Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique des deux Signes. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève un Signe. En combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Il est possible que votre Signe solaire ne soit pas dominant dans votre thème natal. On peut par exemple être né sous le Signe du Bélier, alors que le Signe le plus valorisé est le Taureau. Dans ce cas, il vous sera probablement difficile de vous reconnaître dans les interprétations qui vous sont proposées ici. Pour vous sentir concerné, il vous faudra vous reporter aux interprétations correspondant à votre Signe dominant. Pour déterminer quels Signes sont dominants dans votre thème natal, n’hésitez pas à visiter notre site et à réaliser votre mini-portrait astrologique gratuit grâce à notre logiciel Astrosoft.
Force d’inhibition différentielle chez le Scorpion : l’opposant. On perçoit avant tout ce qui distingue, différencie, sépare êtres, objets, sentiments ou idées : on dissèque, on discrimine, on coupe les cheveux en quatre, on refuse les associations ou ressemblances trop faciles. On accentue systématiquement ce qui oppose et sépare : chercher la petite bête, jeter de l’huile sur le feu, approfondir les fossés, se démarquer à tout bout de champ, provoquer les ruptures, agrandir les plaies, accentuer les contrastes.
Force d’excitation recréatrice chez le Verseau : le rénovateur. On réagit contre l’oubli, le désabusement, le désintérêt, on refuse la sclérose et le renoncement : faire peau neuve, transformer, rajeunir, renaître, renouveler son point de vue, considérer les choses sous un angle inédit, se dire que rien n’est jamais définitivement perdu, que l’espoir reste possible, ouvrir les structures fermées, dépoussiérer les habitudes d’être, de penser ou de sentir, etc.
Induction négative chez le Scorpion : le perspicace. L’excitation associative se concentre sur un champ restreint : alliances sectaires, esprit de chapelle, mafia, liens étroits, serments exigeants, unions exclusives et fermées, emboîtements rigoureux. Polarisation sur les détails les plus infimes, sur les défauts d’un contrat ; intense perception du temps : moment crucial, instant historique.
Induction positive chez le Verseau : le plein d’espoir. L’inhibition extinctive se concentre sur un champ restreint : on oublie le négatif, le passif, on proscrit définitivement les valeurs mortes, le désenchantement, l’incitation au pessimisme. Ainsi immunisé contre tout germe de désespoir, on peut bâtir des lendemains qui chantent, être sensible aux promesses, aux germes en croissance, aux perspectives optimistes.
Vitesse d’inhibition chez le Scorpion : le rusé. Le Scorpion est un inhibé aux systèmes de défense ultra-rapides : c’est un as du gymkhana. Malin, fin, rusé, habile, il se faufile entre les mailles des filets, zigzague entre les obstacles. Sa pensée saisit promptement les arrière-plans du fonctionnement des êtres et choses. Il sait avec brio manier promesses évasives et menaces circonstanciées, toujours prêt à botter en touche dès que les circonstances l’exigent, ferme sur le fond et très souple sur la forme.
Lenteur d’inhibition chez le Verseau : l’illuminé. Si le Verseau reste quoi qu’il arrive ouvert, disponible, c’est grâce à des systèmes de défense monolithiques, figés, inaltérables. Il sait se mettre à l’abri du monde extérieur où il fonde tous ses espoirs. Optimiste mais pas fou, il estime que ses entreprises de réanimation seront d’autant plus efficaces qu’il sera lui-même stoïque, inébranlable devant l’adversité, ne laissant aucune prise aux autres : pas question que son intuition de nouveaux possibles en gestation se laisse dévier par les fluctuations des circonstances.
Sens des dosages chez le Scorpion : le double-jeu. On passe du Sens des contraires au Sens des ensembles : il faut doser subtilement le goût des contrastes aigus et l’unité des conduites. L’associativité concentrée demande d’unir dans une seule optique deux choses opposées, alors que l’inhibition différentielle maintient les antagonismes. C’est l’univers du double-jeu : on dialogue avec l’adversaire pour mieux le combattre et l’amener sur son terrain ; on fait un pacte avec le diable pour faire triompher le bien. On se situe sur les charnières, les lignes de fracture, propices aux double-jeux sournois. On s’associe étroitement avec son rival pour mieux le ligoter.
Sens des dosages chez le Verseau : l’inventif. On passe du Sens des ensembles au Sens des contraires : il s’agit d’une unité abstraite qu’il va falloir dissocier et concrétiser dans des choix. On est en quête d’alliages originaux et de proportions inédites entre la promotion enthousiaste de causes impersonnelles et la défense de la liberté individuelle. On se veut solidaire tout en gardant sa marge de manœuvre, d’un optimisme contrebalancé par une lucidité sans illusions. On dose efficacement imagination prospective et rigueur, persévérance et immédiate ouverture à la nouveauté. On recherche la domination au nom de valeurs abstraites pour mieux libérer l’autre des servitudes du passé.
Faiblesse d’excitation débloquante chez le Scorpion : le prisonnier. Enfermé dans la cellule de sa singularité, on ne sait plus sortir de soi, de ses limites, s’affranchir, se surpasser. On stagne dans le marasme, on patauge dans le bourbier, s’enfonce dans les marécages. Pourrissement, ghetto, cadre oppressant, condamnation à perpétuité, prisonnier de la fatalité. Pour rester soi malgré tout, on s’attache à ses miasmes, échecs, turpitudes, on se fait encore plus négatif qu’on est en tournant en rond dans la prison de sa singularité.
Faiblesse d’inhibition naturelle chez le Verseau : le panier percé. On ne sait pas s’arrêter pour souffler, se reposer, se refaire une santé : agitation fébrile, activisme épuisant. On ne s’enracine pas, on ne sait pas exploiter son environnement naturel pour y prospérer, économiser ses forces. On se surmène : pas de résistance, pas de stabilité, pas d’intérêts pratiques. L’imprévoyance, la prodigalité, l’inconséquence, le manque de prudence animale. La cigale de la fable, la pierre qui roule, l’absence de base solide.
Lenteur d’excitation inadaptée chez le Scorpion : le vampire. Persistance d’images obsédantes, de besoin d’organiser et de contrôler en milieu clos : on se sent investi de pouvoirs magiques, uniques, secrets, on tire puissance de sa fixité immuable, de sa subjectivité intolérante, de ses oppositions systématiques, aussi stériles qu’orgueilleuses. On tire les ficelles dans l’ombre, en parasitant, en vivant aux dépens de la peine d’autrui, sans vergogne, dans un cynique esprit dominateur.
Vitesse d’excitation inadaptée chez le Verseau : l’agité. Avec la Faiblesse d’inhibition, elle s’exprime sans aucune difficulté : réactions brusques, inattendues, imprévisibles, humeur en dents de scie, exaltations euphoriques sans raison, improvisations hors de propos, attrait pour le scandaleux, emballements, coq-à-l’âne et tête-à-queue, cyclothymie pathologique, velléités d’action tournant court, fantasia permanente, compréhensions rapides ou sentiments volages dont il ne reste rien après coup.
Phase paradoxale chez le Scorpion : le magouilleur. Perdant le sens des intensités, le Scorpion réagit fortement à des signaux faibles. Son esprit discriminateur s’intéressera donc avant tout au mystérieux, au caché, au secret — réel ou de pacotille, peu importe. Curiosité forcenée à l’égard du marginal, du sous-jacent, recherche d’une domination insensée sur autrui en donnant l’impression qu’on en sait long sur ce que les autres ignorent : suggestions, menaces voilées, chantages, propagande insidieuse. Excès de négativisme : dramatiser, noircir le tableau, pessimisme systématique, oiseau de mauvaise augure, etc. Excès de magouille : on veut gagner sur tous les tableaux en manipulant à outrance les cartes et leurs dessous.
Phase paradoxale chez le Verseau : l’irréaliste. On survalorise le positif, le prometteur, on minimise le négatif, les réalités invitant au pessimisme ou au fatalisme. Un rien lui suffit pour déceler du formidable, de l’enthousiasmant, de l’extraordinaire, du jamais-vu ou du merveilleux là où d’autres ne verraient rien que de très banal et habituel. Optimisme inconséquent, imagination visionnaire déconnectée des réalités concrètes, tendance à établir sa domination sur autrui par le biais de l’irrationnel, de promesses faramineuses, d’espoirs fantoches, de potions magiques et de recettes-miracle, en jetant de la poudre aux yeux. Mirages et poudre de perlimpimpin.
Le petit livre du Scorpion
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49 pages. Illustrations en couleur.
Ce livre présente et explique les trois zodiaques : celui du décor des constellations, celui de l’astrologie traditionnelle basé sur les Quatre Éléments symboliques (Feu, Terre, Air & Eau) et celui de l’astrologie naturelle basé sur les phénomènes astronomiques objectifs.
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Le petit livre du Verseau
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49 pages. Illustrations en couleur.
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