La Lune n’est évidemment pas un “trio planétaire”, mais l’unique satellite naturel de la Terre. Elle forme donc à elle seule la famille “Petit P” qui a une fonction d’homogénéisation, de globalisation et de régulation globale, de fluidification et d’harmonisation des conflictualités et tensions latents induits par l’hétérogénéité des niveaux ‘R’, ‘E’ et ‘T’.
Fonction positive (‘p’ ou “petit p” ou “P intensif”) : le bon à tout : plastique, réceptif, confiant, malléable, doué pour maintenir son équilibre et sa cohérence en assimilant tous les éléments du milieu qui concourent à sa plénitude, hypersensible à la cohérence, l’interdépendance, la globalité et l’homogénéité des êtres, choses et situations. Il sait conserver en toutes circonstances une vision d’ensemble qui lui évite les œillères de l’hyper-spécialiste.
Fonction négative (“non-P” ou manque de Pouvoir extensif) : le bon à rien : naïf, anarchique, désordonné, dépendant, incapable de structurer, hiérarchiser, différencier les différents éléments du réel. Il se laisse ballotter passivement par le flot des circonstances, en refusant tout but mobilisateur, toute lutte, toute philosophie.
Symétrie oblige, au Pouvoir extensif (initiale ‘P’ majuscule) de Soleil-Mars-Pluton correspond un pouvoir intensif (initiale ‘p’ minuscule), représenté par la fonction lunaire. Là où le ‘P’ de Soleil-Mars-Pluton divise, compartimente et hiérarchise, la Lune ‘p’ rassemble, homogénéise et globalise. Le trio ‘P’ assure le bon fonctionnement des rouages du pouvoir en les différenciant nettement, la Lune ‘p’ y met de l’huile pour que les rouages ne grincent pas et que les transmissions soient plus fluides. La forme du Pouvoir extensif est pyramidale, anguleuse, exclusive, de la base plutonienne jusqu’au sommet solaire en passant par la zone intermédiaire marsienne ; la forme du pouvoir intensif est sphérique, ronde, sans aspérités, inclusive.
D’un point de vue lunaire, le réel forme naturellement une totalité indissociable où tout se tient : les réalités apparentes (niveau ‘R’), les réalités concrètes (niveau ‘E’) et les réalités invisibles (niveau ‘T’) fusionnent en un tout homogène et indifférencié. L’important n’est pas la fonction précise (“Roi-Soleil”, “Guerrier-Mars” ou “Sorcier-Pluton”) qu’occupent les membres d’une famille ou d’un groupe, mais le fait que tout en étant différenciés, ils appartiennent intimement à la même famille, au même groupe. Entre membre d’un même clan, on s’épaule, on se soutient, on se solidarise instinctivement.
Symboliquement, la fonction lunaire correspond à la “Mère universelle”, celle qui couve, nourrit, protège. Concrètement, elle est en rapport avec ce que les sociologues appellent la groupalité primitive : on est ensemble par nécessité vitale plus que par pacte social négocié, parce qu’on fait partie intégrante de la même tribu, celle dont les membres nous sont naturellement familiers. Sans avoir l’air aussi apparemment “sévère” que le Pouvoir extensif, le pouvoir intensif peut se montrer extrêmement coercitif : l’instinct grégaire a lui aussi ses lois d’inclusion (obligation naturelle, et non contractuelle, de se “serrer les coudes à l’intérieur”, les comportements individualistes étant très mal acceptés) et d’exclusion (“casses-toi tu pues, t’es pas de ma bande”. La groupalité primaire du pouvoir intensif lunaire interdit le mélange des tribus. Pour vivre en harmonie, restons entre soi, fusionnons avec le groupe.
Au niveau individuel, le pouvoir intensif lunaire permet à l’individu de s’intégrer facilement et naturellement dans un groupe, en en évitant de se prendre au jeu des relations trop formelles, trop codifiées (‘R’), des rapports de rivalité (‘E’) et des sous-entendus inconscients mais tacites (‘T’). Pour peu que la Lune forme des aspects majoritairement consonants, il sait instinctivement passer en douceur entre les mailles des règlements avec lesquelles il se permet toutes sortes de privautés, suivre les lignes de moindre résistance plutôt que de s’insérer dans les rapports de force, s’imbiber de l’ambiance de son groupe plutôt que d’essayer d’en décortiquer les secrets rouages de fonctionnement. Le fait se se montrer plutôt gentil, bonne pâte, disponible, soumis, d’une naïveté et d’une bonne volonté désarmantes, fait qu’on ne peut pas lui refuser grand-chose : on l’accepte avec ses incompétences, ses insuffisances, ses faiblesses parce qu’il garde un profil bas et qu’au fond, il n’est et ne désire être en compétition avec personne. Sa façon spontanée de transformer des relations hiérarchiques en relations intimes, humaines, familières, peut être d’une redoutable efficacité : mine de rien, il impose en douceur, sans en avoir l’air, ses rythmes personnels, ses habitudes, ses besoins. Pour lui tout se vaut et tous se valent : les vainqueurs et les vaincus, les forts et les faibles, les connus et les inconnus — même s’il a, au fond, une réceptivité et une indulgence plus marquée pour les seconds que pour les premiers.
Si la Lune reçoit un maximum de dissonances et qu’elles sont mal vécues et intégrées, l’individu risque fort de verser dans les travers du “pouvoir intensif” : au contraire du ‘P’ hiérarchisé de Soleil-Mars-Pluton, le ‘p’ lunaire peut rendre l’individu complètement anarchique, désordonné, inorganisé. Il s’abandonne, se laisse aller à l’intérieur de son groupe d’appartenance qu’il phagocyte et parasite sans même s’en rendre compte. Incapable d’auto-discipline, partisan de la politique de la moindre effort, insensible aux implications à long terme d’une telle attitude, il se laisse douillettement porter par les autres. Il n’a pas d’ego (il n’est pas assez individualisé pour ça), et pourtant son égocentrisme est immense : rien d’autre ne compte pour lui que son bien-être immédiat, et il trouve tout naturel que les autres y pourviennent sans qu’il aie besoin de lever le petit doigt. S’ils rechignent à ce devoir de solidarité à sens unique, il n’hésite pas, tel un petit enfant refusant obstinément de devenir adulte, à jouer du chantage à la faiblesse, à apitoyer autrui en exhibant ses défaillances. Incapable de se désolidariser volontairement de son groupe, il est également impuissant à s’y faire valoir, à y trouver son utilité, sa raison d’être profonde. À force de se fondre dans l’ambiance, il en devient anonyme, transparent, sans consistance, prisonnier de ses instincts grégaires et moutonniers, refusant de prendre ses responsabilités. Il rêvasse sa vie plutôt que de vivre ses rêves, préfère la torpeur sécurisante et la dépendance confortable du giron familial à la dure aventure d’une existence assumée et d’une indépendance revendiquée.
▶ Profil psychologique du Lunaire
▶ La fonction lunaire (globalité homogène)
▶ Pouvoirs de Soleil-Lune : la Lune
▶ Stade lunaire (de 0 à 1 mois) : l’âge de la communion
▶ Espace personnel et aura lunaire
▶ Fonction lunaire et libéralisme économique
▶ La dialectique des pouvoirs dans le système R.E.T.
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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