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Apollon et son ombre : quand le Soleil se fait violence

Une évidence lumineuse, sage comme une image. Un modèle d’ordre exemplaire sculpté dans un marbre éternel. La noble beauté des principes qui s’auto-génèrent au-dessus de toutes les contingences. La rassurante permanence du connu qui se perpétue. La vertu majestueuse et transparente des idéaux supérieurs. Dans la mythologie grecque, c’est Apollon qui incarne ces valeurs sublimes. En astrologie, c’est la fonction solaire. Mais tout n’est pas si simple…

De la mythologie à l’astrologie

Avant d’être conceptualisées par l’astrologie et par les sciences, les forces de la Nature, planétaires et autres, ont été représentées par des mythes. Pour comprendre les significations planétaires, il n’est donc pas interdit d’interroger les mythologies… Dans le panthéon grec, Les “mythologues” classiques n’ont retenu du dieu Apollon que ses caractéristiques les plus vertueuses et les plus méritantes : maître des prophéties et divinations, aimable divinité tutélaire de tous les arts, symbole du Soleil, idéal de pure perfection esthétique, incarnation de la lumière civilisatrice.

Il n’est pas difficile de faire le rapprochement entre la fonction apollinienne et la fonction solaire dans le R.E.T. : en tant que maître de la divination et de la prophétie, Apollon-Soleil prive l’avenir du sel de l’inconnu. D’avance tout est clair : il sait ce qui va se passer et ne se trompe jamais. Pas d’imprévisible, pas d’aléatoire, pas d’incertitude. En tant que tuteur en chef des arts, il préside au maintien et à la reproduction des représentations (voir la formule ‘rR’, “représentation de Représentation”), car que sont les arts, sinon de pures représentations ?

Dans un thème, on le sait, le Soleil représente l’image idéale que l’on se fait de soi ou du monde, un pôle inébranlable de maintien de l’ordre et de reproduction des codes, lois et règles. Les astro-symbolistes ne se privent pas de surenchérir sur le héros solaire, mais comme l’a justement noté Jean-Pierre Nicola, ils “ne sont pas très regardants sur le chapitre des contradictions internes, accordent au Soleil l’idéalisme raffiné d’Apollon, virilement gracile, et font d’autre part le Soleil maître unique du Lion qu’ils qualifient de Signe animal, herculéen, de violence despotique. À l’inverse de ces faisants de l’analogisme, nous accorderons nos violons : le Soleil est bien en rapport avec le plus haut niveau d’adaptation animale — qui est le langage pour l’homme et son pouvoir d’auto-mystification par l’idéalisation mythique de vulgaires tropismes. Apollon l’introverti n’est qu’un Hercule en travesti…” Apollon l’éphèbe civilisé cacherait-il un monstre violent ?

Apollon et Dionysos

Il est d’usage d’opposer Apollon et Dionysos. Le premier représenterait l’ordre, l’harmonie, la culture et la civilisation, tandis que le second, dieu du vin et de l’ivresse, personnifierait la puissance enivrante, déchaînée et chaotique de la Nature primordiale. Et pourtant, ils se ressemblent quelque part : beaux, séducteurs et jeunes, ils sont tous les deux protecteurs des beaux-arts, même si l’un arbore une classique chevelure de pâtre grec sortant d’un brushing, alors que l’autre a le visage entouré de lierre, de vignes et de grappes de raisin, ce qui fait un peu punk.

Mais encore une fois, tout n’est pas si simple… Les Grecs attribuaient aussi à Apollon un caractère funeste en lui donnant la main-mise sur les châtiments foudroyants et les morts subites dues à ses flèches. Dans ses moments de très mauvaise humeur, il condamnait l’humanité à mourir, lentement et horriblement, de la peste. À l’inverse, Dionysos l’éthylique érotomane semble n’avoir jamais fait de mal à une mouche : bon vivant et viticulteur avisé, quoiqu’un peu fou, il préférait les danses frénétiques, les beuveries animées mais pacifiques et les transports orgiaques aux massacres apolliniens.

À quelles fonctions planétaires peut-on identifier Dionysos ? Probablement à un alliage de Pluton et de Neptune. Il était plutonien par son côté réfractaire à toute norme, par son destin de marginal intégral, par sa célébration du chaos naturel, et aussi parce que le vin qu’il gouvernait fait sombrer dans la plus profonde inconscience. Il était également neptunien puisque, élevé par des nymphes, il était aussi adoré comme un dieu de l’Eau, sève primordiale de la vie, sans oublier que les bacchanales sont des festivités très neptuniennes : du fond de la plus profonde inconscience (niveau-source “Transcendance extensive”) éthylique, jaillit la célébration sensuelle de l’existence (niveau-but “existence intensive”.

Apollon, le couteau à la main

Qui est le plus violent ? L’ordre culturel d’Apollon-Soleil ou le désordre naturel de Dionysos-Neptune-Pluton ? Dans son dernier livre Apollon, le couteau à la main (Éd. Gallimard), le philologue Marcel Detienne s’est livré à une enquête serrée sur le bel Apollon. Voici le portrait que fait Roger-Pol Droit de notre héros solaire : “C’est un modèle. Il n’a, paraît-il, que des pensées élevées. Il est grand et noble. Beau, équilibré, distant, Apollon aime la froideur des architectures géométriques. Son regard a le poli des marbres clairs. Les proportions constituent son élément, la lumière sa demeure. Équilibre, mesure, harmonie, voilà ses territoires. L’ordre est son domaine. Il préside à la mise en place des autels, à l’ouverture des sites collectifs. Son esthétique est plus ou moins figée, presque toujours hautaine. Une grandeur académique paraît planer sur son front calme. Ses boucles régulières, ses traits presque fades en ont fait un dieu de bon ton. Sous le crayon des classiques, comme sous la plume des philologues d’autrefois, ce jeune homme sage est un Olympien de salon, décoratif et creux.

Ce dieu redessiné suscite un redoutable ennui… Harmonieux, Apollon ? Diaphane et ordonné ? Tout cela est inexact, excessif, partiel, fabriqué : derrière le drapé à la manière des prix de Rome existe une toute autre image du magicien de Delphes… un Apollon sombre. Égorgeur, carnassier, excessif, cruel, orgueilleux. Amateur de sang, entouré de garçons bouchers. Vorace, attiré par les cuisines, flairant les graisses. Et ne se contentant pas d’un fumet ! Grand mangeur de viandes, à belles dents, tout seul. Préférant les chairs grésillantes au nectar et à l’ambroisie des Olympiens. Immortel proche de la terre, empêtré dans les souillures, dieu des restes, du calciné, de la suie. Cet Apollon exhibe le couteau du sacrifice que l’on cache d’habitude sous les graines offertes aux animaux. Il affiche le meurtre, en revendique l’éclat…

Le boucher est aussi arpenteur. Il ne se contente pas de se gorger de cuisseaux rôtis et de boudins fumants. Il trace les chemins et délimite les territoires. Il fonde les espaces publics, établit les cités sur leurs bases. Son pas ébranle les terres et ouvre de nouveaux sites. Dieu ‘poliade’, il veille sur les cités, organise leur plan, prédit leur destin, contrôle leurs frontières. Comment s’établit son unité ?… Au premier regard, le lien entre ces éléments disparates ne paraît guère évident… Du couteau au territoire, un lien existe. On parle en effet, en grec ancien, de ‘tailler’ — et non de tracer — des chemins et des routes. On nomme ‘découpage’, comme en français, la délimitation des territoires… Un même geste, peut-être, partage les terres comme les viandes, l’espace comme les chairs. Apollon manie de manière semblable le couteau du sacrifice et le tranchant de la parole législatrice… On ne saurait oublier la violence qui a partie liée avec la fondation des cités. Les récits décrivant le départ des colons et les raisons de leur exil ne dépeignent jamais le commencement d’une croisière radieuse vers des horizons lumineux. Ce ne sont que scènes de meurtres, crimes fratricides, guerres intestines. Comme si de grandes violences présidaient à l’instauration du pouvoir… On pourrait se demander s’il existe une secrète connivence entre pouvoir et meurtre, une sauvagerie propre à l’instauration d’un État. Sans doute les lois viennent-elles recouvrir et masquer ces cris des commencements. On oublierait — sous le droit, la rationalité, le contrat — les terreurs des premiers empires et les atrocités inaugurales… S’il existait comme une violence fondatrice de la loi, on aurait tort de s’étonner que la barbarie soit toujours proche.

La violence urbaine

Non, je ne vais pas tout à coup me mettre à évoquer les casseurs des banlieues désespérées. La violence n’est pas à la périphérie plutonienne des cités, mais en leur cœur solaire même. Roger-Pol Droit souligne bien qu’Apollon “est en fait comme tous les dieux grecs : paradoxal, complexe et multiple”. L’important “n’est pas simplement de faire voir une face sombre du dieu clair. Il est de saisir à quel point, dans un système combinant constamment plusieurs dieux, il est vain de vouloir en étudier un seul, isolé, replié sur ses attributs. L’Olympe est plutôt à considérer comme un puzzle à pièces mobiles : les puissances et les attributs des dieux se complètent, leurs fonctions s’éclairent par différences réciproques… Inutile donc de rêver encore un Apollon aux angles purs et nets, étudié pour lui-même, comme une statue solitaire…

Ces remarques sont généralement vraies. Dans la plupart des cas, on ne peut identifier directement et systématiquement chaque dieu Olympien à une unique fonction planétaire. La polyvalence contradictoire des symboles ne se réduit pas aisément à l’univalence des concepts. Et pourtant, il est néanmoins vrai qu’aucun autre dieu grec qu’Apollon ne symbolise le Soleil. La cruauté et la violence apolliniennes doivent donc se retrouver dans la fonction solaire.

Puisqu’Apollon est le divin architecte des villes, parlons d’elles. Elles ne sont pas toutes identiques dans leur genèse, leur fondation. Il y a cités et cités. Les premières se construisent pour ainsi dire naturellement : hameau de hasard, village qui s’enracine et qui se transforme peu à peu en ville organisée. Avant de devenir “ville lumière” et folle mégalopole, Paris n’était que Lutèce, humble village sur une île au milieu de la Seine. Les secondes sont le fruit d’une volonté planifiée, d’un projet formel, d’une intention architecturale, telles Brasilia au Brésil, Chandigarh en Inde ou Cergy-Pontoise en Ile-de-France.

Seules les secondes cités sont pleinement apolliniennes : elles ne sont pas tout d’abord d’anonymes hameaux qui se proposent, mais un désir d’ordre qui s’impose ex nihilo. Leurs habitants devront se plier à un plan préalablement conçu, discipliner leur sauvagerie pour la faire entrer dans les rues et les immeubles, accepter d’abdiquer leur liberté individuelle pour se soumettre à la loi collective urbaine.

Nous retrouvons là l’un des principaux attributs de la fonction solaire : ce désir, cette volonté, cette nécessité de faire entrer êtres et choses dans un moule préétabli, un monde idéal et policé (policier), une vision du monde unifiante et contraignante. On attribue souvent “l’inhumanité” à la fonction plutonienne, mais jamais à la fonction solaire… et pourtant ! Toutes deux ont en commun le refus du niveau “Existence”, celui de la vie qui va comme elle va, comme on la ressent et comme on la perçoit. On ne peut imposer un ordre culturel idéal sans faire violence à la nature rebelle.

Apollon n’est pas marsien…

La fonction solaire est porteuse d’une sourde violence intrinsèque. Il faut se faire violence pour rester toujours identique à soi-même, résister à ses pulsions non-urbaines et rester fidèle à ses convictions en dépit des fluctuations de l’Existence. Il faut faire violence aux autres pour les contraindre à accepter nos principes, nos règles, nos convictions. Tel l’enfant de un an (stade solaire) qui refoule ses réactions naturelles, qui fait violence à ses mouvements instinctifs pour pouvoir s’admirer dans le miroir culturel et civilisé que lui tendent ses parents, Apollon n’aime la chair que dévitalisée, cuite, morte, et il la dévore “tout seul”.

La fonction solaire représente l’absolu d’une loi arbitraire qui s’auto-reconduit. Or toute loi est fondée sur une violence initiale qu’elle s’efforce par la suite de faire oublier sous ses beaux atours rassurants. Le tueur de circonstance devient flic ou militaire. L’État apollino-solaire, démocratique ou tyrannique, dispose régaliennement de la violence légale. La puissance et l’absolu des convictions d’un individu fortement marqué par la fonction solaire sous-entend la violence terrible de son implication : à la limite, il est prêt à tout sacrifier, y compris son existence et celle des autres pour maintenir son ordre idéal.

Très bien me direz-vous, mais que faites-vous de la violence marsienne ? Question en retour : Mars est-il réellement “violent” et si oui, de quel type de violence s’agit-il ? La nécessaire agressivité animale qu’il véhicule a-t-elle quelque chose à voir avec la violence ? Le lion qui tue une gazelle pour la manger, l’humain qui tue un autre humain pour se défendre commettent-ils des actes de la violence ? Chez les grands criminels ou dictateurs psychopathes, on trouve énormément de dominantes solaires et très peu de dominantes marsiennes…

Revenons à la mythologie grecque. Arès était un dieu peu sympathique et mal aimé de ses collègues Olympiens. Brutal, agressif, violent, il déclenchait sans réfléchir des guerres qu’il perdait souvent par irréflexion et témérité. Les Romains ont identifié Arès à leur dieu Mars, dont les caractéristiques étaient pourtant sensiblement différentes : tout en étant aussi le dieu de la guerre, il n’était pas un dieu destructeur. Il protégeait la végétation et en assurait l’épanouissement ; les fêtes de Mars se déroulaient lorsque les armées cessaient d’hiverner, au début du printemps, et symbolisaient le réveil de la force et de la vigueur de la nature… et des guerriers.

Il semble que les Romains, pour de multiples raisons qu’il n’y a pas lieu d’inventorier ici, aient mieux cerné la fonction marsienne que les Grecs. En effet, le Mars romain témoigne bien du duo-duel inhérent à cette fonction : il faut certes se battre pour survivre (duel) mais aussi faire duo avec la nature en la protégeant.

La violence solaire n’a pas, on le voit, grand-chose à voir avec la violence marsienne. La première est fondée sur un maintien et une défense impitoyable de la loi et de l’ordre, tandis que la seconde est, au pire (Arès grec) l’expression d’une brutalité instinctive et anarchique, au mieux (Mars romain) celle de la nécessaire et fertile conflictualité des rapports humains. Là où le Soleil fonde un ordre arbitraire grâce à une violence qu’il cherche à masquer derrière des jugements législateurs et des procès normatifs, la violence de Mars, se suffisant à elle-même, n’a aucune finalité législatrice (“non-r”) : elle vise essentiellement à la satisfaction de la pulsion de confrontation.

La violence du pouvoir

Jusqu’à présent, seuls Mars et Pluton avaient, chez les astro-symbolistes, une réputation de violence. Le Soleil en hérite aussi. Soleil, Mars, Pluton, cela ne vous dit rien ? Il s’agit précisément du “trio du Pouvoir” dans le R.E.T. Pouvoir et violence son inséparables : violence auto-justifiée et auto-sanctifiée du pouvoir solaire, violence ouvertement revendiquée et “naturelle” du pouvoir marsien, violence insidieuse et perverse du pouvoir plutonien.

Si vous ne l’avez déjà fait, vous pouvez cesser d’attribuer systématiquement la violence à ce pauvre Mars. L’ordre et les certitudes solaires sont dangereux et tranchants comme des couteaux… et à tout prendre, si l’on en croit les mythes, Dionysos le sauvage semble moins meurtrier qu’Apollon le civilisé. Mais on ne peut pas demander à Dionysos de produire la civilisation et la nécessaire urbanité : ce serait en vin…

Article paru dans le n° 11 du Fil d’ARIANA (avril 1999).



Cet article vous a été proposé par Richard Pellard

Voir aussi :

▶ La dialectique des pouvoirs dans le système R.E.T.
▶ Soleil-Pluton, un couple particulier
▶ Soleil-Mars-Pluton : Pouvoir extensif
▶ Pouvoirs de Soleil-Lune : le Soleil


Les significations planétaires

par Richard Pellard

620 pages. Illustrations en couleur.

La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.

La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.

La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.

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Pluton planète naine : une erreur géante

par Richard Pellard

117 pages. Illustrations en couleur.

Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.

Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?

Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !

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