspond à son côté réaliste, organisé et pragmatique.
Astrologie conditionaliste : ce type recouvre à la fois les familles “existence intensive” (Vénus-Mars-Neptune) et “Existence extensive” (Mars-Jupiter-Saturne). Neptune et Saturne sont exclus : la Sensation extravertie ne correspond guère au pôle “intuitif” de la fonction neptunienne (niveau-source “Transcendance” dans le système R.E.T.), et à la froide et cérébrale distance saturnienne (niveau-but “transcendance” dans le système R.E.T.).
▶ Fonction sensation introvertie : “Favorablement, cette fonction irrationnelle se laisse guider par les événements en qui elle a confiance. L’individu sent, sans pouvoir l’expliquer, que c’est bien pour lui. Il oriente ses choix et ses décisions d’après l’intensité de la participation sensitive subjective, déclenchée par son intérêt pour l’objet. Il se montre particulièrement sensible, ému et touché par les objets, les sons, les couleurs, les odeurs… D’une façon problématique le rapport entre la sensation et l’objet se manifeste d’une manière totalement arbitraire, suggérant une attitude perçue comme incohérente parce que motivée par des éléments échappant à la logique du monde extérieur. L’action peut se trouver bloquée, créant une panique qui tétanise l’individu.”
Cette description semble relever d’une dominante Lune-Vénus-Neptune. La Lune correspond au côté plastique, réceptif, se laissant porter par les événements. Le duo Vénus-Neptune correspond à la sensorialité intense de ce type.
Astrologie conditionaliste : ce type relève, en sus de la Lune (homogénéité, réceptivité, rêverie) de la famille “existence intensive” (Vénus-Mars-Neptune). Mars semble exclu : la Sensation extravertie ne correspond guère au côté actif et réaliste de la fonction marsienne (niveaux-source et but “Existence” dans le système R.E.T.).
▶ Fonction sentiment extraverti : “Dans sa perspective positive, ce type est très recherché car il manifeste facilement et partage volontiers ses élans. Très à l’aise dans le monde social dont il a besoin, il sait être à l’écoute et disponible, sa qualité d’empathie étant un de ses meilleurs atouts. Il se sent généralement en accord avec les valeurs qu’on lui a enseignées et les respecte. Pénalisée et refoulée, cette fonction débouche sur un comportement factice et égocentrique. Mal définis et par conséquent mal dirigés, les sentiments deviennent superficiels et artificiels.”
Cette description semble relever d’une dominante Vénus-Soleil-Jupiter. Vénus correspond au côté séducteur, sentimental, empathique, réagissant aux plaisirs et déplaisirs. Le duo Soleil-Jupiter correspond à l’intense besoin de reconnaissance de ce type, ainsi qu’à la fonction d’évaluation personnelle de la fonction sentiment.
Astrologie conditionaliste : ce type recouvre à la fois les familles “représentation intensive” (Soleil-Jupiter-Uranus : l’affirmation spectaculaire, le respect des règles et normes) et “Représentation extensive” (Soleil-Mercure-Vénus : la sociabilité spontanée, le besoin d’être immédiatement reconnu). Uranus et Mercure sont exclus : le Sentiment extraverti ne correspond guère au côté cérébral-rigoureux de la fonction uranienne, ni au côté ludique, désinvolte et papillonnant de Mercure.
▶ Fonction sentiment introverti : “En positif, ce type possède le sens du secret et manifeste un grand respect à l’égard d’autrui et de ses valeurs personnelles. Réservé et pudique, l’individu se montre extrêmement sélectif quant au choix de ses amis et de ses amours, la confiance étant un paramètre indispensable à la construction de toutes formes de relations. Il est par nature réservé et silencieux. Quand elle se trouve en difficulté, cette fonction refoule les sentiments, bloque ses émotions et réagit par des sautes d’humeur avec susceptibilité. Silence, repli et frustration envahissent les éléments du Moi débouchant sur la solitude et l’incompréhension.”
Cette description semble relever d’une dominante Vénus-Neptune-Saturne. Vénus correspond au côté affectif, sentimental. Allié à Vénus, le duo Neptune-Saturne correspond au côté secret, énigmatique, ondoyant et complexe, subtil et réservé de ce “type”.
Astrologie conditionaliste : ce type ne recouvre qu’une famille du système R.E.T. : l’“existence intensive” (Vénus-Mars-Neptune), associée à Saturne, planète d’introspection et d’intériorisation. Le duo Vénus-Neptune correspond à la subtilité nuancée des sentiments ; Mars semble exclu de la fonction Sentiment introverti : sa réactivité “à bout portant” s’en accommode mal. Le duo Vénus-Saturne va dans le sens de la fidélité sentimentale (approfondissement des attachements) ou du refoulement des sentiments.
▶ Fonction pensée extravertie : “En positif l’art de convaincre se situe dans l’habileté et la faculté à trouver le bon mot, le ton juste et à évaluer le moment propice à la formation de l’opinion pour la partager avec autrui dans l’espoir d’y trouver adhésion et approbation. Le besoin de communiquer et de transmettre passe par la nécessité d’une compréhension mutuelle des données et valeurs échangées. L’individu se dirige selon des règles de conduite rigoureuses. D’une manière problématique, l’idée se trouble et se dérobe à la pensée extravertie qui manque de contrôle et de sélectivité. Encombré, le mental s’agite et a du mal à coordonner les renseignements qui se bousculent, engendrant incohérence et manque de discernement dans les décisions et prises de position.”
Cette description semble relever d’une dominante Soleil-Mercure-Jupiter. Le duo Soleil-Mercure correspond au côté sociable, communicatif, doué pour jouer avec le langage et pour diffuser souplement ses idées et conceptions. Jupiter rend compte des valeurs à échanger et des règles de conduite rigoureuses. Notons que deux des planètes correspondant à la Pensée extravertie (Soleil et Jupiter) correspondent aussi au Sentiment extraverti. Vu du côté de l’astrologie, ce qui différencierait la Pensée extravertie du Sentiment extraverti ne compterait donc que pour un tiers : Mercure pour la première fonction, Vénus pour la seconde… ce qui revient à s’interroger sur l’attribution de Soleil-Jupiter à ces deux fonctions jungiennes. Si l’on n’a pas les outils conditionalistes, elle ne peut être justifiée que par le côté “cérébral” de Mercure pour la fonction Pensée et pour le côté Sentimental de Vénus pour la fonction Sentiment.
Astrologie conditionaliste : ce type recouvre… comme pour la fonction Sentiment extraverti à la fois les familles “représentation intensive” (Soleil-Jupiter-Uranus : le pouvoir de convaincre, d’imposer ses idées) et “Représentation extensive” (Soleil-Mercure-Vénus : la sociabilité spontanée, le besoin d’être immédiatement reconnu). Uranus et Vénus sont exclus : la Pensée extravertie demande une souplesse et une adaptabilité de la cérébralité dont semble bien incapable la raide et intransigeante fonction uranienne. Par ailleurs, Vénus semble assez étrangère à la Pensée extravertie, qui ne semble comporter aucune composante sensorielle ou affective.
Reste à expliquer pourquoi, selon le conditionalisme, la “représentation intensive” commune à Soleil et Jupiter peut à la fois correspondre au Sentiment extraverti et à la Pensée extravertie, d’autant plus que Selon Jung lui-même, Pensée et Sentiment sont des fonctions opposées. Pour le comprendre, il faut savoir que chez Jung, la fonction Sentiment est loin de se réduire à de “l’amour-affection”. Pour Jung, comme la Pensée, le Sentiment établit des jugements de valeur… ce qui est une spécialité bien jupitéro-solaire (un jugement est une “représentation intensive”, une vérité qui se voudrait définitive). Les jugements de valeur de la Pensée ont un caractère plutôt abstrait, culturel, ceux du Sentiment un caractère plutôt concret, sensoriel. Dans les deux cas, on juge… abstraitement et cérébralement si Mercure est aux côtés de Soleil-Jupiter, concrètement et émotionnellement (“j’aime ou j’aime pas”) si c’est Vénus. Le jugement “Pensée-Soleil-Mercure-Jupiter” pencherait plutôt du côté de l’impersonnel, celui “Sentiment-Vénus-Soleil-Jupiter” du côté du personnel.
On le voit avec cet exemple, le système astrologique et le système jungien ne sont pas homologues, interchangeables. Il y a même de fortes incompatibilités, puisque des fonctions totalement antagonistes chez Jung ne le sont que partiellement, voire pas du tout pour l’astrologie, qui doit à chaque fois associer plusieurs fonctions planétaires pour parvenir à obtenir un “portrait” psychologique qui ressemble plus ou moins à un “type” jungien. Non, monsieur Barbault, l’astrologie conditionaliste n’est pas devenue “jungienne”, pas plus qu’elle a jamais été “piégée dans l’étroit couloir de la réflexologie” pavlovienne, comme vous l’avez écrit.
▶ Fonction pensée introvertie : “Vécue d’une façon positive, ce type manifeste de réels talents pour faire valoir ses idées et ses concepts car ils sont le résultat d’une profonde réflexion. L’individu se réfère aux modèles qu’il a lui-même organisés et créés en se montrant indépendant, voire indifférent aux principes devant de l’extérieur. Ses principes catégoriels et personnels prévalent sur toutes les autres formes proposées. Il est sélectif : la qualité plutôt que la quantité. Dans son versant négatif, on constate un risque d’isolement, d’éloignement voire de cassure dans les relations à cause de systèmes de pensée rigide ou dogmatique, de manque de souplesse et d’adaptation aux modes de pensée extérieurs.”
Cette description semble relever d’une dominante Saturne-Pluton-Uranus. Le duo Pluton-Saturne correspond au côté cérébral, chercheur, sceptique, inquiet, réfractaire, introverti. Uranus de la volonté s’imposer ses propres modèles et conceptions dans une indépendance d’esprit maximale.
Astrologie conditionaliste : ce type jungien recouvre deux fonctions planétaires (Saturne et Pluton) appartenant à la famille R.E.T. “transcendance intensive” (Mercure-Saturne-Pluton, niveau-but “transcendance”, synonyme d’esprit critique, de quête de sens caché) et deux autres (Uranus et Pluton) appartenant à la famille R.E.T. “Transcendance extensive” (Uranus-Neptune-Pluton, niveau-source “Transcendance” : imaginaire prospectif). Dans la première famille ‘t’, j’ai éliminé Mercure en raison de son côté trop sociable, trop ouvert à la discussion : ce n’est pas un très bon facteur d’introversion. Neptune ne fait pas non plus partie des correspondances avec la Pensée introvertie en raison de sa dimension trop irrationnelle-affective (niveau-but “existence” — les turbulences de l’existant, du vécu, du ressenti).
▶ Fonction intuition extravertie : “Positivement, l’intuitif suit ses codes personnels et les respecte, se montrant détaché face à ceux d’autrui. Il sait s’engager pour les causes qui lui semblent justes et se mettre au service d’idéaux de toutes sortes en manifestant un enthousiasme parfois contagieux. Il possède le sens du destin et par conséquent, il a la conviction d’être destiné à… Dans son versant négatif, il s’éparpille et se gaspille. Mené par des objectifs illusoires auxquels il croit inébranlablement, il risque de rêver sa vie en se maintenant dans une attitude immature et stérile. Totalement irresponsable, il montre un détachement inquiétant pour son entourage. Animé par des buts chimériques, il s’engouffre dans des situations débouchant sur des échecs porteurs de dépression et d’abattement.”
Cette description semble très nettement relever d’une dominante Uranus-Neptune-Pluton, soit l’ensemble des planètes trans-saturniennes qualifiées de “collectives” ou “transpersonnelles” par l’astrologie symboliste.
Astrologie conditionaliste : ce type jungien ne correspond qu’à une seule famille du R.E.T. : la “Transcendance extensive”, ou déploiement de l’imaginaire prospectif à partir d’un inconnu (niveau-source “Transcendance”) qui, tout en se maintenant (la formule de Pluton est “transcendance de la Transcendance”) se déploie vers deux autres niveaux-buts : la “représentation” (Uranus, la conviction d’être “destiné à”) et l’“existence” (Neptune, le sentiment de faire partie d’un collectif).
L’imaginaire prospectif de la “Transcendance extensive” d’Uranus-Neptune-Pluton en astrologie conditionaliste ressemble comme deux gouttes d’eau à la fonction Intuition extravertie de Jung : dans un cas comme dans l’autre, il y a diffusion d’une radicale altérité et singularité transcendantes qui entendent s’affirmer et agir en bouleversant le réel, et même risque d’échec par excès de prophétisme halluciné, d’intuitionnisme extravagant et inconsidéré.
L’intéressant, ici, est de remarquer qu’une seule famille du R.E.T. correspond étroitement à une fonction jungienne. Ce fait démontre clairement, me semble-t-il, que le conditionalisme n’est ni homologue, ni réductible au jungisme du point de vue des fonctions psychologiques.
▶ Fonction intuition introvertie : “Positivement, les talents de ce type se révèlent dans la créativité et l’originalité. Son imaginaire le porte et l’exalte et se met au service d’un idéal artistique ou non. L’extraordinaire est évident et perçu comme ordinaire. Détaché de l’objet, l’individu court le risque d’être incompris du monde extérieur, ce qui généralement ne le dérange pas car être pris pour un original lui convient parfaitement. Quand elle est en difficulté, cette fonction fuit devant les responsabilités et les prises de positions. Soumise à la confusion des perceptions internes, elle s’enferme dans un délire conduisant à des situations extrêmes d’inertie ou d’agitation. Le bon sens n’ayant plus droit à comparaître, la petite voix intérieure dirige vers d’autres voies… et entraîne l’individu vers des objectifs chimériques ou utopiques.”
Cette description semble très nettement relever d’une dominante Neptune-Pluton associée à la Lune. Dans le groupe des “planètes transpersonnelles”, Uranus paraît exclu : l’uranien est trop volontariste et soucieux de son impact extérieur pour ça. Par contre, les profondeurs plutoniennes, les états d’âme neptuniens jointes aux rêveries lunaires semblent bien correspondre à ce “type”.
Astrologie conditionaliste : ce type jungien ne correspond à nouveau qu’à une seule famille du R.E.T. : la “Transcendance extensive” d’Uranus-Neptune-Pluton, associée à la fonction lunaire qui, au plus haut niveau (intégration naturelle de la non-séparabilité du réel), ressemble beaucoup à l’Intuition jungienne. La fonction uranienne, trop “représentative” (niveau-but “représentation”) paraît trop structurée, trop “voyante” pour pouvoir correspondre à cette fonction jungienne… mais elle le pourrait pourtant.
Ces nouvelles correspondances posent de nouveaux problèmes d’homologie entre jungisme et conditionalisme. Le trio Uranus-Neptune-Pluton peut aussi bien correspondre à l’Intuition extravertie qu’introvertie… et la Lune, que j’ai classée dans les correspondances avec la fonction Sensation introvertie, se retrouve également dans celles avec la fonction Intuition introvertie, ces deux fonctions étant antagonistes selon Jung. De quoi se poser des questions, si l’on n’est pas trop rationnel, sur la pertinence des concepts jungiens… ou des concepts conditionalistes. Si l’on est rationnel, on sait que “comparaison n’est pas raison”… et on se pose alors d’autres questions, plus intéressantes. C’est ce que font les astrologues conditionalistes.
Bilan des correspondances entre “types” jungiens et fonctions planétaires astrologiques : il n’y a aucune relation évidente et systématique entre les deux. Les “types” jungiens, empiriquement définis, recoupent certes les significations planétaires, mais ils ne s’y identifient pas.
Reste, puisque c’est par cela que j’ai commencé, à faire la jonction entre les correspondances types jungiens-zodiaque et types jungiens-planètes, ce qui se révèle singulièrement complexe. Un système de correspondances basé sur des comparaisons trait à trait ne produit pas nécessairement un système logique et cohérent… surtout si, comme les conditionalistes, on ne croit pas aux Maîtrises planétaires et aux Éléments.
D’un côté, nous avons un système de correspondances zodiacales et de l’autre, un système de correspondances planétaires. Comme André Barbault (c’est nien le seul point de vue sur lequel je suis d’accord avec lui), je pense que le zodiacal est subordonné au planétaire. Si l’on s’en tient à cela, une loi s’impose de toute évidence : les correspondances planétaires l’emportent sur les zodiacales, et par conséquence les premières trient les secondes.
De ce fait, si je voulais donner des exemples de thèmes de célébrités illustrant les correspondances entre fonctions jungiennes et fonctions zodiaco-planétaires selon la mode astrologique habituelle, je me devrais de sélectionner celles qui les illustrent au mieux, ce qui veut dire qu’il faudrait que je mette de côté toutes celles, c’est-à-dire la majorité, qui ne les illustrent pas et qui donc réfutent les correspondances entre, d’une part les “types” jungiens et les Signes, et d’autre part ces “types” et les Planètes.
Exemple : Imaginons que quelqu’un soit né avec une conjonction Vénus-Saturne-Neptune dominante en Balance. Dans le système de correspondance zodiacal avec les “types” jungiens, il serait “Pensée extravertie”. Dans le système de correspondance planétaire avec les “types” jungiens, il serait “Sentiment introverti”, soit exactement l’inverse. Le planétaire primant sur le zodiacal, on pourrait en inférer que le “Sentiment introverti” planétaire dominerait la “Pensée extravertie” zodiacale. Or il n’en est rien : une planète ne “domine” pas un Signe, elle s’exprime à travers lui. Nous nous retrouvons donc devant une impasse logique.
Cette impasse n’est pourtant qu’apparente, puisqu’elle n’est que le fruit d’un jeu d’analogies et de correspondances, c’est-à-dire de “comparaisons qui ne sont pas raison”. En réalité, dans leur pratique des relations planètes-Signes, les conditionalistes n’utilisent pas la typologie jungienne. Le R.E.T. et le zodiaque réflexologique sont des outils conceptuels et symboliques beaucoup plus performants, qui permettent de décoder la typologie jungienne, alors que l’inverse n’est pas vrai : la typologie jungienne ne permet pas de décoder le R.E.T. et le zodiaque réflexologique.
La réalité, c’est qu’on ne peut pas séparer la planète du Signe qu’elle occupe, tout en sachant que la planète est plus importante que le Signe. Du point de vue conditionaliste, les fonctions planétaires concernent le niveau (haut, moyen ou bas) de l’excitabilité nerveuse, tandis que les Signes concernent sa nature (excitation ou inhibition), sa mobilité (vitesse ou lenteur) et son équilibre (sens des contraires, des dosages ou des ensembles). De ce fait, les significations et caractéristiques d’une planète ne peuvent pas être opposées à celles du Signe qu’elle occupe. Il n’y a pas de “dignités” et de “débilités” zodiaco-planétaires pour le conditionalisme.
Revenons à nos correspondances jungiennes. Pour donner des exemples probants de thèmes de célébrités illustrant ces pures analogies, il me semble que le mieux est de sélectionner des cas où il y a de flagrantes convergences de correspondances entre les dominantes planétaires et zodiacales. Ces convergences flagrantes se réalisent logiquement dans les cas suivants :
▶ Sensation extravertie : Vénus-Mars-Jupiter en Bélier et/ou en Gémeaux.
▶ Sensation introvertie : Lune-Vénus-Neptune en Taureau.
▶ Sentiment extraverti : Soleil-Vénus-Jupiter en Lion.
▶ Sentiment introverti : Vénus-Saturne-Neptune en Cancer et/ou en Vierge.
▶ Pensée extravertie : Soleil-Mercure-Jupiter en Balance et/ou en Sagittaire.
▶ Pensée introvertie : Saturne-Uranus-Pluton en Scorpion.
▶ Intuition extravertie : Uranus-Neptune-Pluton en Verseau.
▶ Intuition introvertie : Lune-Neptune-Pluton en Capricorne et/ou en Poissons.
Pour trouver des exemples de thèmes, se pose alors le problème de la différence de fréquence de présence en Signes entre les planètes rapides et les planètes lentes.
Il n’est a priori pas difficile de trouver des thèmes de célébrités relevant de la Sensation extravertie, du Sentiment extraverti, de la Pensée extravertie, puisque ces fonctions sont appariées à des planètes rapides ou relativement rapides comme Jupiter. Pour la Sensation introvertie, par exemple, c’est déjà un peu plus difficile : la dernière fois que Neptune était en Taureau, c’était de 1875 à 1888. Cela devient franchement impossible pour la Pensée introvertie, l’Intuition extravertie et l’Intuition introvertie : la dernière fois que ce sont produites ces triples conjonctions de planètes lentes dans les Signes concernés, l’État-Civil n’existait pas.
Conclusion : il est globalement impossible de donner des exemples flagrants de thèmes illustrant étroitement toutes les correspondances entre fonctions jungiennes et planètes en Signes. Ce n’est pas de la mauvaise volonté de ma part, mais une réalité astronomique.
Pour ne pas paraître me défiler, je pourrais abaisser le seuil d’exigence, par exemple en produisant des thèmes de célébrités comportant seulement deux des trois planètes en Signes correspondant aux fonctions jungiennes. Mais en procédant ainsi, j’affaiblirais les concordances entre les trios planétaires et elles. Exemple : la Sensation extravertie. Si on enlève Vénus, elle perd sa dimension jouisseuse ; si on enlève Mars, elle perd sa dimension activiste ; si on enlève Jupiter, elle perd sa dimension pragmatique-organisatrice. Dans les trois cas, elle ne ressemble plus à elle-même. Le même problème se pose pour toutes les autres fonctions jungiennes. Ce n’est donc pas une bonne solution.
Autre possibilité : déconnecter les planètes des Signes, et prendre des thèmes dont les planètes dominantes correspondent à une fonction jungienne précise, et dont le Signe dominant correspond à cette même fonction, même si ce ne sont pas ces planètes qui l’occupent.
Exemple : pour l’Intuition extravertie, une dominante Uranus-Neptune-Pluton, quels que soient les Signes où ils se trouvent, et un amas planétaire composé de planètes rapides en Verseau. C’est déjà mieux, mais cela prête davantage à discussion.
Dans la pratique, pour sélectionner des exemples, il n’est pas possible de faire autrement que de mêler la première et la troisième solution, ce qui fausse beaucoup la donne, puisque dans le premier cas, les thèmes seront censés illustrer assez précisément la correspondance (laquelle, je le rappelle, n’est qu’une analogie) alors que dans le second ce sera assez imprécis. De plus, il est évident que jamais nous ne tomberons sur un type “pur”. Les types purs n’existent pas, sauf dans l’imagination de quelques rares créateurs de typologies astrologiques ou autres.
Pour toutes ces raisons (qui témoignent d’un souci de rigueur), plus celle qui m’oblige à rendre cet article dans les délais prévus, je n’ai ni le temps ni l’envie d’accéder à la demande d’André Barbault d’illustrer ces correspondances astro-jungiennes par des thèmes de célébrités. En utilisant les outils que j’ai proposés, chacun peut se faire sa propre opinion sur ce sujet.
Je me contenterai de donner quatre exemples assez caractéristiques :
▶ Sensation extravertie : Pierre Perret (dominantes : Lune-Vénus-Mars en Gémeaux au DS trigone Jupiter en Balance au MC). Le côté bon vivant et jouisseur du chanteur ne font aucun doute…
▶ Sentiment introverti : Alain Juppé, (dominantes ; Vénus-Saturne en Cancer à l’AS, Vénus étant carré à Neptune-Balance au FC). Eh oui, le président actuel de l’UMP est un grand incompris… tout comme le chanteur Gérard Manset, né peu après lui sous les mêmes dominantes zodiaco-planétaires.
▶ Pensée introvertie : Carl-Gustav Jung, (dominantes ; Saturne opposé Soleil-Uranus et carré Pluton). Évidemment, si Jung avait bien voulu être Scorpion, la correspondance aurait été encore meilleure, mais le destin en a voulu autrement. Il a néanmoins les trois planètes correspondant à la Pensée introvertie dans ses dominantes, et il est difficile de le reconnaître dans le Sentiment extraverti du Lion… ce qui démontre bien la primauté du planétaire sur le zodiacal.
Intuition extravertie : Wolfgang Amadeus Mozart. En astro-jungisme décrypté-imaginé par un conditionaliste, avec une conjonction Lune-Pluton au FC carré à Uranus au DS, trigone à Neptune opposé à l’amas en Verseau, Mozart serait une parfaite illustration de l’“Intuition extravertie”. Relisez la description que fait de cette fonction Carole Sédillot : on dirait un portrait de Mozart.
… en vous rappelant que les conditionalistes n’interprètent pas ces thèmes avec des outils conceptuels jungiens, mais avec des outils conditionalistes.
1) Ceux d’entre vous qui s’intéressent au problème des typologies comparées peuvent consulter l’article Le Taureau à rebours.
Article paru dans le n° 21 du Fil d’ARIANA (avril 2004).
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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