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Nostradamus, astro-prophète ou voyant mythomane ?

Michel de Notredame, alias Nostradamus, est un vrai best-seller du XXe siècle. Pas moins de 300 ouvrages (biographies, traductions, essais) lui ont été consacrés dans le monde entier. En cette fin de millénaire tourmentée, face à un avenir inquiétant, on assiste à une nouvelle recrudescence de publications, chaque auteur s’efforçant de trouver les pistes du futur dans les célèbres et mystérieuses centuries du médecin-astrologue provençal. Qui était vraiment Nostradamus ? Un charlatan ou un mage ? Un fou ou un sage ? L’astrologie moderne permet-elle de dater précisément ses prophéties ?

L’origine astrologique des prophéties

Dans sa préface aux célèbres centuries prophétiques, dédicacée à son fils César, Nostradamus ne laisse planer aucun doute sur sa source d’inspiration astrologique : “Ton arrivée tardive, […] m’a incité à faire imprimer mes longs instants de veilles nocturnes continuelles, afin de laisser le souvenir, au-delà de la mort de ton père, pour le profit de l’humanité, de ce que la divine essence m’a donné de connaître à travers le mouvement des astres […], non pas par des délires, comme en état d’ivresse, ni en étant pris dans les transes d’une crise de folie, mais par des affirmations astronomiques […] Car la compréhension issue de l’intelligence ne peut voir les choses cachées, si ce n’est par ce que dit le cercle zodiacal.” Michel de Notredame prend même la peine de souligner la différence entre magie et astrologie : il exhorte son fils de ne pas confondre “la vanité de la magie plus qu’excécrable” et le “jugement de l’astrologie judiciaire : celle par laquelle, et moyennant inspiration et révélations divines, j’ai, après de continuels calculs, rédigé par écrit mes prophéties”.

Les Centuries elles-mêmes sont dédicacées au roi Henri II de France. Là encore, Nostradamus ne fait pas mystère de l’origine astrologique de ses prédictions : “Toutes ces images sont en accord exact, au moyen des écritures divines, avec les choses visibles dans le ciel, à savoir Jupiter, Saturne, Mars et les autres, comme on pourra le voir plus largement dans ces quatrains.

Le phénomène Nostradamus concerne donc directement l’astrologie. Mais quelle astrologie ? Celle que pratiquaient les astrologues en fonction du savoir acquis vers la fin du Moyen-Age et le début de la Renaissance. Les connaissances et pratiques astrologiques et astronomiques de cette période étant très différentes de celles de cette fin de XXe siècle, il est indispensable de les décrire brièvement avant de tenter un décryptage des Centuries sous cet angle.

L’astrologie prévisionnelle à la fin du Moyen Age

D’un point de vue astronomique, notons tout d’abord qu’à l’époque où Nostradamus termine la rédaction de ses prophéties (27 juin 1558), la planète connue la plus lointaine, c’est-à-dire visible à l’œil nu, est Saturne. Uranus, la première planète gravitant à l’extérieur de l’orbite saturnienne, ne sera découvert qu’en 1781, soit 223 ans plus tard.

Ce sont les planètes lentes qui permettent aux astrologues de faire leurs prévisions à moyen et long terme. Jupiter (cycle de 12 ans) et Saturne (cycle de 29 ans) étaient donc les seules “lentes” connues à cette époque. L’histoire était donc pour les astrologues d’avant 1781 rythmée par ce qu’ils appelaient les “grandes conjonctions”, c’est-à-dire les conjonctions Jupiter-Saturne. Ces conjonctions se produisent environ tous les 20 ans (19,859 ans exactement).

Ils leur attachaient en outre la plus grande importance lorsqu’elles se produisaient dans le même Signe du zodiaque, ce qui ne se produit que tous les 60 ans environ. En prenant en compte l’interaction planète lente-Signe, l’intercycle zodiaco-planétaire le plus long auquel ils pouvaient se référer était donc de 60 ans… ce qui est très loin du presque demi-millénaire du plus long intercycle zodiaco-planétaire connu, celui de Neptune-Pluton : l’échelle historique n’est pas du tout la même.

Astrologie et prophéties

Du fait de leur ignorance de l’existence des planètes trans-saturniennes, les astrologues de la fin du Moyen-Age se trouvaient singulièrement limités lorsqu’ils voulaient faire des prévisions à longue échéance. Nostradamus n’échappait pas à cette règle, lui qui voulait brasser les millénaires en les découpant en périodes de 20 à 60 ans maximum. Son ignorance des découvertes astronomiques futures ne pouvait que l’induire en erreur.

Il faut savoir aussi qu’à cette époque, rares étaient les astrologues qui ne confondaient pas prophéties bibliques, magie et astrologie. Princes et rois les pensionnaient pour qu’ils prévoient les succès ou échecs de leurs mariages ou de leurs guerres. Les meilleurs et/ou les plus mondains prévisionnistes, quels que fussent les dons ou techniques qui sous-tendaient leurs pronostics quant à l’avenir, pouvaient faire fortune. Pour les plus doués ou les plus subtils d’entre eux, la mise en avant de leur savoir astrologique leur permettait de jouer le rôle capital de conseiller occulte ou de diplomate. S’ils excellaient dans ces deux derniers types d’activité, en sus de la profession de médecin qui était la plupart du temps liée à celle d’astrologue, les gouvernants ne leur tenaient pas rigueur de leurs prédictions astrologiques erronées… qui étaient largement dominantes en nombre, jusqu’à faire dire à Voltaire, près de 200 ans plus tard, que “les astrologues ne sauraient seuls avoir le privilège de se tromper” !

L’astrologie, c’est pas catholique !

Si les rois et les princes accueillaient volontiers de nombreux astrologues à leur cour, et leur versaient de confortables émoluments lorsqu’ils étaient satisfaits de leurs services, l’avis des clercs de l’Église était plus ambigu. À titre personnel, certains d’entre eux, prêtres, évêques et même parfois papes, étaient tout à fait favorables à l’astrologie, l’étudiaient ou l’enseignaient. Mais la doctrine officielle de l’Église — qui exerçait à l’époque un immense pouvoir intellectuel et contrôlait de fait les universités — condamnait la pratique de l’astrologie prévisionnelle, qu’elle considérait non seulement comme une superstition païenne, mais aussi comme une grave atteinte au libre-arbitre que Dieu avait octroyé à l’Homme.

De ce fait, les astrologues se trouvaient fréquemment en butte aux tracasseries et autres procès en sorcellerie orchestrés par Rome. On pouvait certes exercer la fonction d’astrologue… mais en restant discret lorsqu’on était pas placé sous la protection expresse d’un prince de l’Église ou d’un souverain séculier, sinon les procès, la prison, l’enfermement dans un monastère (au mieux) ou le bûcher (au pire) n’étaient jamais très loin. Cet état d’esprit explique dans une large mesure le caractère énigmatique, obscur et voilé des prophéties de Nostradamus, qui était en outre d’ascendance juive, ce qui n’était pas très bien vu à l’époque… Livrer un calendrier trop précisément daté aurait pu lui valoir de sérieux ennuis de la part d’une Église qui postulait le dogme selon lequel la Divine Providence surnaturelle pouvait à tout instant changer radicalement le cours de l’Histoire sans se laisser limiter ni entraver par les rythmes et cycles cosmiques et naturels.

Les Centuries astrologiques

Il n’en reste pas moins que, perdus au milieu de vers à la signification mystérieuse, écrits en vieux français et soumis aux règles contraignantes de la versification de l’époque, un certain nombre — en fait très limité — de quatrains ou de sixains constituant les prophéties de Nostradamus font expressément référence à des phénomènes astronomico-astrologiques (aspects interplanétaires ou positions de planètes en Signes) et qu’un nombre encore plus limité d’entre eux indiquent des dates qui paraissent a priori ultra-précises.

Pour ne pas verser dans les délires d’interprétation auxquels se livrent les trop nombreux et trop ignorants prophètes (et non les pro-faits) de cette fin de millénaire, nous ne nous intéresserons qu’à ces sixains ou quatrains-là. En fait, pour un astrologue de la fin du XXe siècle muni d’un ordinateur équipé d’un logiciel de calculs astrologiques, la tâche n’a rien de bien compliqué : il s’agit tout simplement, en tenant compte des indications précises données par Nostradamus lui-même, de repérer à quelles époques précises correspondent les configurations planétaires et zodiacales qu’il mentionne dans ses écrits.

L’exercice est salutaire et démystificateur. Depuis la parution des Centuries, les décrypteurs d’énigmes nostradamiennes de chaque siècle se sont efforcés de faire correspondre les sibyllines prophéties du médecin-astrologue d’Aix-en-Provence avec les événements passés, actuels et avenir en fonction de l’époque où ils étaient eux-mêmes situés. La plupart d’entre eux n’ayant que de maigres connaissances en astronomie et astrologie — ce qui est un comble, étant donné que Nostradamus se revendiquait expressément comme astrologue ! —, ils n’ont jamais pris la peine, à ma connaissance, d’utiliser systématiquement les indications astrologiques du prophète pour dater sérieusement les prophéties.

Intercycles planétaires et prédictions

Pour contrôler la validité entre les configurations zodiaco-planétaires explicitement décrites, les prophéties contenues dans les Centuries et les événements qui se seraient effectivement produits à la date ou à la plage de temps indiquées, il vaut mieux ne retenir que les quatrains ou sixains faisant état des positions de Saturne, planète la plus lente connue du temps de Nostradamus. En effet, ce n’est que tous les 29 ans que cette planète occupe le même Signe. Si de surcroît le prophète donne, dans le même quatrain ou sixain, des indications supplémentaires concernant les aspects que forment des planètes rapides et leurs positions en Signes, il est très facile de procéder à une datation extrêmement précise.

La grande infortune du Bélier

C’est par exemple le cas du sixain 46 :

Le pourvoyeur mettre tout en desroute, Sangsue & loup en mon dire n’escoute, Quand Mars sera au signe du Mouton Joint à Saturne, & Saturne à la Lune, Alors sera ta plus grande infortune, Le Soleil lors en exaltation.

Traduction : ces vers font mention d’une conjonction Lune-Mars-Saturne en Bélier. De surcroît, le Soleil se trouve également dans ce Signe puisque, pour l’astrologie moyenâgeuse, le Bélier est le Signe où il se trouve en “exaltation”. Une seule date correspond à cet événement astronomique après la mort de Nostradamus : il s’agit du 28 mars 1998. Que s’est-il passé ce jour-là ?

La fin mars 1998 a vu l’apparition d’un événement historique majeur : l’écroulement des pays asiatiques idolâtrant l’économie de marché suite à l’explosion de la “bulle spéculative” qui stimulait artificiellement leur incroyable croissance depuis le début des années 1980. Ca ne s’est pas passé en un jour — le 28 — mais cet événement a bien eu lieu à ce moment-là. Apparemment, le vocabulaire utilisé dans le sixain décrit assez bien ce phénomène : le “pourvoyeur” pourrait être le Fond Monétaire International ou la Banque Mondiale, qui pressaient ces pays, tels des “loups” dans la bergerie ou des “sangsues”, de libéraliser et restructurer leurs économies, et qui sont donc en partie responsables de cet écroulement. Il s’agit là sans aucun doute d’une crise économique majeure, qui fera pendant très longtemps sentir ses effets (qui ne font à l’heure actuelle que commencer), et qui seront très probablement pour les économies occidentales et orientales une “grande infortune”.

Fort bien : si l’on ne cherche pas plus loin, cette prophétie s’est apparemment accomplie. Mais en quoi et pourquoi une telle configuration zodiaco-planétaire serait-elle en correspondance avec un krach économique majeur ? L’énorme krach boursier de 1929, par exemple, ne s’est pas du tout produit sous les mêmes astralités, pas plus que celui qui va bientôt se produire ne le fera.

Pour essayer d’y voir plus clair, remontons dans le passé. Le 15 avril 1616, on pouvait observer la même conjonction Soleil-Lune-Mars-Saturne en Bélier, et il ne s’est rien produit de similaire et l’année 1616, de plus, est remarquablement vide d’événements historiques importants.

Mais la vraie question n’est pas là. Elle est la suivante : l’astrologie en soi permet-elle de faire ce genre de pronostic des siècles à l’avance, surtout dans l’ignorance de la majorité des intercycles planétaires dans laquelle se trouvait Nostradamus ? La réponse est non. De telles prévisions, si elles s’avèrent exactes, relèvent de la voyance ou d’un don de prophétie. De plus, d’un point de vue strictement astrologique et en ne tenant compte que des indications astronomiques données par Nostradamus, il est rigoureusement impossible de savoir si la prophétie en question portait sur le 15/04/1616 ou sur le 28/03/1998. Tous les traducteurs-adaptateurs actuels (Fontbrune, Luni par ex.) des Centuries nostradamiennes qui prétendent que ce sixain s’applique à l’année 1998 nagent dans l’arbitraire. Mais prenons un nouvel exemple…

Mars-Saturne en Lion capturent l’Espagne

Voici le texte du quatrain V.14 des Centuries :

Saturne & Mars en Leo Espagne captive, Par chef libyque au conflict attrapé, Proche de malte, Herredde prinse vive, Et Romain sceptre sera par Coq frappé”.

La configuration planétaire dont il est fait mention est donc une conjonction Mars-Saturne en Lion. Elle est beaucoup moins caractéristique que la configuration précédente, puisqu’elle est beaucoup plus fréquente. Pendant le XXe siècle, par exemple, on a pu l’observer en octobre 1917 et novembre 1947, et l’Espagne n’a été capturée par personne pendant ces deux périodes. Alors pourquoi les traducteurs-adaptateurs contemporains de Nostradamus décident-ils que cette prophétie s’applique exclusivement au 18/06/2006, prochaine date à laquelle se produira cet as-pect ? Réponses possibles et cumulables : soit ils ne connaissent rien à l’astrologie et ils racontent n’importe quoi, soit ils surfent habilement sur la vague prophétique de cette fin de millénaire pour faire des best-sellers.

Pronostic ironique : je prophétise qu’au début de l’été 2006, l’Espagne ne sera très probablement pas envahie par les armées de Khadafi (le “chef libyque”), mais par des cohortes de touristes se ruant sur ses côtes bétonnées… comme toutes les années précédentes ! Plus sérieusement : toutes les configurations zodiaco-planétaires mentionnées dans les Centuries correspondent à de multiples dates, et il est rigoureusement impossible, d’un point de vue rationnel et astrologique, de décider d’affecter telle prophétie à l’une d’entre elles plutôt qu’à une autre.

Guerre de paix universelle ?

Selon Charles de Fontbrune, le quatrain V.19 permettrait lui aussi une datation astronomique re-lativement précise. En voici le texte :

Satur au bœuf iove en l’eau, Mars en fleiche, Six de février mortalité donra : Ceux de Tartaigne à Bruges si grand breche, Qu’à Ponterose chef Barbarin mourra”.

Voici comment Fontbrune traduit les deux premiers vers de ce quatrain : “Lorsque Saturne sera en Taureau, Jupiter en Scorpion, la guerre augmen-tera et le 6 février sera particulièrement mortel.” Notons tout d’abord que cette traduction est tendancieuse et incomplète. Une traduction plus fidèle serait la suivante : “Quand Saturne sera en Taureau (‘bœuf’), Jupiter (‘Jove’) en Signe d’Eau et Mars en Sagittaire (‘flêche’), un six février sera particulièrement meurtrier”.

Saturne se trouve en Taureau tous les 29 ans. Selon l’astrologie traditionnelle, le zodiaque est divisé en 3 Signes de Feu, 3 de Terre, 3 d’Air et 3 d’Eau. La durée d’une révolution sidérale de Jupi-ter étant d’environ 12 ans, cette planète passe donc 12/4 = 3 ans en moyenne dans des Signes d’Eau (Cancer, Scorpion, Poissons) pendant un cycle complet. On compte environ 8 cycles de Jupiter par siècle, ce qui veut dire que Jupiter se trouve dans des Signes d’Eau pendant environ 25 ans par siècle. Autant dire que la datation astronomique de cette prophétie est quasiment impossible. Admettons toutefois, comme Fontbrune, que “iove en l’eau” signifie “Jupiter en Scorpion”, Saturne étant bien en Taureau, mais conservons la mention de la position de Mars en Sagittaire. La seule date postérieure à la prophétie qui s’accorde avec ces positions astronomiques est le 29/01/1911, soit quelques jours avant ce 6 février fatal.

Selon Jean-Charles de Fontbrune, “l’avènement de la paix universelle” aura lieu aux environs de 2025. Il n’y aura donc plus de guerres à partir de cette date. Or le 29/01/1911 est la seule date à laquelle on peut observer les phénomènes astronomiques retenus par Fontbrune. Ce quatrain décrivant un état de guerre, il ne peut logiquement concerner une date postérieure à 2025. Il concernerait donc bien le 29/01/1911, et donc la guerre italo-turque ou la guerre civile au Mexique qui se sont déclarées cette année-là…

Admettons maintenant, toujours comme Fontbrune, l’élimination de la mention de Mars en Sagittaire, tout en conservant Jupiter en Scorpion et Saturne en Taureau et la date du 6 février. La prochaine fois que cette configuration se produira à cette date-là est le 06/02/2030, soit cinq ans après “l’avènement de la paix universelle”… Traduction : “Il y aura une guerre meurtrière dans les premières années de l’ère de paix universelle.” C’est tout bonnement absurde.

Nostradamus a réussi au moins une vraie-fausse prophétie, puisque dans la préface dédicacée à son fils, il prédit la découverte d’Uranus, “la planète brillante de la huitième sphère”… mais en se trompant complètement sur la date de son apparition, qu’il situe à “l’approche du huitième millénaire”. Or les religieux comme les astrologues de la fin du Moyen-Age calculaient le temps écoulé en se basant sur l’idée qu’ils se faisaient de la date de la création du monde. Pour des raisons qu’il serait trop long d’expliquer ici, l’an 0 de notre calendrier actuel (date hypothétique de la naissance de Jésus-Christ) correspondait pour eux à (environ) l’an 4760. Lorsque Nostradamus évoque l’an 7000 pour dater l’apparition d’Uranus, il parle en réalité de l’an 2240 (7000 − 4760), soit une erreur de datation d’environ 459 ans… Imaginez alors la précision de ses autres prédictions !

Article paru dans le n° 12 du Fil d’ARIANA (octobre 1999).

Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ L’astrologie peut-elle prévoir l’avenir ?
▶ Le monde selon Claude Ptolémée, astronome-astrologue et phare d’Alexandrie


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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