Rendons à Paul Couderc, auteur d’un défunt Que sais-je ? sur l’astrologie, la paternité d’évidences incontestables : Saturne est un caillou ; gros certes, mais enfin un caillou quand même, comme les autres corps célestes compacts non gazeux ni liquides. Circonstance aggravante : il est loin. Alors que les premiers touristes argentés commencent à partir en week-end dans des stations en orbite circumterrestre, ce n’est pas demain la veille qu’on pourra ramener de vacances des objets de l’artisanat saturnien, vendus dans les boutiques duty-free des nombreux astroports de cette planète. Et, si Saturne est si loin, honnêtement, on voit mal quelle relation il pourrait entretenir avec quelque chose d’aussi minuscule, personnel et intime que notre tibia ou nos vertèbres, pourtant si précieux.
L’astrologie conditionaliste est “naturelle” dans la mesure où elle se réfère à des explicatives en prise sur les sciences de la nature. Son vocabulaire, profondément original, a pour avantage d’établir de ponts directement franchissables pour accéder à la science “officielle” la mieux établie. Ceux qui pratiqueraient cette astrologie dans le but, plus ou moins conscient, de satisfaire un besoin de marginalité engendré par leur économie psychologique, en seraient pour leurs frais : loin de considérer le monde des sciences naturelles comme un stupide discours borné, acharné à dépoétiser ce qui peut encore rester de l’enchantement du monde, l’astrologie conditionaliste a déjà construit des passages permettant aux astrologues de sortir de leur ghetto.
Comment ? En avançant des propositions fondées sur ses approches propres de la réalité, et en acceptant de les soumettre à la seule loi qui soit source de vrai progrès : l’expérience scientifique.
Alors même que la question reste largement posée de ce que la science peut apporter — ou expliquer — en matière d’astrologie, il n’est pas interdit de tenter une exploration de l’autre versant de cette relation : ce que l’astrologie peut apporter — ou expliquer — en matière de science.
Pour expliciter une telle démarche, rien de tel qu’un exemple où l’un et l’autre se rejoignent :
▶ côté astrologique, les effets attribués à l’“influence” de la planète Saturne ;
▶ côté scientifique, l’évolution des tissus osseux dans l’organisme humain.
Et, en guise d’entrée en matière, des citations d’astrologues pas vraiment conditionalistes :
▶ “Saturne régit : les os, les genoux (dans leur ensemble), les cartilages, le squelette (dans son ensemble), les sels minéraux, la peau, les ongles et les dents”. (Hadès, Manuel complet d’astrologie médicale, Éd. Niclaus, Bussière successeur, 1970, p. 55).
▶ “Saturne en conjonction et en mauvais aspect à Mars : […] Il y a notamment danger de chutes entraînant des fractures compliquées avec hémorragies”. (p. 75–76)
▶ “Saturne en transit par conjonction sur Saturne natal : […] Le squelette se renforce par apport de matières calcaires […]” (p. 78)
▶ “Neptune en mauvais aspect à Saturne : […] Le sujet est prédisposé aux rhumatismes […] Son organisme subit un processus de déminéralisation et de malformation osseuse […]” (p. 39)
▶ “Uranus en mauvais aspect à Saturne : […] il y a risque de chutes assez graves pouvant entraîner des fractures. L’endroit de l’ossature qui est le plus exposé à ce danger est indiqué par le signe dans lequel Saturne se trouvait au moment de la naissance. Par exemple, si c’est dans le Bélier, c’est le crâne ; si c’est le Sagittaire, ce serait le fémur, etc. […]” (p. 60)
▶ “Mars en conjonction et en mauvais aspect avec Saturne : […] Les blessures et contusions reçues alors sont souvent graves, profondes, et l’ossature est parfois même endommagée […]” (p. 104)
(Georges Antarès, Transits planétaires et destinée, Éd. Flandre-Artois, 1972, pour l’ensemble des cinq extraits qui précèdent).
Et Jean-Pierre Nicola résume la tradition à ce sujet :
“Saturne. Tradition : […] Pour les parties corporelles : il règne sur le squelette, les os, les dents, l’ouïe, la rate, la vessie” (Jean-Pierre Nicola, Le Grand Livre de l’Astrologue, Éd. Sand & Tchou, 1983, p. 48).
De ces extraits, il ressort plus ou moins qu’une relation est établie entre Saturne et le système osseux de l’homme : Saturne harmonique consoliderait les os par apport de matières minérales, Saturne dissonant les mettrait en péril par déminéralisation ou par d’autres voies non précisées.
Rendons à Paul Couderc, auteur d’un défunt Que sais-je ? sur l’astrologie, la paternité d’évidences incontestables : Saturne est un caillou ; gros certes, mais enfin un caillou quand même, comme les autres corps célestes compacts non gazeux ni liquides. Circonstance aggravante : il est loin. Alors que les premiers touristes argentés commencent à partir en week-end dans des stations en orbite circumterrestre, ce n’est pas demain la veille qu’on pourra ramener de vacances des objets de l’artisanat saturnien, vendus dans les boutiques duty-free des nombreux astroports de cette planète. Et, si Saturne est si loin, honnêtement, on voit mal quelle relation il pourrait entretenir avec quelque chose d’aussi minuscule, personnel et intime que notre tibia ou nos vertèbres, pourtant si précieux.
Alors quoi ? N’y aurait-il plus qu’à se débarrasser du problème en jetant cette relation cosmique supposée dans l’énorme poubelle des superstitions anthropocentriques et narcissiques, héritage de tant de siècles de fantasmes et d’illusions ? Pas si sûr.
Dans le système R.E.T., Saturne part du niveau-source ‘E’ pour tendre vers le niveau-but ‘t’. Jean-Pierre Nicola, à la suite d’un travail considérable, a dégagé des données quantifiées — donc scientifiquement utilisables, et pour cause, puisque ces données sont issues d’études scientifiques — qui caractérisent les niveaux astronomiques du R.E.T. Nous allons donc voir quelles données correspondent au niveau ‘E’ et au niveau ‘t’.
Comme, dans le cadre de cet article, je me borne à tenter de donner une idée du fonctionnement saturnien, je m’autorise d’outrageuses simplifications. Par exemple, il ne sera guère tenu compte d’un facteur aussi énorme que la distance de Saturne à la Terre et au Soleil.
Dans une approche très sommaire, on peut retenir deux valeurs essentielles dans l’évaluation du signal astrologique.
Gravité moyenne d’une planète à sa surface — extrait de : Jean-Pierre Nicola, Éléments de cosmogonie astrologique. Éd. COMAC, 1992, p. 89
Parmi les constats spécifiquement effectués par l’astrologie conditionaliste, la valeur de la gravité à la surface de la planète au sein de chaque groupe ‘R’, ‘E’ et ‘T’ est corrélée à la régulation du comportement de l’individu dont on étudie le thème.
Lorsque la valeur de la gravité est élevée au sein d’un de ces trois groupes, l’individu est porté vers des conduites régulées, contrôlées par les interactions sociales dont il intègre aisément les leçons et conditionnements ; son besoin d’échanges sociaux est élevé, et son identité se constitué par rapport au regard de l’autre sur lui. Conduites bien définies, organisées, élaborées, moralisées. Maintien du modèle en tant que tel ; en pratique : sauvegarde du génome en l’état actuel. Opérations de sélection génétique. Tendance à l’expression de soi, à la mise en relation, à la synthèse, à la conscience rationnelle. Prise en considération de la norme. Cérébralement, on peut en inférer une sollicitation soutenue des aires d’intégration : thalamus, hippocampe, cortex préfrontal.
À l’opposé, les faibles valeurs de la gravité à la surface de la planète au sein de chaque groupe ‘R’, ‘E’ et ‘T’ sont corrélées avec des conduites déstructurées, dérégulées, floues, instables, individualistes, primitives, réfractaires aux normes sociales, inspirées par des pulsions irrationnelles. Esprit d’analyse, de démontage, de décomposition du composé. Diversifications et mutations au sein du génome ou de son expression. Processus aléatoires, aveugles à toute finalité.
Répartition de l’énergie radiative pour les longueurs d’onde de 0,48 à 66 microns d’un corps noir émissif à la température de 300 K, soit, en moyenne, à celle de l’épiderme (30° Celsius) — extrait de : Jean-Pierre Nicola, Éléments de cosmogonie astrologique, Éd. COMAC, 1992, p. 74
Deuxième constat effectué par l’astrologie conditionaliste : l’intensité radiative du rayonnement optique/thermique des planètes sur des longueurs d’onde d’émission spécifiques est corrélée à l’intensité de restitution énergétique, et donc au métabolisme du corps humain.
Ainsi, lorsque l’intensité radiative est élevée (partie haute de la figure 2), le corps humain active des systèmes de production/consommation intensives d’énergie : élévation de la consommation de glucose, déstockage du glycogène, élévation du niveau d’activité des muscles, du cerveau pris dans son ensemble ; choix de conduites propres à dépenser intensément de l’énergie : dépense physique accentuée, passions en tout genre (irritabilité, luttes, engouements, risques, sensations fortes, érotisme, surmenages…), états fébriles, réactivité accrue du système immunitaire, etc.
À l’opposé, lorsque l’intensité radiative est faible (partie basse de la figure 2), le corps cherche à tourner au ralenti, et y parvient par des voies qui différent selon que la planète est porteuse d’un signal gravitationnel fort ou faible. Pour Saturne (élément faible du groupe ‘E’ dès que l’on prend en considération les modulations apportées par la distance), il y a lieu de considérer ce dernier cas : les organes gros consommateurs d’énergie prennent des vacances : calme, inertie, toute la gamme des conduites réfractaires à l’action, depuis la Sagesse flirtant avec le non-être, jusqu’à la démotivation dépressive radicale (qui va parfois jusqu’à opter pour le repos éternel pour obtenir enfin la paix désirée), en passant par les tâches automatiques, les conduites non planifiées par soi-même, la recentration exclusive sur les besoins indispensables à la survie, la remontée plus ou moins désirable de certains contenus inconscients que la conscience lucide n’a plus les moyens de réguler, etc. Correspond à l’état basal en physique et en biologie.
Tout cela est bien joli, dira-t-on, mais on ne voit toujours pas pourquoi, lors de l’établissement des correspondances planètes-organes, Saturne est tombé sur un os.
Un astrologue symboliste vous expliquerait cela à grand renfort d’analogies acrobatiques : l’os est ce qu’il y a de plus dur et de plus stable dans le corps humain ; or, Saturne fait les caractères durs et stables, donc Saturne régit les os. Faut-il en conclure que chez les sujets mous et versatiles, les os sont en gélatine, ou plus fragiles que chez les durs de durs ? On irait bien chercher le long terme, certes : Saturne ayant le cycle le plus long des planètes connues dès l’Antiquité, il est “logique” qu’il “gouverne” les parties du corps qui durent le plus longtemps après la mort. L’ennui, c’est qu’Uranus, Neptune et Pluton, dont les cycles sont beaucoup plus longs que celui de Saturne, n’ont rien reçu à la distribution des prix analogistes ; que va-t-on leur donner ? Les calculs rénaux ? Les verrues ? Les embarras intestinaux ?
Plus sérieux, le système R.E.T. établit ici un pont direct entre l’astrologie et la science officielle. En fait, le R.E.T. est tellement objectif qu’il a été reconnu en tant que tel par le génome lui-même.
Vous devez en effet savoir que, à l’origine de notre propre vie, peu de temps après que se soient unis le spermatozoïde et l’ovule qui ont engendré notre précieuse personne, l’œuf dont nous sortons se différencie en deux parties : la partie somatique, qui va donner naissance à l’ensemble de nos organes (soma = corps) ; et la partie germinale, qui est à l’origine de nos propres cellules sexuelles (spermatozoïdes et ovules).
Laissons de côté la partie germinale, qui n’est pas utile à notre sujet, et ne considérons que la partie somatique.
Tableau des organes issus des feuillets embryonnaires, extrait de : D.Huchon, Éléments d’embryologie animale, in Grande Encyclopédie Alpha des Sciences et des Techniques, volume Biologie II, p. 96, éd. Grange Batelière, 1974).
Cette “partie” ou “lignée” somatique (on dit le “soma” pour faire plus court) se différencie, à un stade précoce, en trois “feuillets” ; chaque feuillet peut être cavalièrement défini comme une “couche” de cellules qui se différencie des deux autres “couches” par l’activité biochimique qui s’y déroule. Par exemple, dans la couche A, certains gènes contenus dans le noyau des cellules s’expriment fréquemment, alors que l’expression d’autres gènes est bloquée, ou à peu près. Si vous passez à la couche B, ce ne sont pas les mêmes gènes qui sont activés : ceux qui étaient actifs dans la couche A peuvent très bien être “au repos” dans la couche B (pas forcément, d’ailleurs), tandis que d’autres gènes, assez muets dans la couche A, se révèlent très volubiles dans la couche B.
En biologie, on ne parle pas de couche A ni de couche B, d’autant que les “couches” prennent assez vite des formes bizarres que n’évoque guère ce terme simplet.
On parle d’ectoderme, de mésoderme et d’endoderme.
Pendant que nous sommes dans le ventre de notre maman, l’ectoderme se différencie en de nombreuses structures (voir figure 3) : l’épiderme et ses revêtements (poils), les glandes, les zones sensorielles de l’épithélium nasal et auriculaire, le cristallin : il s’agit donc des zones périphériques du corps (“ecto” = externe), chargées du contact immédiat avec le milieu, et élaborées en vue de ce contact ; tout cela est au centre de la fonction Représentation, jouant sur l’extériorité, l’image sociale, l’apparence, mais aussi sur le dialogue-socialisation avec le milieu. Chez les animaux, qui n’ont pas tous des poils, mais parfois des plumes ou des écailles (également issues de l’ectoderme), ces parties du corps jouent un rôle majeur dans les interactions sociales : rites nuptiaux, conduites d’agression, de soumission, d’alerte ou de fuite.
De plus, ces revêtements individualisent le sujet, lui confèrent une identité : couleurs de la peau, des poils ; épaisseurs et particularités de l’implantation de ces derniers ; épaisseurs différenciées des revêtements dermiques ; souplesse et dureté, tension et laxité différenciées des téguments. Par conséquent, les gènes actifs dans l’ectoderme ont intérêt à voir leur expression stabilisée, voire figée, si l’identification de l’individu a quelque utilité pour sa survie (et c’est le cas !) ; c’est pourquoi il est bien rare qu’un blond devienne spontanément brun s’il ne se teint pas les cheveux, qu’un chauve précoce retrouve spontanément ses cheveux sur le tard, qu’un Asiatique aux yeux bridés se débride en quelques mois sans le secours d’un artefact quelconque…
On en retiendra l’idée que l’ectoderme fonctionne préférentiellement sur un régime d’expression génique qui conserve les structures, combat les mutations, recopie les modèles à chaque renouvellement cellulaire. pour garantir la fidélité de ces copies à l’original, l’ectoderme doit maîtriser au mieux les informations qui risqueraient de la mettre en péril.
Qu’à cela ne tienne ! Puisqu’il faut surveiller, réguler, intégrer de manière cohérente les informations reçues, ordonner de corriger les écarts et dysfonctionnements, sauver sa peau au sens le plus littéral, l’ectoderme a inventé le cerveau, la super-centrale de régulation de l’organisme ! Le système nerveux dans son ensemble (ainsi que l’un de ses prolongements les plus sophistiqués : la rétine) prend naissance dans une sous-partie de l’ectoderme, qu’on appelle le neurectoderme.
Or le système nerveux cumule les caractéristiques du niveau Représentation : prévision et planification (stockage mnésique dans les réseaux de neurones), répulsion vis-à-vis des risques de mutations lors du renouvellement cellulaire (non-renouvellement quasi-total des populations neuronales), pouvoir et hiérarchies (traitements emboîtés et filtrés des informations pertinentes dans des modules lourdement asservis à l’autorité centrale : pour les messages sensoriels (vue, ouïe…), hiérarchies d’aires primaires (décodage physico-chimique et premier classement de l’information), secondaires (construction de semi-représentations cohérentes aptes à être mémorisées), et d’intégration (souvent dans les parties frontales du cerveau : élaboration au niveau de la conscience de délibérations sur la conduite à tenir), réciprocité de la représentation (se représenter l’autre, se représenter à l’autre), représentation de représentation (création d’une fonction exclusivement consacrée à la représentation, même d’objets imaginaires : l’imagerie mentale, résultant d’une haute intégration de la messagerie neuronale). Si l’ectoderme n’a rien à voir avec le niveau ‘R’, alors il trompe bien son monde.
Coïncidence ? Il suffit de considérer les autres feuillets.
Le mésoderme (“méso” = milieu) se différencie en appareil locomoteur (squelettique et musculaire), système circulatoire, une partie du système uro-génital. Tous ces systèmes sont très gourmands en protéines, car leurs dépenses en protéines et leurs dépenses métaboliques sont élevées ; ce sont ces systèmes qui consomment et fournissent de l’énergie avec le plus d’intensité (activité musculaire, maîtrise de l’espace, activité rénale du tri des déchets, renouvellement constant des cellules sanguines et immunitaires) ; le génome doit donc travailler à plein régime s’il veut pourvoir à tous ces besoins en protéines. De plus, les tissus dérivés du mésoderme consomment avec prédilection de l’énergie sous ses formes les plus concentrées, donc les plus rentables : glucose, cycle ADP-ATP.
Fixation de l’oxygène sur les cellules sanguines, distribué ensuite aux mitochondries (centrales d’énergie cellulaires), structuration et mise en mouvement des masses molles de l’organisme (macrosquelette : nos os ; microsquelette : cytosquelettes, actine et myosine, microtubules), donc résistance aux forces d’inertie engendrées par la gravité ; l’intensité des combustions met en valeur les processus de mobilisation non seulement spatiale, mais aussi chimique : la dualité des protéines kinases (en gros, activatrices) et phosphatases (en gros, démobilisatrices) constitue l’un des outils majeurs de ce niveau.
Génétiquement, les tissus dérivés du mésoderme répondent à la nécessité de mouvement, de maîtrise corporelle de l’espace, d’action physique sur le milieu, de maintien de la chaleur corporelle, d’interaction concurrentielle avec le milieu (chasser, attaquer, se défendre, fuir), de chambre de combustion des sources d’énergie, d’auto-défense au niveau macroscopique (la lutte pour la vie, la bagarre, tuer pour ne pas être tué, prendre ses jambes à son cou, être vigilant vis-à-vis de tout danger éventuel) et microscopique (les armées du système immunitaire, toujours en escarmouche quelque part, entre deux conflits majeurs lors d’infections ou de mutations dangereuses).
Si ce ne sont pas là du duo (pour l’énergie) — duel (pour les luttes) avec l’environnement qui caractérisent le niveau ‘E’, alors cela y ressemble. Comme y ressemble bien le haut niveau de dépenses énergétiques que cela représente.
Notons que ce niveau ‘E’ est moins regardant que le niveau ‘R’ sur la conservation de la configuration génique des cellules. Le niveau ‘E’ est celui des accommodements, des adaptations, des vrais apprentissages : ceux qui modifient l’identité par actions-réponses, par expériences-bilans. Par exemple, certaines cellules immunitaires se reconfigurent génétiquement pour conserver la mémoire d’un envahisseur contre lequel elles ont appris à lutter : c’est le principe de la mémoire immuntaire. Les anticorps, champions du duo-duel, sont d’ailleurs une classe de protéines bien caractéristiques du niveau ‘E’.
L’endoderme (“endo” = dedans) se différencie en appareil digestif, appareil respiratoire, et une autre partie de l’appareil uro-génital (la vessie collectrice de déchets à rejeter). Ce prolétariat des organes humains, auquel on ne demande que de travailler en continu en se faisant oublier le plus possible, est bien peu “représentatif”. On peut se vanter de sa belle peau, de son bronzage, de ses cheveux blonds et bouclés, de son intelligence, de ses muscles volumineux, de sa capacité à “tenir” l’alcool, les drogues et les toxiques. Mais qui se vante de son pancréas, de son estomac ou de son intestin ? Et pourtant…
L’appareil respiratoire et l’appareil digestif sont tout simplement la source — inépuisable à l’échelle d’une vie humaine — de notre vie au quotidien. Ces tissus constituent l’interface entre le soi organique (notre corps), et le radicalement étranger dont on doit tirer nourriture, substance, énergie : l’interface pulmonaire nous fournit en oxygène (l’asphyxie, l’anoxie sont un des moyens les plus sûrs et les plus rapides d’endommager irrémédiablement tous les éléments de notre corps en même temps), l’interface digestif nous fournit en nutriments, condition radicale de la survie.
Cela ne va pas sans un ensemble d’opérations physico-chimiques destinées à extraire du milieu ce qui en est utilisable, et à en rejeter ce qui est irréductiblement étranger. ; dans les tissus dérivés de l’endoderme, ce tri s’opère en faisant subir les pires sévices aux molécules gazeuses ou solides : par tous les moyens physiques et chimiques (sur la nature desquels l’endoderme n’est vraiment pas regardant !), les molécules sont modifiées, écrasées, cassées, disloquées, défigurées, décomposées, éparpillées, épurées, filtrées, dissoutes, réduites, brassées, mélangées, exploitées, transformées, déformées… C’est le règne des mutations, des fermentations, des parasitismes, des putréfactions, des tris orientés, des rejets radicaux. Tout un monde grouillant en transformation constante, où l’on met autant de vigueur à récupérer ce qui peut l’être qu’à rejeter ce qui ne sert à rien. Rien à voir avec le monde ‘R’ du dialogue ou le monde ‘E’ de l’apprentissage ; ici, on détruit, on exploite, on rejette. La loi de la jungle permanente. On ne s’étonnera pas de voir les enzymes (classe de protéines activant les désagrégations moléculaires) jouer un rôle majeur dans l’endoderme. Et je fais à peine allusion au sexe, organiquement lié depuis l’œuf aux organes sécrétoires de l’endoderme. Le sexe, à part nous procurer jouissances suprêmes et complications sociales sans nombre, a certes pour fonction de nous multiplier, mais aussi de nous faire muter.
Le processus de diversification génétique (en parfait antagonisme avec le processus de conservation génétique du niveau ‘R’) sont à l’œuvre dans la méiose (processus d’échanges de segments géniques propre aux cellules germinales). De même que ce sont les cellules germinales qui émettent dans notre corps les signaux qui vont abréger notre propre vie…
Et ce que l’on appelle des mutations génétiques (dont certaines peuvent conduire à des cancers) relève d’un affaiblissement localisé des systèmes de contrôle de l’intégrité génétique face aux moteurs de diversification.
Le complexe endoderme-cellules germinales se révèle bien porteur des incitations propres au niveau ‘T’ : muter, transformer, dépersonnaliser, détruire, tuer, éliminer, exploiter, brasser, rendre flou, multiplier, diversifier…
Dans ce contexte, que devient Saturne ? Son niveau-source est l’Existence. On doit donc s’attendre à le voir s’enraciner dans un organe ou une fonction mésodermique. Or, sur la figure 2, Saturne est dans la zone basse de la courbe ; il peut donc difficilement être corrélé à des organes ou processus effectuant des dépenses énergétiques intensives ; mieux, de toutes les planètes du ‘E’ extensif, il est le plus bas dans ce schéma ; on peut donc postuler qu’il sélectionne dans le niveau ‘E’ les organes et processus effectuant les plus faibles restitutions énergétiques. Qu’est-ce que cela peut signifier lorsqu’on se trouve dans les tissus dérivés du mésoderme, dont les dépenses métaboliques moyennes sont les plus élevées des trois feuillets ?
À coup sûr, en cas de dissonance de Saturne avec l’un de ses partenaires du niveau ‘E’, un coup de frein brutal à ces dépenses métaboliques. L’appareil locomoteur, le système circulatoire, une partie du système uro-génital peuvent éventuellement tourner au ralenti. Les hormones qui incitent aux dépenses d’énergie élevées peuvent se révéler moins efficaces, soit qu’elles soient produites en moins grandes quantités par unité de temps, soit que leurs récepteurs se désensibilisent, soit que les voies de transduction des messages intracellulaires deviennent moins efficaces. On peut y inclure les hormones nettement “activatrices” ou “thermogènes” : dopamine, adrénaline, noradrénaline.
Résultat : les “jambes coupées”, plus envie de rien, plus de motivation, mollesse dépressive, fermeture aux contacts sociaux et aux luttes demandant trop d’énergie. Ralentie dans ses combustions, l’énergie ne peut au mieux se dépenser qu’en prenant plus de temps, d’où un accroissement de l’endurance au détriment de la performance intensive momentanée. Dans le système circulatoire, la fixation ou la distribution des molécules d’oxygène se fait “à l’économie”, prédisposant aux problèmes de drainage métabolique, mais aussi protégeant relativement contre les dégâts commis par les espèces réactives de l’oxygène.
Dans ces conditions, on ne saurait s’étonner que le signal saturnien soit pris en considération pour rythmer le métabolisme de la partie la moins active des tissus dérivés du mésoderme. Et cette partie, c’est le système osseux.
Il est vrai qu’a priori, le système osseux ne restitue pas beaucoup d’énergie (l’idéal pour Saturne !). Quand on consomme du sucre, quand le corps s’échauffe, quand le renouvellement cellulaire s’accélère, on peut en chercher l’origine dans l’activité musculaire, mitochondriale ou immunitaire, à la rigueur neuronale ; mais guère dans les os !
Quoi de plus inerte, en effet, que cette partie du corps qui reste la seule trace identitaire d’un être vivant, même un long temps après sa mort, preuve qu’au moins les phénomènes de corruption eux-mêmes n’ont qu’une prise limitée sur elle ?
Mais, si cette inertie relative répond à la figure 2 (intensité des énergies radiatives), il nous reste à prendre en compte les leçons de la figure 1 (en la complétant par un paramètre qui n’y figure pas la distance de Saturne à Terre et à Soleil).
Au sein de son groupe ‘E’, Saturne est porteur du signal gravitationnel le plus faible, ce que confirme le choix du ‘t’ comme niveau-but de ce signal. Or, le niveau ‘t’ considéré en tant que but (fonction, tendance) ne se limite pas à de faibles niveaux d’énergie. Il est l’interface entre le soi et le non-soi, la limite obscure entre l’intime et l’étranger, et assoit son action sur le trinôme déstructuration-incorporation-rejet, avec toutes leurs variantes.
À priori, l’os, en apparence immuable, n’est pas concerné par cette problématique radicale. Mais voilà, ce n’est qu’une apparence.
Il se trouve qu’il existe un métabolisme osseux. Déjà, pour s’en apercevoir, il faut avoir un sens de l’observation plus ‘t’ que ‘R’, car ce phénomène ne saute pas aux yeux : il se déroule à un rythme lent, et il est de surcroît microscopique. En quoi consiste-t-il ?
Nos os sont constamment détruits, petit trou par petit trou, par des cellules spécialisées, les ostéoclastes ; et, quelque temps après, les dégâts commis sont réparés par d’autres cellules, les ostéoblastes. En 4 à 6 mois, tout l’os est renouvelé. On peut se demander à quoi rime ce petit jeu bizarre. En fait, cette fonction à caractère ‘t’ et endodermique (la déstructuration, l’émiettement) est intimement liée aux deux autres fonctions du même niveau : l’incorporation et le rejet.
Incorporation et rejet de quoi ? De matières minérales, donc inertes, non-vivantes. La nutrition stocke ces matières dans le squelette (travail d’incorporation effectué par les ostéoblastes), puis elles sont libérées lentement dans le corps grâce au travail de rejet effectué par les ostéoclastes. La vedette de ces matières minérales provisoirement stockées dans l’os, puis relâchées, c’est évidemment le calcium : il est fondamental dans les processus nerveux (apparition de potentiels d’action), la coagulation du sang et les mitoses (réplications) cellulaires.
Ainsi, dès que la quantité de calcium diminue dans le sang, les glandes parathyroïdes sécrètent la parathormone, qui active les ostéoclastes : le manque de calcium est alors comblé par ce que les os en libèrent dans le sang.
Le calcium n’est pas le seul à passer par ce cycle métabolique osseux : le soufre, le magnésium, le cuivre, le potassium sont dans le même cas. Ce métabolisme osseux fait du squelette une sorte de relais du système digestif, puisque ces matières minérales parviennent aux os après avoir été extraits des nutriments par ce dernier. Ainsi, une partie du mésoderme (niveau ‘E’ de dépenses métaboliques) est-elle recrutée pour accomplir des fonctions ‘t’ (déstructuration-incorporation-rejet). Soit, mais comment le “caillou” Saturne peut-il influer sur cette fonction ?
Nous entrons là dans le problème général du signal astrologique et de sa perception, qu’il n’est pas question de traiter ici. Sachons simplement que ce signal (couplage gravitation/rayonnement optique-thermique avec de possibles interférences électromagnétiques) semble bien être repéré assez vite par le génome de chaque cellule (on ne discutera pas ici du comment de la chose), et que ce génome reconfigure son expression pour répondre à ce signal. En particulier, il peut accentuer ou diminuer l’intensité des processus biochimiques qui sont à l’œuvre dans les tissus dérivés de chaque feuillet, et cela suffit à répondre aux signaux astrologiques.
Bien, mais avons-nous la preuve qu’il en va bien ainsi ?
Figurez-vous que personne ne s’est chargé de mesurer l’activité respective des ostéoblastes et des ostéoclastes en fonction de la position de Saturne dans le thème natal, de l’hérédité du sujet en ce domaine, de ses habitudes alimentaires, des transits de et sur Saturne, etc. Et c’est pourtant ce genre d’expériences que l’on peut proposer aux scientifiques. Qu’est-ce que l’astrologie peut leur apporter en ce domaine ? La suggestion d’une relation ente l’état du système osseux et des paramètres liés au signal saturnien ; ils pourraient alors en tirer des enseignements sur la morphogenèse, les tendances comportementales, des mesures de prévention sanitaire, des précautions d’hygiène de vie et de diététique, des protocoles chronobiologiques d’administration des traitements médicaux…
Tout ce que l’on sait déjà, c’est qu’à partir de l’âge de 30 ans (fin du premier cycle saturnien, début du second), le travail des ostéoblastes, constructeurs des os, commence déjà à ne plus compenser exactement les destructions de matière osseuse effectués par les ostéoclastes. Les os perdent alors progressivement de la substance et, vers l’âge de 80 ans, il ne reste plus que les 2/3, voire la moitié de la substance osseuse.
Que peut-il bien se passer lors de ce premier retour de Saturne sur lui-même ? Une relance de la fonction ‘t’ de Saturne, mais dans un contexte qui ne bénéficie plus du foisonnement des sécrétions constructrices et nutritives qui sont à l’œuvre dans la petite enfance. À l’âge de 30 ans, beaucoup de ces sécrétions se sont ralenties ou taries, et ne soutiennent donc plus autant qu’avant le travail des ostéoblastes. Le génome reçoit alors, en provenance de ses horloges biologiques, le signal de se reconfigurer pour tenir compte des nouvelles conditions biochimiques des processus qu’il assure. Ceci correspond à ce qui se passe lors de tous les recalages des diverses horloges biologiques en réponse à des signaux provenant de l’environnement.
Une fois reconfiguré, le complexe génomique qui gère la masse de matière osseuse continue d’agir, mais un déséquilibre est créé au profit du travail des ostéoclastes, et le renouvellement est désormais incomplet, ce qui peut avoir — au moins — deux conséquences :
▶ 1) Fragilisation des os ;
▶ 2) Diminution des possibilités de stockage osseux des matières minérales mises à disposition de l’organisme. Il peut en résulter des carences dans les domaines les plus divers, puisque les ressources en calcium, en soufre, en magnésium… sont plus limitées qu’avant.
Inutile de compter sur Saturne pour corriger ce genre de déséquilibre ; ayant ‘t’ comme niveau-but, Saturne déstructure, déconstruit, mais ne construit rien de particulier en ces domaines. La construction étant plutôt l’affaire de fonctions ‘R’, on ne saurait s’étonner que notre squelette ait tendance à se fragiliser lorsque, dans le thème natal ou par transit, Saturne entretient des rapports problématiques avec le niveau ‘R’ ; une dissonance Soleil-Saturne ou Jupiter-Saturne n’est pas un facteur favorable ; en effet, la composante ‘R’ du métabolisme osseux (les ostéoblastes) peut être ralentie ou irrégulière lorsque Saturne entre en dissonance avec une planète ayant ‘r’ comme niveau-but. Ceci est à vérifier par les laboratoires qui le voudront bien. De même, Saturne en dissonance à sa position natale tend à remettre en cause — même si ce n’est que provisoire — le rapport de forces ostéoblates / ostéoclastes. En cas d’aspect consonant, l’équilibre programmé tend à se rétablir. L’ennui, c’est que cet équilibre, reprogrammé de toute manière à la fin de chaque cycle saturnien, est lui-même subordonné au cadre général de l’environnement génétique ; et si celui-ci a décidé, dans l’optique de la nécessité de nous faire vieillir et mourir, que les ostéoblastes doivent être mis partiellement à la retraite, vous pourrez avoir autant de Saturne consonants que vous voudrez, vous n’échapperez pas à la diminution de la masse osseuse. Le vieillissement est, pour le moment, une loi de l’espèce.
Je dis “pour le moment”, car le vieillissement, contrairement à l’intuition immédiate, ne résulte pas majoritairement de l’usure irrémédiable d’une machine corporelle qui perdrait de sa substance chaque, au gré des efforts, inconséquences, inconduites et ratages comportementaux, mais plutôt d’un programme organisé dans le cadre de la reproduction sexuée, qui réserve aux jeunes l’activité de gènes “protecteurs”, “constructifs”, puis les met en sommeil dans un ordre encore inconnu lorsque l’âge vient. Quand les biologistes auront démêlé l’écheveau des interactions croisées entre signaux de vieillissement, peut-être pourrons-nous faire de vieux os solides.
Pour l’instant, on en est au stade du bricolage palliatif. S’il est vrai que la DHEA limite les dégâts de l’ostéoporose chez les femmes, pourquoi ne pas en consommer ? Mais, pour une DHEA, combien d’autres substances mériteraient d’être réactivées dans l’organisme ! Le mieux ne serait-il pas d’éviter que les gènes qui les fabriquent partent à la retraite sans autorisation ? Du travail en perspective pour les généticiens et les chronobiologistes !
▶ 1) Si vous avez une dissonance natale Saturne-Soleil, n’allez pas penser que votre squelette va s’effriter en farine impalpable la prochaine fois que vous allez rater une marche. Les risques encourus se limitent dans le temps à la réactivation durable de fortes dissonances, et ne s’actualisent que si vous sollicitez inhabituellement votre ossature. De plus, l’évolution vers la perte de la masse osseuse n’est qu’une tendance, et les problèmes de col du fémur ne sont réels qu’à partir d’un âge certain. Il y a de la marge de solidité dans les os !
Enfin, nous n’avons pas des génomes égaux (tant pis pour les droits de l’Homme !) : les recombinaisons génétiques peuvent favoriser chez les uns l’activité de gènes “protecteurs”, et les autres devront s’en passer…
De plus, n’oubliez pas qu’il ne s’agit pour le génome que de remplir quelques conditions limitées lorsque Saturne est valorisé : par exemple, limiter localement les dépenses métaboliques, ou amoindrir une masse tissulaire. Or, Saturne ne régule pas les rythmes métaboliques que du système osseux. Si bien que le génome peut “décider” de reporter les effets saturniens sur autre chose que sur le système osseux. Et sur quoi, personne, même pas les généticiens ne sont capables de le définir encore. Si “les astres inclinent, mais ne nécessitent pas”, c’est bien le moment de le dire : l’incertitude sur la définition précise d’un effet astrologique sur un individu donné est sensiblement du même ordre que l’incertitude sur l’expression ou non d’un gène particulier. Et pour cause…
▶ 2) Les valeurs attribuées aux niveaux ‘R’, ‘E’ et ‘T’ ci-dessus vous paraîtront peut-être singulièrement pauvres : cela provient du fait qu’elles sont limitées à quelques aspects du métabolisme de tissus particuliers. On parlerait du système nerveux, les valeurs ne seraient pas les mêmes. Pour la gamme complète des valeurs de chaque niveau, veuillez vous reporter à vos manuels d’astrologie conditionalistes habituels.
▶ Dans le système osseux comme dans le reste de la biologie, les facteurs astrologiques peuvent moduler temporairement ou durablement l’expression du génome, sans en altérer profondément l’évolution générale. Aucun thème astrologique ne peut arrêter la perte progressive de la masse osseuse. En l’espèce, on ferait plutôt confiance à la génétique des prochaines décennies.
▶ L’application stricte des formules du R.E.T. et de leurs fondements physiques (gravitation, rayonnement optique-thermique) aux feuillets embryonnaires permet de mettre en évidence des logiques énergétiques et métaboliques à l’œuvre dans le vivant. En regard, les analogies puériles qui constituent le fond des explicatives traditionnelles gardent le charme magique des longues veillées d’hiver dans les chaumières, mais ne peuvent prétendre dialoguer d’égal à égal avec la science d’aujourd’hui, qui jette sur elles un regard contempteur, et non sans raison.
▶ Le vivant est constitué d’un ensemble très compliqué de niveaux d’organisation hiérarchisés et emboîtés, dont pas un ne réagit aux signaux astrologiques de la même manière que les autres. Il faut beaucoup de méthode pour appliquer au système nerveux, à la cellule isolée, aux hormones, à la sexualité les mêmes principes que nous venons de voir à propos de Saturne et du système osseux. Ici, c’est la consommation d’énergie qu’il faut prendre en considération ; ailleurs, la hiérarchisation des organites ; ailleurs, la chronologie d’activation des gènes ; ailleurs encore, le degré de connectivité ; et là, le nombre de régulateurs ; et plus loin, l’équilibre entre systèmes antagonistes…
Il nous reste à en appeler aux laboratoires : qui voudra bien entreprendre les expériences suggérées ?
Article paru dans le n° 16 du Fil d’ARIANA (octobre 2001).
▶ La gravité du squelette
▶ Stade saturnien (de 12 à 30 ans) : l’âge des interrogations.
▶ Profil psychologique du Saturnien
▶ La fonction saturnienne ‘tE’ (transcendance de l’Existence)
▶ Mars-Jupiter-Saturne : Existence extensive
▶ Mercure-Saturne-Pluton : transcendance intensive
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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