Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique de la fonction planétaire. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève une fonction planétaire. Il n’y a pas de recette. En vous aidant du R.E.T. et de la Théorie des âges et en combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Généralement : du multiple au duo-duel. L’invisible tel qu’il se manifeste, se ressent et s’éprouve. Les étrangetés de la physique. Les conditionnements inconnus qui se transforment en conduites expérimentales. L’incertain ou l’improbable qui s’incarnent, se transforment en faits. Les événements riches de contenus sous-jacents et indéfinissables. L’efficacité émotionnelle des réalités cachées, imaginaires ou réelles. La réduction de la complexité intégrale à de demi-vérités en clair-obscur, paradoxales et ambiguës. Les actes dictés par l’inconscient. Le sentiment, la sensation ou la perception d’un mystère, d’un ailleurs.
Psychologiquement : Agir intuitivement, sur le coup de presciences ou de pressentiments. Être clairvoyant sans être vraiment conscient. Se sentir habité par quelque chose qui dépasse complètement l’individu. Faire partager son sens du mystère et vivre son inconscient. Rendre possible l’incertain, vraisemblable l’incroyable. Se sentir envahi par des sensations étranges ou insolites, avoir des comportements bizarres qui défient les normes connues. Être subtil, sibyllin, imprévisible dans sa manière d’agir. Se laisser guider, dans son vécu, par des états d’âme généreux et touffus, des aspirations profondes et imprécises. Avoir une irrationnelle foi chevillée au corps.
Les caractéristiques positives de la fonction neptunienne sont l’imaginaire prospectif (trio Transcendance extensive avec Uranus et Pluton) et la sensorialité intense (trio existence intensive avec Vénus et Mars).
Le neptunien est un intuitif hanté par les puissances de l’imaginaire, branché sur les réalités subtiles, sous-jacentes, invisibles. Il se détermine en fonction d’aspirations profondes, sous la pression insidieuse des couches les plus enfouies de son être. Il se sent habité par un ailleurs qui le dépasse de toute part et qui décide de tout pour lui. Il se laisse guider par son inspiration, par ses presciences, ses pressentiments. Il sait comme miraculeusement faire les bons choix, sans le vouloir, comme si ce qu’il faisait était le fruit d’une obscure mais puissante nécessité. Sa vie intérieure est riche, touffue, complexe, traversée d’état d’âmes, de songes et de visions. Il ne sait pas ce qui le motive au fond et cela lui importe peu : il a la foi dans son devenir, dans son radar et n’écoute que son petit doigt. Son esprit subtil et nuancé ne craint pas les paradoxes, les ambivalences, les ambiguïtés : il sait intimement qu’ils sont le reflet de la vie toujours imprévisible et déconcertante dans ses manifestations.
Le neptunien est un sensitif délicat, quasi médiumnique, une plaque sensible qui ressent avec force les signaux les plus ténus. Les plus infimes variations de l’ambiance extérieure le touchent, le font réagir, s’émouvoir. Il ressent l’invisible, renifle le mystère, écoute les secrètes musiques du silence. Il perçoit ce que les autres ne perçoivent pas et incarne à sa manière vibrante et frémissante une étrange et surprenante logique qui le pousse à réagir, souvent avec une surprenante justesse, en fonction des humeurs que lui dicte son inconscient, des états d’âme qui le traversent. Sa présence est déroutante : il est à la fois ici par les turbulences qui l’agitent et ailleurs, dans son monde impénétrable et incompréhensible pour la logique commune. Son baromètre intérieur décide de ce qu’il va faire. La météo de son âme est changeante et mystérieuse, elle passe vite du calme plat à la tempête. Il ne sait qu’au tout dernier moment quel cap il va suivre instinctivement, sans crispation mais avec une incroyable détermination.
En négatif, le neptunien vit si profondément dans son propre monde, hanté par ses rêves, ses visions et ses aspirations confuses, que rien d’extérieur ne fait réellement sens pour lui ni ne paraît pouvoir lui parler et susciter sa curiosité, son intérêt, son désir. Il habite un univers inexprimable qu’aucune communication agréable, décontractée, souriante ne peut traduire ni satisfaire : d’où une certaine forme d’isolement ambigu, qui se manifeste chez lui par une présence à moitié absente rendant extrêmement difficile le contact, introduisant un sournois malaise et d’impalpables tensions dans les relations humaines. Il est fermé aux autres sans avoir l’air de l’être, ne sait pas se rendre attractif.
En positif, le neptunien éprouve des sensations si riches et si profondes, si essentielles aussi, qu’il se fiche pas mal de jouer les jolis cœurs, les amusants ou les intéressants pour épater la galerie. Il sait que chacun est un mystère vivant et que la seule communication possible pour lui s’effectue d’âme à âme, bien au-delà des mots.
En négatif, le neptunien est un incurable irréalisme. Hanté par ses utopies, ses songes, ses fantasmes ou ses délires, il semble inaccessible au “principe de réalité”, au plus élémentaire bon sens, aux vertus et leçons de l’expérience. Les situations concrètes, les faits tangibles, les réalités pratiques sont pour lui d’insupportables chaînes qui l’attachent à la matière, de pesants boulets qui l’empêchent de vivre selon ses aspirations chimériques. Faire des efforts, être obligé de se battre, de faire des choix pragmatiques, de se confronter à des obstacles pour assurer ses conditions matérielles d’existence l’ennuie au plus haut point : il n’en perçoit pas la nécessité profonde.
En positif, le neptunien a une foi qui peut déplacer les montagnes. Rien ne lui semble impossible, quelles que soient les circonstances. Les plus doués parviennent à passer à travers tous les obstacles et résistances que les faits s’ingénient à mettre entre eux et leurs aspirations sans s’en occuper ni s’en rendre compte, comme s’ils n’existaient pas.
En négatif, le neptunien souffre de n’avoir aucune orientation claire, aucun but fixe, aucune volonté mobilisatrice. Il se sent plus agi par des circonstances qui le dépassent qu’acteur de sa propre existence. Incertain, ondoyant, ambigu, il perçoit les êtres, choses et situations dans un halo flou qui rend difficile toute décision tranchée ; ses aspirations confuses ont du mal à se transformer en projet défini, en programme efficace. Au fond, il ne sait pas avec précision ce qu’il veut. Les responsabilités formelles lui pèsent : elles lui imposent le carcan d’une discipline, le devoir d’assurer alors qu’il n’est à l’aise que dans l’imprévisible. D’où ses inconséquences, ses démissions, ses errances.
En positif, le neptunien se fiche éperdument d’être une autorité reconnue et refuse obstinément d’être un homme figé dans ses principes et théories : il sait que le réel mouvant et complexe échappe en dernière instance à toute définition. Il s’abandonne à ce que ses profondeurs lui disent de faire sans se soucier d’imposer sa propre volonté.
En négatif, le neptunien n’a aucune distance par rapport à son monde intérieur peuplé d’intuitions extravagantes, d’aspirations chimériques, d’états d’âme confus, d’enthousiasmes sans objet identifiable, traversé de sensations étranges et incompréhensibles. Il se laisse ballotter par ses songes et ses mensonges, ses délires et ses hallucinations en refusant de se remettre en question. Les méandres complexes et indéchiffrables de son univers personnel lui suffisent : il estime qu’il n’a rien à chercher ni à découvrir. Il ne sait pas où il va et ne se soucie jamais de décortiquer ses comportements erratiques, ni d’en comprendre les motivations secrètes ou d’en envisager les conséquences possibles.
En positif, le neptunien ne comprend pas pourquoi il devrait se casser la tête à essayer de disséquer, comprendre, analyser les choses en profondeur alors que ses intuitions remplacent largement tout processus d’investigation critique. Sa foi irraisonnée dans ce qu’il fait et vit est un rempart contre le doute et le scepticisme.
La fonction planétaire inverse est la fonction saturnienne
▶ Référentiel Sujet-Excitabilité : Passage d’un bas à un moyen niveau d’énergie.
▶ Référentiel Objet-Signal : Passage du complexe au composé.
▶ Référentiel Relation-Communication : Existence de la Transcendance.
▶ Référentiel Intégration-Symbole : Passage du Multiple au Duo-Duel.
▶ Profil psychologique du Neptunien
▶ Stade uranien (de 30 à 84 ans) : l’âge de l’individualisation
▶ Stade neptunien (de 84 à 164 ans) : l’âge de la dépersonnalisation
▶ Uranus-Neptune-Pluton : Transcendance extensive
▶ Vénus-Mars-Neptune : existence intensive
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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