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en Astrologie Naturelle

La dialectique des pouvoirs dans le système R.E.T.

Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique de la famille planétaire. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève une famille planétaire. Il n’y a pas de recette. En vous aidant du R.E.T. et de la Théorie des âges et en combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.

Introduction

À l’exception de la Lune, satellite de la Terre, chaque Planète a au moins un point commun avec deux autres, selon qu’elle partage le même niveau-source (‘R’, ‘E’, ‘T’) ou le même niveau-but (‘r’, ‘e’, ‘t’).

L’organisation cybernétique

La cybernétique (dont l’étymologie grecque signifie “science du gouvernement”) étudie “les processus de commande et de communication chez les êtres vivants, dans les machines et les systèmes sociologiques et économiques” selon le dictionnaire… et aussi le système solaire selon l’astrologie.

La cybernétique postule que tout système vivant ou non vivant est organisé et hiérarchisé, que les différents niveaux qui composent ce système ont deux propriétés essentielles : d’une part, ils se maintiennent en tant que ce qu’ils sont (maintien, autoconservation), et d’autre part, ils communiquent et agissent sur les autres niveaux (communication, interaction).

Le principal processus cybernétique est le feedback (mot anglo-saxon qui signifie “nourrir en retour”), qu’on peut traduire par rétroaction. On appelle rétroaction positive la communication interaction entre deux ou plusieurs niveaux, et rétroaction négative le maintien et l’auto-conservation d’un niveau.

Au niveau le plus microscopique de notre organisation physique, nous sommes faits d’impalpables “ondes-particules” (ou quanta = quantités minimales d’énergie) qui, en s’associant, donnent naissance aux atomes, lesquels se regroupent en molécules, puis en cellules. Parmi ces dernières figurent les neurones, dont l’organisation crée le système nerveux, lequel pilote nos comportements, etc. Chacun de ces niveaux de la réalité a ses propres lois et tend à s’auto-conserver (rétroaction négative : l’atome reste atome, la cellule reste cellule) et pourtant aucun n’est indépendant des autres, puisque tous ces niveaux de réalité dont nous sommes constitués interagissent et communiquent entre eux et forment ainsi une réalité globale.

Fonctions planétaires et cybernétique

Le système R.E.T. qui permet, en astrologie, de comprendre les significations des fonctions planétaires, n’est rien d’autre qu’un modèle d’organisation cybernétique, chaque astre du système solaire nous sensibilisant à un niveau de réalité, l’influence de chaque Planète dépendant de sa situation particulière au sein de l’ensemble.

Soleil-Mars-Pluton

“Grand P” : le trio “Pouvoir extensif”
Soleil-Mars-Pluton
Famille ‘P’ — Soleil-Mars-Pluton : maintien du pouvoir — Pouvoir extensif Famille ‘P’ — Soleil-Mars-Pluton : maintien du pouvoir — Pouvoir extensif Famille ‘P’ — Soleil-Mars-Pluton : maintien du pouvoir — Pouvoir extensif

Le trio du Pouvoir extensif au niveau collectif-universel

Soleil, Mars et Pluton sont les trois fonctions planétaires en rétroaction négative : chacune d’entre elles assure le maintien, l’auto-conservation du niveau de réalité qu’elle représente.

▶ Avec la fonction solaire (‘rR’), on ne sort pas de la Représentation : les images renvoient aux images, les mots aux mots, les apparences aux apparences, l’unique se maintient.

▶ Avec la fonction marsienne, on ne sort pas de l’Existence (‘eE’) : les faits, les phénomènes, les expériences vécues, l’éprouvé, le ressenti ne renvoient qu’à eux-mêmes et ne débouchent sur rien d’autres qu’eux-mêmes.

▶ Avec la fonction plutonienne (‘tT’), on assiste au maintien et à l’auto-conservation de la Transcendance : la pluralité, la complexité, l’invisible, l’indicible, le mystère se reconduisent indéfiniment, sans que rien n’en transpire ou n’en échappe.

Famille ‘P’ — Soleil-Mars-Pluton : maintien du pouvoir — Pouvoir extensifLa fonction principale du pouvoir, quelqu’il soit, est de se maintenir en place et de s’auto-conserver coûte que coûte et quelques soient les circonstances. Il s’agit donc d’un processus de rétroaction négative : le pouvoir commande, et veut perpétuer sa fonction de commandement. C’est dans sa nature profonde, et c’est pourquoi le trio planétaire Soleil-Mars-Pluton est appelé, dans le système R.E.T., le trio du Pouvoir extensif (‘P’).

Nombreux sont les penseurs qui ont mis remarqué que les sociétés humaines étaient organisées selon trois niveaux de pouvoir distincts. L’historien Georges Dumézil (1898–1986), par exemple a mis en évidence les rôles respectifs joués, dans les sociétés traditionnelles, par le Roi (pouvoir visible, représentatif et unificateur), le Guerrier (pouvoir tangible, concret régissant les associations-confrontations) et le Sorcier (pouvoir invisible, insidieux et subtil du prêtre-magicien dépositaire des secrets de l’univers).

Cette triade traditionnelle est aisément transposable dans notre monde moderne : le Roi devient alors l’État, garant du maintien de l’unité de la collectivité par son pouvoir de persuasion-dissuasion autoritaire et arbitraire ; le Guerrier devient l’acteur économique, garant du maintien de la gestion-distribution des ressources matérielles ; enfin, le Sorcier devient le scientifique, garant du maintien de la pluralité des hypothèses qui permet de perpétuer la recherche fondamentale et l’incessant questionnement sur les structures encore inconnues de l’univers.

Chacun des trois a les attributs spécifiques de son pouvoir : le Soleil-Roi punit (censures, interdits) ou récompense (médailles, honneurs), Mars-Guerrier partage ou combat, Pluton-Sorcier bénit (récompenses invisibles et impalpables) ou maudit (punitions tout aussi visibles et impalpables).

Ces trois pouvoirs ne sont pas toujours d’accord entre eux, loin de là : l’État-Roi voit souvent d’un mauvais œil la liberté d’action que s’octroient les Guerriers-acteurs économiques et l’insidieuse liberté de remise en question de ses normes inhérente aux activités du Sorcier-prêtre-scientifique ; les Guerriers-acteurs économiques trouvent souvent pesante la tutelle autoritaire qu’impose l’État-Roi, et inutilement métaphysiques les problèmes que posent le Sorcier-prêtre-scientifique ; ce dernier a souvent une position très critique vis-à-vis de l’immobilisme normatif du Roi-État et des impératifs de gestion matérielle à courte vue du Guerrier-acteur économique. Et pourtant, ces trois pouvoirs complémentaires, qui chacun préservent jalousement leur domaine électif, coexistent, et leur complémentarité-conflictualité est indispensable au fonctionnement dynamique de toute collectivité.

Le trio du Pouvoir extensif au niveau individuel-particulier

Ce trio du Pouvoir existe également en chacun de nous. Chaque individu est à la fois un “Roi” persuadé qu’il est le centre du monde, et qui entend maintenir et conserver son statut d’individualité unique et inaliénable, un “Guerrier” qui lutte pour sa survie concrète par le biais de ses échanges avec le monde extérieur, et un “Sorcier” sensible à l’insondable mystère de l’âme de l’être-au monde.

Une individualité fortement marqué par Soleil-Mars-Pluton a au plus haut point le besoin et le goût du Pouvoir pour le Pouvoir. Solaire-représentatif, il veut se maintenir en tant que centre autoritaire et attractif, affirme et dicte sa loi, impose son point de vue et entend être une référence, un modèle unique, reconnu et admirable ; marsien-existant, son réalisme combatif lui impose également d’être concrètement efficace, de mettre la main à la pâte, de construire du solide, du tangible ; plutonien-transcendant enfin, il est loin d’être indifférent aux mystères de l’invisible, à se qui se passe dans les coulisses, au pouvoir qui découle de la connaissance de ce que les autres ignorent ou feignent d’ignorer.

L’unité des conduites d’un tel individu est loin d’être simple, évidente, facile : comment ne pas être parfois obligé de déroger à ses principes directeurs sacro-saints (Soleil) lorsqu’il veut exercer la plénitude de ses moyens d’action (Mars) ? Trop de Soleil, et la fin voulue justifie systématiquement les moyens utilisés (Mars), fussent-ils en contradiction flagrante avec les principes affichés (Soleil). Trop de Mars, et l’efficacité concrète se fait oublieuse des principes qui l’ont inspirée : la crédibilité (Soleil) s’en ressent alors inévitablement. Trop de certitudes fortes et simples (Soleil) et on évacue arbitrairement les questions complexes, profondes et dérangeantes susceptibles de faire de l’ombre (Pluton) à ses idéaux (Soleil), et inversement : trop de remises en question pro-fondes (Pluton) risquent de faire perdre tout point de repère (Soleil) et le goût de l’action directe (Mars), etc. C’est fréquemment le cas lorsque Soleil, Mars et Pluton sont reliés par aspects mutuels dissonants… et que ces dissonances sont mal vécues et intégrées par l’individu.

Si Soleil-Mars et Pluton sont reliés mutuellement par des Aspects consonants, la collaboration entre les trois Pouvoirs est rendue plus aisée : solaire, marsien et plutonien, l’individu sait tour à tour et en principe quand il le faut, punir et récompenser en fonction de l’attachement d’autrui à l’autorité de sa personne, partager ou combattre selon qu’il a affaire à des compagnons ou à des adversaires, bénir ou maudire (c’est-à-dire manifester un pouvoir invisible en usant de la suggestion subliminale, en manipulant insidieusement les consciences et inconsciences d’autrui). On lui reprochera alors de jouer sur tous les tableaux, de vouloir le beurre, l’argent du beurre et la crémière avec. Ce genre de critique le laissera globalement indifférent : seules comptent à ses yeux la compétence et l’efficacité dont il faut faire preuve pour asseoir et étendre (Pouvoir extensif) son pouvoir à tous les niveaux du réel. Ainsi sera-t-il tour à tour affirmatif et autoritaire, actif et combatif, critique et questionneur, sans craindre ces contradictions qui forment la charpente astrale de sa personnalité.

Le trio du Pouvoir extensif, lorsqu’il est dominant et consonant, fait les individualités raides, rudes, entières, dures, carrées, ennemies des concessions (qui passent vite à leurs yeux pour des trahisons) et des tergiversations. Pour eux, chacun et chaque chose doit être à sa place exacte, celle que lui assignent ses dons et compétences spécifiques : tel est le prix à payer pour que puisse s’instaurer une coexistence pacifique et dynamique. Au moindre manquement à cette exigence impérieuse, ils se font alors gendarmeurs, justiciers, redresseurs de torts, éventreurs de baudruches ; ils ne communiquent pas (rétroaction positive, c’est là, au sens large, le rôle des autres fonctions planétaires (exception faite de la Lune), ils commandent (rétroaction négative) et se maintiennent en état de commander sur tous les plans : social (Soleil), vital (Mars) et métaphysique (Pluton).

Lune

“Petit p” : le “Pouvoir intensif”
Lune
Lune ‘p’ : globalité homogène Lune ‘p’ : globalité homogène Famille ‘p’ — Lune : globalité homogène — pouvoir intensif

Fonction lunaire et pouvoir intensif au niveau collectif-universel

Symétrie oblige, au Pouvoir extensif (initiale ‘P’ majuscule) de Soleil-Mars-Pluton correspond un pouvoir intensif (initiale ‘p’ minuscule), représenté par la fonction lunaire. Là où le ‘P’ de Soleil-Mars-Pluton divise, compartimente et hiérarchise, la Lune ‘p’ rassemble, homogénéise et globalise. Le trio ‘P’ assure le bon fonctionnement des rouages du pouvoir en les différenciant nettement, la Lune ‘p’ y met de l’huile pour que les rouages ne grincent pas et que les transmissions soient plus fluides. La forme du Pouvoir extensif est pyramidale, anguleuse, exclusive, de la base plutonienne jusqu’au sommet solaire en passant par la zone intermédiaire marsienne ; la forme du pouvoir intensif est sphérique, ronde, sans aspérités, inclusive.

Lune ‘p’ : globalité homogèneD’un point de vue lunaire, le réel forme naturellement une totalité indissociable où tout se tient : les réalités apparentes (niveau ‘R’), les réalités concrètes (niveau ‘E’) et les réalités invisibles (niveau ‘T’) fusionnent en un tout homogène et indifférencié. L’important n’est pas la fonction précise (“Roi-Soleil”, “Guerrier-Mars” ou “Sorcier-Pluton”) qu’occupent les membres d’une famille ou d’un groupe, mais le fait que tout en étant différenciés, ils appartiennent intimement à la même famille, au même groupe. Entre membres d’un même clan, on s’épaule, on se soutient, on se solidarise instinctivement.

Symboliquement, la fonction lunaire correspond à la “Mère universelle”, celle qui couve, nourrit, protège. Concrètement, elle est en rapport avec ce que les sociologues appellent la groupalité primitive : on est ensemble par nécessité vitale plus que par pacte social négocié, parce qu’on fait partie intégrante de la même tribu, celle dont les membres nous sont naturellement familiers. Sans avoir l’air aussi apparemment “sévère” que le Pouvoir extensif, le pouvoir intensif peut se montrer extrêmement coercitif : l’instinct grégaire a lui aussi ses lois d’inclusion (obligation naturelle, et non contractuelle, de se “serrer les coudes à l’intérieur”, les comportements individualistes étant très mal acceptés) et d’exclusion (“casses-toi tu pues, t’es pas de ma bande”). La groupalité primaire du pouvoir intensif lunaire interdit le mélange des tribus. Pour vivre en harmonie, restons entre soi, fusionnons avec le groupe.

Fonction lunaire et pouvoir intensif au niveau individuel-particulier

Au niveau individuel, le pouvoir intensif lunaire permet à l’individu de s’intégrer facilement et naturellement dans un groupe, en en évitant de se prendre au jeu des relations trop formelles, trop codifiées (‘R’), des rapports de rivalité (‘E’) et des sous-entendus inconscients mais tacites (‘T’).

Pour peu que la Lune forme des aspects majoritairement consonants, il sait instinctivement passer en douceur entre les mailles des règlements avec lesquelles il se permet toutes sortes de privautés, suivre les lignes de moindre résistance plutôt que de s’insérer dans les rapports de force, s’imbiber de l’ambiance de son groupe plutôt que d’essayer d’en décortiquer les secrets rouages de fonctionnement. Le fait qu’il se montre plutôt gentil, bonne pâte, disponible, soumis, d’une naïveté et d’une bonne volonté désarmantes, fait qu’on ne peut pas lui refuser grand-chose : on l’accepte avec ses incompétences, ses insuffisances, ses faiblesses parce qu’il garde un profil bas et qu’au fond, il n’est et ne désire être en compétition avec personne. Sa façon spontanée de transformer des relations hiérarchiques en relations intimes, humaines, familières, peut être d’une redoutable efficacité : mine de rien, il impose en douceur, sans en avoir l’air, ses rythmes personnels, ses habitudes, ses besoins. Pour lui tout se vaut et tous se valent : les vainqueurs et les vaincus, les forts et les faibles, les connus et les inconnus — même s’il a, au fond, une réceptivité et une indulgence plus marquée pour les seconds que pour les premiers.

Si la Lune reçoit un maximum de dissonances et qu’elles sont mal vécues et intégrées, l’individu risque fort de verser dans les travers du “pouvoir intensif” : au contraire du ‘P’ hiérarchisé de Soleil-Mars-Pluton, le ‘p’ lunaire peut rendre l’individu complètement anarchique, désordonné, inorganisé. Il s’abandonne, se laisse aller à l’intérieur de son groupe d’appartenance qu’il phagocyte et parasite sans même s’en rendre compte. Incapable d’auto-discipline, partisan de la politique de la moindre effort, insensible aux implications à long terme d’une telle attitude, il se laisse douillettement porter par les autres. Il n’a pas d’ego (il n’est pas assez individualisé pour ça), et pourtant son égocentrisme est immense : rien d’autre ne compte pour lui que son bien-être immédiat, et il trouve tout naturel que les autres y pourviennent sans qu’il aie besoin de lever le petit doigt.

S’ils rechignent à ce devoir de solidarité à sens unique, il n’hésite pas, tel un petit enfant refusant obstinément de devenir adulte, à jouer du chantage à la faiblesse, à apitoyer autrui en exhibant ses défaillances. Incapable de se désolidariser volontairement de son groupe, il est également impuissant à s’y faire valoir, à y trouver son utilité, sa raison d’être profonde. À force de se fondre dans l’ambiance, il en devient anonyme, transparent, sans consistance, prisonnier de ses instincts grégaires et moutonniers, refusant de prendre ses responsabilités. Il rêvasse sa vie plutôt que de vivre ses rêves, préfère la torpeur sécurisante et la dépendance confortable du giron familial à la dure aventure d’une existence assumée et d’une indépendance revendiquée.

La dialectique Pouvoir extensif-pouvoir intensif

Famille ‘P’ — Soleil-Mars-Pluton : maintien du pouvoir — Pouvoir extensifLe Pouvoir extensif de Soleil-Mars-Pluton et le pouvoir intensif de la Lune sont opposés et complémentaires, c’est-à-dire dialectiques. Si Soleil-Mars-Pluton dominent dans le thème d’un individu et que la Lune y est très peu valorisée, il risque fort de se montrer rigide, cassant, disharmonieux dans ses relations avec le monde extérieur et les êtres qui le peuplent. Sa manière de commander, d’ordonner manquera de souplesse, de liant, de fluidité ; il lui sera extrêmement difficile de s’abandonner, de lâcher prise en douceur, de se laisser porter par les circonstances.

Inversement, si la Lune domine et que Soleil-Mars-Pluton sont peu valorisés (compte non-tenu d’autres configurations ou dominantes planétaires qui peuvent infirmer ou relativiser cette tendance), il aura du mal à sortir de l’anonymat (Soleil), à prendre choses et êtres à bras-le-corps (Mars) comme à peser insidieusement sur le cours des événements (Pluton). Ni représentatif, ni existant, ni transcendant, il risque d’être voué à l’errance, balotté par les circonstances et soumis à ses besoins primaires de sécurité et de tranquillité.

Le mieux évidemment est que Pouvoir extensif et intensif soient tous deux fortement valorisés et en Aspects mutuels consonants : l’individu saura alors au bon moment mettre de l’huile dans les rouages avant qu’ils ne se mettent à grincer, allier réceptivité et volonté, repos et activité, et trouver un bon équilibre entre vie sociale et vie intime. Solidaire mais exigeant, il donnera le meilleur de lui-même à son groupe… auquel il sera fortement tenté de lui demander, en retour, de lui accorder les pleins pouvoirs.

En cas d’Aspects mutuels dissonants entre Pouvoir extensif et pouvoir intensif, l’individu risque de souvent agir à contretemps ou à contre emploi : attendre le dernier moment pour mettre de l’huile dans les rouages au risque d’avoir bien du mal à les dégripper, ou les noyer d’une telle quantité de lubrifiant qu’ils finissent par tourner à vide. Cassant et dur dans ses périodes ‘P’, il aura tout à coup des accès de faiblesse et de renoncement lors des chocs en retour ‘p’, et vice-versa…



Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ Lune : pouvoir intensif
▶ Pouvoirs de Soleil-Lune : la Lune
▶ Pouvoirs de Soleil-Lune : le Soleil
▶ Soleil-Mars-Pluton : Pouvoir extensif
▶ Soleil-Pluton, un couple particulier
▶ Apollon et son ombre : quand le Soleil se fait violence


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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