Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique du Signe. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève un Signe. Il n’y a pas de recette. En vous aidant de la Théorie du zodiaque et en combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Il est possible que votre Signe solaire ne soit pas dominant dans votre thème natal. On peut par exemple être né sous le Signe du Bélier, alors que le Signe le plus valorisé est le Taureau. Dans ce cas, il vous sera probablement difficile de vous reconnaître dans les interprétations qui vous sont proposées ici. Pour vous sentir concerné, il vous faudra vous reporter aux interprétations correspondant à votre Signe dominant. Pour déterminer quels Signes sont dominants dans votre thème natal, n’hésitez pas à visiter notre site et à réaliser votre mini-portrait astrologique gratuit grâce à notre logiciel Astrosoft.
Force d’excitation associative chez la Balance : le conciliant. Le monde “diurne” de l’été est terminé. Le “nocturne” prend le relais : on s’absente de soi pour se rendre présent à l’autre, pour prendre un contact, d’égal à égal, avec le monde extérieur. On échange, on communique, on dialogue avec un milieu dorénavant considéré comme un complice, un partenaire. On s’associe, se socialise, on relie les choses entre elles en arrondissant les angles, en passant outre les différences. On va au-devant d’elles.
Vitesse d’inhibition chez la Balance : l’esquiveur. Les réactions de défense sont rapides, souples, opportunes : la peur est maîtrisée. On se faufile entre les obstacles, on évite les brutales confrontations, on apprend à utiliser les codes sociaux qui détournent l’agressivité animale : politesse, courtoisie, diplomatie, subtilité de l’art oratoire. La pensée opère rapidement de fines distinctions, des analyses en dentelle. Avec le Sens des contraires : arbitrages, nuances, recherche d’équilibre.
Sens des contraires chez la Balance : l’arbitre. Les contraires sont associés : plus question de choix tranchés. On compare les éléments antagonistes, analyse leurs relations et interactions, pèse le pour et le contre et s’efforce de faire des choix qui ne soient pas exclusifs. L’élément non choisi est un complémentaire obligatoire, un partenaire à respecter. D’où une relative indécision : la perception des antagonismes et la sensibilité aux divergences s’accompagne du refus de toute ségrégation. Décisions modérées, choix pondérés sont facteurs de tiraillements, de dilemmes qui enrichissent la pensée : la hantise de la mésalliance ou le désir de ne pas se tromper favorisent une réflexion approfondie.
Le conciliant-arbitre est hyper-coopératif tout en sachant ce qu’il veut : il recherche avec autrui des rapports courtois, une collaboration concrète, des rapports de force négociés.
L’esquiveur-arbitre analyse subtilement les éléments du réel en évitant de prendre parti, négociant ses alliances en fonction de l’équilibre auquel il aspire.
Faiblesse d’inhibition bloquante chez la Balance : le bateau ivre. On refuse toute limite, toute contrainte, toute tutelle, tout garde-fou, toute frontière : universalisme inconséquent, fuite en avant à la rencontre de tous les dangers, “dérèglement de tous les sens” (Rimbaud). La liberté absolue, donc sans discipline, aboutit au libertinage, à la licence. Le contenu libéré de tout contenant produit de l’informe, de l’invertébré. Rejet des normes limitatives et des engagements contraignants. On ne défend, ne construit ni ne sauvegarde rien.
Lenteur d’excitation inadaptée chez la Balance : le chimérique. Le besoin de contrôle, de maîtrise, d’organisation s’exerce à vide, sur des objets inexistants ou impropres. Action persistante dans l’imaginaire : paranoïa, illusions de puissance subjective, construction obstinée de châteaux de sable, combats vains contre des moulins à vent. On persévère dans le non-engagement glorifié, on s’abandonne aux envoûtements romantiques ou aux impressions de toute-puissance métaphysique, etc.
Phase égalitaire chez la Balance : l’aplanisseur. L’associativité s’égalise : refus de choisir, vouloir être bien avec tout le monde, flirter avec ses ennemis, fréquenter indistinctement tous les milieux sans choisir son camp. La non-violence éventuelle se transforme en inconsistance. Quelles que soient les circonstances, on joue la carte de l’ouverture : compromissions. Les angles sont systématiquement arrondis. Au pire, on tire son épingle du jeu avec un égal mépris ou une égale indifférence à l’égard des alliés ou adversaires. Égalisation de l’en-soi et du milieu social : on vaut ce que vaut son milieu, son époque, on passe son temps à être à la mode au mépris de toute authenticité.
Le bateau ivre-aplanisseur est peut-être un libertin réclamant une absolue liberté métaphysique tout en planant mollement au-dessus des dures mêlées de l’existence.
Le chimérique-aplanisseur est un mythomane poursuivant aveuglement ses objectifs de puissance en mettant ses échecs grotesques sur le compte du pas-de-chance.
Le petit livre de la Balance
par
49 pages. Illustrations en couleur.
Ce livre présente et explique les trois zodiaques : celui du décor des constellations, celui de l’astrologie traditionnelle basé sur les Quatre Éléments symboliques (Feu, Terre, Air & Eau) et celui de l’astrologie naturelle basé sur les phénomènes astronomiques objectifs.
Interprétation de la Balance selon la symbolique classique et selon ses réflexes dans le zodiaque naturel (force, vitesse, équilibre) ; interprétation de la Balance en fonction des planètes dominantes ; le Signe solaire & le Signe Ascendant.
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