Certains d’entre nous savent très tôt, parfois dès l’enfance, quelle profession ils ont l’intention d’exercer. Faute de mieux, on appelle cela “avoir la vocation”. C’est un phénomène rare et un important facteur d’épanouissement personnel. D’autres attendent l’adolescence pour avoir une idée plus ou moins précise du secteur d’activité dans lequel il vont exercer leurs talents. C’est déjà plus fréquent. Mais en général, on ne choisit pas son métier : il nous est le plus souvent proposé ou imposé par les circonstances et les opportunités. De toute façon, nous consacrons entre un quart et un tiers de nos existences au travail. Une bonne raison pour braquer le projecteur astrologique sur ce phénomène…
Chaque profession, surtout si elle est très spécialisée, a son profil psychologique. L’horlogerie demande précision et minutie ; un bon militaire devrait être combatif et courageux ; il vaut mieux qu’un homme politique, un journaliste ou un acteur maîtrisent bien l’art oratoire et celui de la communication, et qu’un cuisinier ait un sens inné de l’harmonie ; la recherche scientifique exige la rigueur, la patience, la solitude ; un chef d’entreprise compétent se doit d’être organisé et doté d’une bonne dose d’autorité, etc.
Bien sûr, ce profil psycho-professionnel est idéal : dans la réalité, il y a des horlogers imprécis et désinvoltes, des militaires couards, des hommes politiques, journalistes ou acteurs mutiques et introvertis, des cuisiniers produisant d’infâmes tambouilles, des scientifiques bavards et sociables, des chefs d’entreprise désordonnés et incapables de se faire obéir, etc.
De plus, la profession que l’on exerce dépend dans une très large mesure de notre milieu social originel : les fils et filles de PDG ont plus de chance de devenir PDG à leur tour que les fils et filles de plombier. Le sexe et les conditionnements sexuels ont eux aussi une puissante influence : les petit garçons se rêvent pompiers ou motards de la police, les petites filles infirmières ou puéricultrices.
Dès l’instant de notre naissance, nous héritons d’aptitudes innées, à la fois génétiques et astrologiques. Laissons de côté les premières (sans en sous-estimer l’importance) et penchons-nous sur les secondes.
Chaque astre du système solaire est en rapport avec certaines aptitudes bien spécifiques : la Lune prédispose à l’harmonie, à la réceptivité, à la convivialité ; le Soleil à la clarté, à la volonté, à l’exemplarité ; Mercure à la curiosité, à l’esprit ludique, à la communication spontanée ; Vénus à l’affectivité, au sens esthétique, à la volupté ; Mars à la combativité, au réalisme, au dynamisme ; Jupiter au pragmatisme, à l’art oratoire, au sens de l’organisation ; Saturne à la rigueur, à la patience, à la réflexion ; Uranus à l’hyper-précision, à la cérébralité conceptrice, à l’autonomie maximale ; Neptune à l’intuition, aux pressentiments, au sens du collectif ; et enfin Pluton à la froideur, au sens du complexe et au goût de l’inconnu.
Nous ne sommes pas tous égaux : selon que l’un ou l’autre de ces astres domine à la naissance d’un individu, les aptitudes innées correspondantes sont soulignées, mises en relief. Il reviendra à l’expérience et à l’éducation familiale et scolaire de les développer efficacement ou non, en les prolongeant ou les associant à des compétences acquises. Par exemple, il serait préférable, dans l’idéal, qu’un expert-comptable soit “saturnien” : ses aptitudes innées (rigueur, patiente, réflexion) correspondent alors parfaitement à ses compétences acquises et au profil psychologique de cette profession.
Mais dans les faits, tous les experts-comptables ne sont pas “saturniens” et tous les “saturniens” n’ont pas la vocation d’être experts-comptables, et il vaut mieux avoir affaire à un expert-comptable non-saturnien, mais compétent, que confier cette tâche à un “saturnien” qui n’a pas acquis ces compétences. En astrologie comme dans tous les domaines, tout est relatif, conditionnel.
Ce ne sont donc pas les astres qui décident de la profession que nous exerçons. Et pourtant, par le biais des aptitudes innées qu’ils déclenchent, ils exercent une certaine influence sur la manière dont nous vivons notre rapport à notre métier. Laquelle ? Ce n’est pas la question que s’est initialement posée Michel Gauquelin, psychologue et statisticien dont le père s’intéressait de près à l’astrologie. Ce chercheur s’est demandé si l’on pouvait vérifier les prétendues lois astrologiques, et si oui, si elles étaient “vraies”.
Au début des années 1950, Michel Gauquelin et sa femme Françoise prennent pour hypothèse que les profils psycho-professionnels devraient correspondre aux profils astro-psychologiques, lesquels sont d’après l’astrologie déterminés par le lever, le coucher, la culmination supérieure ou inférieure des astres sur l’horizon. Pour tester cette hypothèse, ils classent les professions en quelques grandes catégories : sportifs, politiciens, acteurs, scientifiques, militaires, religieux, et se mettent à collecter auprès de l’État-Civil des dizaines de milliers de données natales (date, heure, lieu) de célébrités dans ces domaines, données qu’il soumet ensuite à un rigoureux traitement statistique.
Les résultats que les Gauquelin obtiennent par cette méthode confirment les “lois astrologiques” pour cinq astres (Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne). Les acteurs, auteurs dramatiques, politiciens, chefs militaires, cadres supérieurs et journalistes célèbres naissent plus fréquemment que la moyenne avec un Jupiter dominant ; chez les scientifiques, médecins et prêtres, on observe un pourcentage de “saturniens” très supérieur à celui du commun des mortels ; les athlètes de haut niveau, les chefs d’entreprise, mais aussi les chefs militaires et les médecins ont très fréquemment un Mars dominant ; enfin, une dominante lunaire apparaît chez les écrivains et les politiciens. Inversement, une proportion statistiquement significative des scientifiques et médecins “boudent” Jupiter ; les acteurs, journalistes, écrivains et peintres sont moins “saturniens” que la moyenne, etc.
C’est une considérable surprise, étant donné l’énormité de l’hypothèse de départ. Par la suite, les recherches des Gauquelin montreront que plus les traits de caractère d’un groupe d’individus correspondent au profil psychologique de leur profession, plus les fréquences de position des planètes correspondantes à l’horizon ou au méridien augmentent. Pour parvenir à de tels résultats, il faut vraiment que le fait astrologique soit lui aussi énorme, quoiqu’invisible…
Il existe donc une indéniable corrélation entre profil astro-psychologique et profil psycho-professionnel, une corrélation qui défie les lois du hasard. Mais cette corrélation est très loin d’être systématique : elle n’est pas suffisamment importante pour permettre, par exemple, d’établir un pronostic d’orientation professionnelle. Et puis tout le monde ne peut pas être écrivain, politicien, médecin, athlète, scientifique, militaire, acteur ou prêtre.
Les statistiques des Gauquelin montrent avant tout que plus nos traits de caractère coïncident avec le profil psychologique de notre métier, plus nous avons de chances d’y exceller, ce qui est au fond très logique. Ce phénomène ne concerne qu’une minorité d’individus. De plus, nul n’est obligé de ressembler à son métier, de s’y identifier à 100 %. Notre existence ne se réduit pas à notre vie professionnelle. Après tout, si nous consacrons entre un quart et un tiers de notre temps à cette dernière, nous en consacrons à peu près autant à dormir et à vaquer à nos loisirs, domaines où nous pouvons également investir nos aptitudes innées.
Néanmoins, il est impossible de ne pas prendre en compte ce phénomène, ne serait-ce que pour comprendre que certains ne peuvent s’investir à fond dans un métier qui ne leur correspond pas, qui n’est pas un prolongement d’eux-mêmes, et que d’autres, au contraire, s’y épanouissent si totalement que leur profession leur est presque comme seconde nature.
On a donc tout autant le droit d’être “pro” que “anti”. Les astres ne décident pas de tout. Dans ce domaine, le poids des conditionnements socio-culturels et des réalités économiques qui déterminent le marché du travail est nettement supérieur à celui des planètes. Mais si vous hésitez dans vos choix de carrière ou dans l’orientation professionnelle de vos enfants vous ne perdrez rien à consulter un astrologue compétent (c’est rare, mais ça existe). Compte tenu des compétences acquises, il saura vous aider à faire le moins mauvais choix, à défaut du meilleur : pour notre épanouissement personnel, il vaut mieux avoir un métier qu’on aime et dans lequel on peut un minimum se reconnaître…
Si la graphologie, qui est pourtant très loin d’être une science exacte, est couramment utilisée par les recruteurs, l’astrologie ne l’est que très marginalement, contrairement à la légende. Lorsque cela se produit, grâce au CV que vous lui envoyez, le recruteur peut communiquer à un vos coordonnées natales. Il n’a plus qu’à demander à l’État-Civil l’heure à laquelle vous êtes né. C’est une simple formalité administrative, tout à fait légale. Il peut alors établir votre horoscope natal et n’a plus, en tenant compte de vos diplômes et expériences professionnelles, qu’à déterminer si, oui ou non, votre profil “astro-psychologique” correspond au profil du poste à occuper.
L’astro-recruteur peut exercer une influence déterminante sur votre accession à l’emploi et sur votre carrière. Sans que vous le soupçonniez, son verdict peut vous être fatal ou favorable. Une question se pose alors : est-il compétent ? Force est bien de reconnaître que non. La plupart des astrologues sont effroyablement incompétents et, plus ils sont ignorants et vénaux, plus on les retrouve dans l’astro-recrutement. Leur influence dans ce domaine est peut-être encore plus pernicieuse que celle de nombre de graphologues.
La loi oblige les recruteurs à communiquer aux candidats à un emploi, s’ils en font la demande ex-presse, le résultat des tests d’aptitude qu’ils ont passés. L’astro-recrutement fait partie de ces tests, mais lorsqu’elle est utilisée, les recruteurs ne le mentionnent quasiment jamais. Vous avez le droit d’en contester le bien-fondé, et de réclamer une contre-expertise. Mais sachez que les recruteurs ne voient jamais d’un bon œil cette contestation de leurs compétences et de leur autorité (même et surtout s’ils sont parfaitement incompétents). Vous passerez à leurs yeux pour un râleur, un contestataire si vous faites valoir vos droits. Inutile de dire qu’ils n’embaucheront jamais un individu nanti d’un tel “profil astro-psychologique”.
Depuis une quinzaine d’années, la mondialisation de l’économie et les mutations technologiques ont profondément modifié le marché du travail. Tandis que le nombre d’emplois proposés par les entre-prises diminuait considérablement, ces dernières demandaient à leurs employés des spécialisations professionnelles de plus en plus poussées.
Dans l’ancienne société de plein emploi, les recruteurs se souciaient peu des caractéristiques psychologiques des employés. Il suffisait qu’ils aient les diplômes et les compétences correspondant à l’emploi qu’ils postulaient pour qu’ils soient immédiatement embauchés. Seuls les cabinets de “chasseurs de têtes”, spécialisés dans le recrutement des cadres supérieurs et dirigeants d’entreprise, utilisaient des outils d’évaluation psychologique tels que les tests d’aptitude, mais aussi l’astrologie, la graphologie et la numérologie.
Il n’en est plus de même aujourd’hui. De plus en plus de jeunes très qualifiés arrivent sur un marché de l’emploi toujours plus restreint. Les recruteurs et employeurs n’ont que l’embarras du choix des candidats et des méthodes de recrutement. À diplômes et compétences égales, le “profil psychologique”, les “motivations personnelles” du futur employé deviennent des critères essentiels de sélection.
Seuls les métiers très peu qualifiés échappent encore à la sélection psychologique. Qu’on le déplore ou qu’on s’en félicite, l’astrologie, la numérologie et la graphologie sont désormais couramment utilisées pour faire le tri et choisir l’employé idéal.
Dès sa naissance, un astrologue compétent (cela demande de longues années d’études) peut ainsi prévoir quelles seront les caractéristiques essentielles du “profil astro-psychologique” d’un individu. Du “profil astro-psychologique” au “profil de compétence”, il n’y a qu’un pas, que les recruteurs qui utilisent l’astrologie (ils sont très nombreux, beaucoup plus qu’on ne le croit, mais s’en vantent rarement) ont franchi. Un tempérament lent et introverti risque d’être incompétent si on lui confie un poste qui demande du dynamisme, de la vivacité et de l’esprit d’initiative ; à l’inverse, un tempérament offensif et extraverti peut convenir à celui d’un meneur d’hommes.
Ne croyez surtout pas que les astro-recruteurs se contentent de votre date de naissance, en général mentionnée sur votre CV, pour évaluer votre profil astro-psychologique. Cette information ne leur permet de connaître que votre Signe solaire, c’est-à-dire le Signe que traversait le Soleil lorsque vous êtes né. C’est tout à fait insuffisant : il est évident que l’humanité ne se réduit pas à douze “types zodiacaux” et que tous les Taureau, par exemple, ne se ressemblent pas. L’évaluation sérieuse des compétences astro-psychologiques est beaucoup plus complexe que cela, et demande de prendre en compte, en plus de la position du Soleil, celles de toutes les planètes du système solaire (Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton). L’astro-recruteur doit pour cela construire votre thème astrologique natal.
Pour ce faire, il doit connaître l’heure exacte à laquelle vous êtes né. Rien de plus facile à obtenir. Grâce à votre CV, il connaît déjà votre jour, votre mois votre année et votre lieu de naissance. Il n’a plus qu’à écrire aux services d’État-Civil de votre lieu de naissance pour demander un extrait d’État-Civil mentionnant l’heure à laquelle vous êtes né. C’est une simple formalité administrative, tout à fait légale. Muni de ce renseignement capital, il peut alors établir votre horoscope natal. Grâce aux tables astronomiques qu’il utilise, il saura alors si vous êtes né au lever de Mars ou de Saturne, et en tirera des conclusions astro-psychologiques : un “marsien” est plutôt énergique, combatif, impulsif, alors qu’un “saturnien” se caractérise davantage par le recul, la réflexion, la prudence.
Il n’a plus ensuite, en tenant compte de vos diplômes et expériences professionnelles, qu’à déterminer si, oui ou non, votre profil astro-psychologique correspond au profil du poste à occuper. Si le poste en question demande des talents de négociateur habile ou de diplomate courtois, l’individu dont l’horoscope indique qu’il est né au lever de Mars risque fort de voir son CV et sa lettre de motivation aller directement à la poubelle : il sera considéré comme potentiellement trop agressif pour un emploi qui exige de la souplesse et de l’adresse verbale. En revanche, à diplômes et compétences égales, la candidature d’un individu né au lever de Jupiter a toutes les chances, elle, d’être favorablement accueillie, puisque cette planète, lorsqu’elle est dominante, fait les gens sociables, ambitieux et doués pour le langage.
“Nous sommes nés à un moment donné, en un lieu donné, et nous avons, comme les crus célèbres, les qualités de l’an et de la saison qui nous ont vu naître”, disait le grand psychologue suisse Carl Gustav Jung en parlant de l’astrologie. “Très bien, pensez-vous. Mais qu’est-ce que ces phénomènes ont à voir avec ma recherche d’emploi ou le déroulement de ma carrière ?”
Si tous les gens nés sous un même Signe du Zodiaque ne sont pas identiques, ils ont néanmoins un certain nombre de points communs. Certains recruteurs le savent bien, puisqu’ils utilisent l’astrologie comme outil de sélection des candidatures. Il est donc essentiel que ceux qui postulent pour un emploi connaissent les qualités et les défauts qui sont attribués, à tort ou à raison, à chaque Signe. Ils pourront ainsi mieux mettre en avant les forces et compétences innées qu’ils doivent au Ciel, et essayer de com-penser leurs faiblesses ou d’en faire de véritables atouts. Avant de vous présenter les “types psychologiques” propres à chaque saison, un rappel : un thème astral n’exprime que des tendances, que la culture et la formation peuvent sensiblement modifier, et non des vérités absolues. De plus, nous n’abordons ici que l’influence des Signes du Zodiaque, alors que celle des planètes est nettement plus déterminante pour évaluer le “profil psychologique” d’un individu… Et maintenant, du concret !
Le type printanier
Si vous êtes né entre le 21 mars et le 21 juin, sous les Signes du Bélier, du Taureau ou des Gémeaux, vous appartenez au type printanier. Pour peu que les Signes de printemps dominent dans votre thème astral (consultez un astrologue pour vous en assurer), vous disposez d’une nature vive, mobile, extravertie, toujours prête à s’adapter à ce qui croit, à ce qui est en devenir. Vous mobilisez instantanément votre énergie, vous démarrez au quart de tour et êtes impatient d’agir. Les professions qui vous conviennent : celles qui requièrent le sens de l’improvisation, la spontanéité, la rapidité des réactions. À éviter : les métiers qui demandent de savoir serrer les freins, de couper le contact, ceux qui exigent la constance et la persévérance.
Le type estival
Si vous êtes né entre le 21 juin et le 21 septembre, sous les Signes du Cancer, du Lion ou de la Vierge, vous appartenez au type estival. Pour peu que les Signes d’été soient valorisés dans votre thème, vous disposez d’une nature lente, patiente, tenace, persévérante. Prudent et circonspect, constant dans vos passions ainsi que dans vos projets, connaissant bien vos limites, vous savez maîtriser l’imprévu, conjurer le hasard et ne jamais perdre de vue vos objectifs. Les professions qui vous conviennent : celles qui requièrent le sens de l’organisation, l’aptitude au contrôle, les activités régulières et répétitives. À éviter : les métiers exigeant de savoir manœuvrer habilement, d’être souple dans ses relations sociales, de saisir rapidement des opportunités.
Le type automnal
Si vous êtes né entre le 21 septembre et le 21 décembre, sous les Signes de la Balance, du Scorpion ou du Sagittaire, vous appartenez au type automnal. Pour peu que les Signes d’automne dominent dans votre thème, vous disposez d’une nature vive, souple, extravertie, habile à se faufiler entre les chicanes et à contourner les obstacles. Habile dans vos relations humaines, vous avez l’art de l’esquive et des replis diplomatiques et une très subtile sélectivité. Les professions qui vous conviennent : celles qui demandent de l’habileté manœuvrière, de l’entregent, le sens du compromis et de la négociation, le goût des contacts. À éviter : les métiers exigeant la patience, la prudence, les constructions de longue haleine, les tâches trop routinières.
Le type hivernal
Si vous êtes né entre le 21 décembre et le 21 mars, sous les Signes du Capricorne, du Verseau ou du Poissons, vous appartenez au type hivernal. Pour peu que les Signes d’hiver dominent dans votre thème, vous disposez d’une nature calme, froide, flegmatique qui vous rend plus résistant, plus endurant et plus rigide que la moyenne. Avec vos systèmes de défense immuables et systématiques, il est très difficile de vous déstabiliser, de vous influencer. Les professions qui vous conviennent : celles qui demandent un sang-froid imperturbable, l’aptitude à être ferme dans ses refus, à ne pas se laisser distraire par les circonstances. À éviter : les métiers exigeant de promptes réactions, des improvisations fréquentes, beaucoup de présence d’esprit.
Le type équinoxial
Si vous êtes né sous les Signes du Bélier, de la Vierge, de la Balance ou du Poissons, vous appartenez au type équinoxial. La durée des jours est sensiblement égale à celle des nuits : vous distinguez donc nettement une chose (le jour) et son opposé (la nuit). Votre sens des contraires vous donne une bonne aptitude à choisir entre des valeurs ou des situations antagonistes. Vous ne mélangez pas les torchons et les serviettes, le pour et le contre, le blanc et le noir. D’une manière offensive ou défensive, vous savez faire des choix. Les professions qui vous conviennent : celles qui demandent de savoir décider, choisir, trancher, poser des alternatives claires. À éviter : les métiers exigeant un esprit de synthèse, la poursuite simultanée de trop nombreux objectifs.
Le type solsticial
Si vous êtes né sous les Signes des Gémeaux, du Cancer, du Sagittaire ou du Capricorne, vous appartenez au type solsticial. La durée des jours ou des nuits atteint son maximum : vous avez donc plutôt tendance à percevoir en toutes choses un pôle prépondérant qui englobe ou surplombe les autres. Votre sens des ensembles vous donne une bonne aptitude pour les synthèses, les généralisations, les rassemblements. Vous avez l’art de trouver des points communs qui transcendent les antagonismes. Les professions qui vous conviennent : celles qui demandent de savoir réunir, fédérer, piloter ou gérer de manière statique ou dynamique de multiples activités. À éviter : les métiers exigeant un esprit d’analyse, des choix et des positions nettes et tranchés.
Le type milieu-de-saison
Si vous êtes né sous les Signes du Taureau, du Lion, du Scorpion ou du Verseau, vous appartenez au type milieu-de-saison. La durée des jours est sensiblement supérieure à celle des nuits (et vice-versa) sans toutefois atteindre la limite supérieure : vous avez donc plutôt tendance à percevoir en toutes choses des proportions inégales, de bonnes ou mauvaises doses. Votre sens des combinaisons vous donne une bonne aptitude pour les choix pondérés, les concessions mesurées, les compromis subtils ou la gestion avec doigté des situations conflictuelles. Les professions qui vous conviennent : celles qui demandent de savoir dominer sans écraser, de savoir gérer efficacement les rapports de forces. À éviter : les métiers exigeant le refus des compromissions, ceux où les discussions de marchand de tapis sont hors de question.
Les types mixtes
Les types purs, qu’ils soient printanier, estival, automnal ou hivernal se rencontrent rarement. Le plus souvent on a affaire à des types mixtes. Seule la rencontre avec un astrologue compétent vous permettra de savoir si vous appartenez à un type pur ou à un type mixte. Il est pour cela indispensable que vous lui fournissiez votre date, votre lieu et votre heure de naissance précise afin qu’il puisse faire votre Thème.
Imaginons que vous soyez un type mixte “printemps-hiver” : chez vous alterneront alors, pour le meilleur ou pour le pire, l’enthousiasme et le flegme, l’excitation et l’inhibition, vitesse et lenteur, ouvertures dynamiques et fermetures systématiques. Il vous faudra alors apprendre à gérer dynamiquement et au mieux de votre équilibre les tendances très contradictoires qui vous traversent.
L’astro-recruteur peut donc exercer une influence déterminante sur votre accession à l’emploi et sur votre carrière. Sans que vous le soupçonniez, son verdict peut vous être fatal ou favorable. Une question se pose alors : est-il plus compétent que le graphologue ? Force est bien de reconnaître que non. La plupart des astrologues sont effroyablement incompétents. Deux astrologues mis en face du même horoscope natal peuvent très bien rendre des verdicts opposés. Comme pour la graphologie, c’est le règne de l’arbitraire le plus total. Plus les astrologues sont ignorants et vénaux, plus on les retrouve dans l’astro-recrutement. Leur influence dans ce domaine est la plupart du temps encore plus pernicieuse que celle des graphologues.
Vous pouvez donc imaginer le pire : l’utilisation, par votre recruteur ou votre éventuel employeur, des services d’un graphologue et d’un astrologue incompétents. Vous risquez alors de voir votre candidature refusée pour des raisons aussi obscures qu’irrationnelles, alors que votre formation et vos expériences professionnelles correspondent parfaitement au profil de poste. À l’inverse, l’heureux élu à l’embauche n’aura été sélectionné que sur la foi d’un “profil astro-grapho-psychologique” tout à fait fantaisiste. C’est inique, injuste, invraisemblable, mais c’est souvent comme ça que ça se passe.
Seule une maigre poignée d’astrologues connaissent véritablement leur sujet. Ceux-là ne font presque jamais d’astro-recrutement et il n’est évidemment pas question pour eux de mettre “la mauvaise personne à la bonne place” : ce serait inefficace pour l’entreprise et préjudiciable à l’équilibre psychologique de l’individu. En revanche, ils pensent que, par exemple, un individu impulsif et fonceur peut parfaitement apprendre, sur le tas, le métier de diplomate pourvu qu’on lui en laisse le temps. Et si la fonction qu’il occupe lui permet d’apprendre à se maîtriser, peut-être deviendra-t-il même, au fil des temps, le meilleur des diplomates, parce qu’il sait beaucoup mieux qu’un diplomate-né, ce qu’il en coûte de manquer de diplomatie dans les relations humaines. Évidemment, pour qu’un tel astro-recrutement soit possible, il faudrait des entreprises humaines et citoyennes.
Un homme averti en valant deux, selon le proverbe, les plus malins d’entre vous se disent déjà qu’il suffit d’aller consulter un astrologue pour lui demander d’établir l’horoscope natal qui correspondra le mieux au profil de l’emploi auxquels ils postulent. Muni de ce viatique, il suffira d’inclure dans les documents transmis au recruteur ou à l’employeur un extrait d’acte de naissance maquillé et transformé, comportant une heure de naissance soigneusement modifiée afin que l’astro-recruteur tombe dans le panneau. Si vous utilisez ce subterfuge, vous avez une chance sur deux de réussir. Il suffit que l’astro-recruteur ne soit pas trop curieux, et ne demande pas communication d’un extrait de naissance aux services d’État-Civil de la mairie de votre lieu de naissance. Mais vous n’êtes pas tiré d’affaire pour autant : le profil astrologique établi par l’astrologue que vous avez été consulter ne correspondra peut-être pas du tout à celui que l’astro-recruteur établira, soit parce que l’un des deux (en général l’astro-recruteur) est incompétent, soit parce que les deux sont aussi ignorants l’un que l’autre (c’est le cas le plus fréquent).
En revanche, si l’astro-recruteur fait la démarche de vérification de l’extrait de naissance que vous lui avez communiqué auprès des services d’État-Civil, vous êtes cuit : vous passez alors pour quelqu’un de malhonnête et de menteur, ce qui n’est le “profil astro-psychologique” idéal pour aucun emploi. De ce côté-là, il n’y a aucune parade. Que vous trichiez ou non, c’est le règne de l’arbitraire et de la loterie. Il vaut mieux donc rester honnête. Mais que faire alors ?
La loi oblige en es recruteurs à communiquer aux candidats à un emploi, s’ils en font la demande expresse, le résultat des tests d’aptitude qu’ils ont passés. L’astro-recrutement fait partie de ces tests. Vous avez le droit d’en contester le bien-fondé, et de réclamer une contre-expertise. Mais sachez que les recruteurs ne voient jamais d’un bon œil cette contestation de leurs compétences et de leur autorité (même et surtout s’ils sont parfaitement incompétents). Vous passerez à leurs yeux pour un râleur, un contestataire si vous faites valoir vos droits. Inutile de dire qu’ils n’embaucheront jamais un individu nanti d’un tel “profil astro-psychologique”.
Au niveau individuel, vous ne pouvez donc pas faire grand-chose pour contrecarrer l’influence des astro-recruteurs. Ce sont les pouvoirs publics qui devraient légiférer pour démocratiser et rendre plus rationnelles les procédures de recrutement. Hélas, dans une société de libre marché et de libre concurrence, les officines de “conseil en recrutement” font ce qu’elles veulent, et, dans l’irrationalisme le plus total, s’adjoignent les services d’astrologues, de graphologues et de numérologues qui font et disent n’importe quoi, en pensant beaucoup plus à leur chiffre d’affaire qu’aux individus de chair et d’os dont ils compromettent la carrière. Il ne vous reste plus qu’à espérer. Espérer que votre futur employeur n’utilise pas d’astro-recruteur. S’il en utilise un, il ne vous reste plus qu’à mettre en avant vos diplômes et expériences professionnelles, en demandant qu’on ne vous juge pas sur un portrait robot-astro, mais sur le terrain, là où vous pouvez faire vos preuves, là où aucun astro-recruteur ne pourra vous nuire. Cela se fait la plupart du temps. Tout n’est donc pas perdu !
Article paru dans le n° 1 d’Astrologie naturelle (décembre 1997) et dans Astrologos n° 7, octobre 2001.
▶ Les problématiques spécifiques des statistiques astrologiques
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
Téléchargez-le dès maintenant dans notre boutique
Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
Téléchargez-le dès maintenant dans notre boutique