La quête de la réalité fait partie des questions fondamentales de notre époque. Le réel existe-t-il vraiment, s’interroge l’homme de bon sens au courant des idées maîtresses de la Connaissance ? Les explorations de la matière, vers l’infiniment grand et l’infiniment petit, ont fait basculer ses certitudes sur 2 et 2 font quatre, et un chat n’est plus un chat, car rien n’est plus faux, paraît-il, que l’évidence : la chaise sur laquelle vous êtes assise ou assis (le sexe, réalité relative, n’est pas évident) est pleine de vide, d’atomes aux électrons tellement minuscules par rapport au volume qu’ils occupent qu’on se demande comment une personne assise, ou audacieuse jusqu’à se tenir debout, ne se casse pas la figure… tout à coup, ainsi que les conceptions modernes sur la réalité, le bon sens, l’évidence, nous ont amenés à le craindre… l’espérer, selon les personnes. En réalité (si la réalité n’existe pas, le mot existe), il faut départager ceux qui croient en une réalité unique, ultime et absolue, ceux pour qui il n’y a pas de réalité du tout, et ceux qui prennent la réalité comme un puzzle en morceaux épars, sans figure directrice. À nous de la trouver. Cachée au fond du puits de nos illusions, elle est supposée décelable par les expérimentations et les mathématiques, entre autres moyens de reconstitution et de désenchantement. Si les convaincus du tout-illusion ne doutent pas des leurs, avec le R.E.T. et le S.O.R.I. il nous faut admettre des réalités variables et invariables en constante transformation selon le niveau informé et le niveau de l’information.
“Si l’on part d’une représentation simple, d’une image… une image qui bouge devient plus réelle qu’une image fixe. Une image qui bouge, qui émet des sons et qui les enregistre, est de moins en moins une image. En tant que telle, elle perd de l’intérêt. Elle en gagne en tant qu’étape vers autre chose […]. Le réel relatif progresse en laissant ses strates derrière lui par niveaux d’apparence, moindre apparence, réalité proche, lointaine, matérielle, immatérielle…” (1).
Une image n’est pas détruite par son animation. Si notre chaise disparaît à l’échelle des atomes, elle reste une chaise du point de vue de l’Existence-Objet qui est pratiquement le nôtre. En vision absolue et morale, tous les niveaux sont trompeurs : chacun cache les suivants, plus abondants en informations. En vision relative, le niveau simple, toutes les réductions, sont hiérarchiquement les plus trompeuses. Ce qui explique pourquoi les conditionalistes n’aiment guère être qualifiés de “grand R”, ni même de “petit r”. Il est vrai que les apparences, le paraître, n’ont pas la cote dans les fables, dictons et proverbes. L’habit ne fait pas le moine ; tout ce qui brille n’est pas or, etc. La primarité de la caractérologie Le Senne, disposition à réagir instantanément à l’immédiat, n’est pas loin d’être une pourvoyeuse de gros menteurs. Je me suis toujours élevé contre la réduction d’une formule ou d’un référentiel à ses aspects négatifs. Il m’arrive encore d’exalter la superficialité, préférable aux profondeurs marécageuses, et d’opposer l’autorité, même arbitraire, aux manipulations. Lorsqu’on emploie les formules pour exprimer les faiblesses, il faudrait préciser les niveaux déficients. Ce n’est pas le “grand R” qui est trompeur, mais le “R non-E, non-T” qui n’a que le discours de l’apparence. Le Pluton scatologique, diabolique, communiste et maléfique de l’astropsychologie n’est ni “grand T”, ni “petit t”, mais “non-E, non-R”. Le Mars, agressif abruti des manuels astrologiques, n’est pas “grand E” ou “petit e”, mais “non-T, non-R”, si d’autres conditions terrestres accentuent les aspects inadaptés de sa formule. Autour du mensonge, les adjectifs — quelques-uns mensongers — foisonnent. Le mensonge est pieux, intéressé, gros, petit, nécessaire, vital, scandaleux, criminel, excusable, impardonnable, beau, laid. Autour du mensonge, il y a aussi les mots qui y conduisent ou l’interdisent. Se tromper n’est pas mentir, mais dans tromper il y a tromperie. On sait que l’erreur n’est pas mensonge à condition d’avoir des preuves de bonne foi, ce qui pose problème, provoque des discussions, des débats, des procès, des guerres… car Erreur ne fait pas compte.
Dans les situations extrêmes, là où on ne peut pas jouer sur les mots, l’erreur est assimilée au mensonge à exclure d’une opération qui ne supporte aucun échec, aucun risque qu’entraînent les définitions ambiguës. Lorsque vous entendrez “Aucune erreur ne sera tolérée”, vous saurez que l’erreur est assimilée à un mensonge dont on ne veut pas savoir, pour des raisons d’efficacité, s’il est excusable, généreux, gros, beau ou laid… Pourquoi ne dit-on pas, dans les situations où il faut impérativement ne pas échouer : “Aucun mensonge ne sera toléré” ? Probablement, parce que l’erreur est un mensonge des référentiels Objet-Relation et que les référentiels ne se font pas de cadeaux entre eux.
L’école de Palo Alto (2) contourne le Sujet menteur et l’Objet erreur, avec l’expression élégante d’invention de la réalité. Au lieu de traiter un menteur de menteur, il est plus courtois, presque flatteur, de l’élever au rang d’inventeur de la réalité et rehausser ainsi le genre humain, terriblement doué en invention…
“Nous construisons le monde, alors que nous pensons le percevoir. Ce que nous appelons ‘réalité’ (individuelle, sociale, idéologique) est une interprétation, construite par et à travers la communication. Un patient est donc enfermé dans une construction systématisée, qui constitue son monde à lui : dès lors la thérapie va consister à tenter de changer cette construction.”
Ce texte présente un ouvrage collectif (3) sous la direction de Paul Watzlawicz. Il vaut d’être lu par les adeptes des réalités successives et relatives dont je suis, sans me départir d’un sens critique qui ne construit pas la réalité mais examine les multiples facettes de leurs constructeurs ou destructeurs. J’ajoute, par insistance délibérée, que la construction par le R.E.T. combine les réalités stables (fonctions conservatrices) et les réalités changeantes (fonctions de liaisons). Ce point de vue, déjà exposé (cf. Cosmogonie), mériterait l’attention des théoriciens du réel aux positions unilatérales. L’un des articles du collectif, “Etre sain dans un environnement malade” (David L.Rosenhan) m’a beaucoup amusé. Il traite d’une expérience originale sur les étiquettes psychiatriques dont les astrologues sont particulièrement friands lorsqu’ils parlent de leurs “confrères” ou dans le dos des consultants : paranoïa, schizophrénie, psychose maniaco-dépressive… vocabulaire interdit chez les conditionalistes. Pour tester la valeur objective — donc, d’une relation avec la réalité — des diagnostics des professionnels, étudiants et enseignants (ne parlons pas de ceux des astrologues) en psychiatrie, des expérimentateurs ont informé la direction d’un hôpital que, durant trois mois, des faux patients allaient se présenter au bureau des admissions et que, pour détecter les fraudeurs, tout le personnel aurait à observer les comportements des pensionnaires de l’établissement, vrais et faux “malades” confondus.
“Tous les membres du personnel — aussi bien les aides-soignants, les infirmiers, les médecins, que les psychiatres et les psychologues — ayant été en contact prolongé avec le patient, ou ayant eu à son égard une responsabilité essentielle, durent se prononcer. … sur les 193 patients admis en psychiatrie, 41 furent jugés comme étant probablement des faux patients par au moins un membre du personnel ; 23 furent considérés comme suspects par au moins un psychiatre, et 19 par un psychiatre et un autre membre du personnel.” En réalité, aucun faux patient ne se présenta à l’hôpital durant cette période. Professeur de psychologie et de droit à l’Université de Stanford en 1970, David L. Rosenhan précise que s’il y a eu, éventuellement, de faux patients pour fausser l’expérience, ils ne venaient pas : du moins, de son groupe. Suit son commentaire, semble-t-il désabusé :
“Cette expérience est instructive : elle montre que l’on peut inverser la tendance à classer les individus sains parmi les malades quand les enjeux (dans ce cas, le prestige, et la capacité à faire des diagnostics exacts) sont élevés. Mais que penser des 19 cas soupçonnés d’être ‘mentalement sains’ par un psychiatre et un autre membre du personnel ? Ces personnes étaient-elles vraiment : ‘mentalement saines’ ?… une chose est cependant certaine : tout procédé ou critère dont on se sert pour faire des diagnostics ne peut être très fiable s’il permet si facilement d’accumuler un si grand nombre d’erreurs”.
J’ai souligné les phrases qui terminent les paragraphes cités. Elles me paraissent inspiratrices pour les astrologues capables de réflexion. De la dernière : tout procédé ou critère dont on se sert pour faire des diagnostics ne peut être très fiable s’il permet si facilement d’accumuler un si grand nombre d’erreurs… nous tenons le conseil de nous interroger sur ce que valent les diagnostics fondés sur les étiquettes astropsychiatriques et astropsychanalytiques, un étiquetage où les “inventeurs de réalité” ne manquent pas d’aplomb pour soumettre le ciel, planètes et Signes, à leurs fantasmes, si ce n’est leurs haines familiales. N’est-il pas tentant de faire de Saturne un pelé et un galeux quand on a un frère aîné dominant né sous cet astre ? Les formules conditionalistes ne se prêtent pas aux règlements de comptes par horoscopes interposés. Essayez de déblatérer sur le passage de 2 à 4, du duo-duel au flou-impeccable de Saturne ou sur la remontée neptunienne de 4 à 2, du complexe au pas si simple.
De la première : en réalité, aucun faux patient ne se présenta à l’hôpital durant cette période… il nous vient naturellement à l’esprit d’observer que le succès de l’expérience découle d’un gros mensonge. C’est le triomphe démontré de la puissance du mensonge. Le personnel hospitalier a de quoi s’indigner : comment ne pas se tromper quand on vous trompe ? On voit également à l’œuvre la complicité du mensonge et du court terme. Le délai de quelques mois pour juger de la santé mentale d’un vrai ou faux patient est court, trop court. Selon la logique du R.E.T. il est possible qu’avec les informations supplémentaires qu’apporte le moyen ou le long terme, l’artifice aurait été pressenti ou éventé. Le long terme se réclame souvent d’une vérité implacable contre les vanités du court terme. Quelle que soit la nature de ses propres mensonges et erreurs lorsqu’il se coupe des autres instances temporelles, le long terme sermonne le présent. Les religions, les idéologies politiques ou scientistes, à base de grandes projections dans un avenir meilleur, prétendent conduire à leurs paradis non pas du fait de leurs moyens immédiats, mais parce qu’ils possèdent la seule vérité-réalité possible. Un long terme simplifié en absolu instantané, rend son message douteux : “À beau mentir qui vient de loin”…
Notre époque, abondante en fieffés menteurs s’est coupée des espérances régulatrices du long terme : combien sommes-nous à croire au Progrès, au Paradis, à “tout ira mieux demain” ? Ne plus avoir de futur stimulant, envisageable, c’est ouvrir les vannes aux opportunités du moment. L’impatience va vite. On prend ce qui est à prendre dans l’instant au risque de tout perdre. Aucune importance puisqu’il n’y a plus de paradis à gagner, et l’oiseau qui saisit l’appât qui le tue, ne pense pas à la mort mais à la vie : il a faim. Mangeons d’abord.
J’appelle mensonge par court terme, la tromperie qu’entraîne la vitesse, l’impatience, le manque de temps. Les psychiatres, le personnel hospitalier trompé par le Professeur L. Rosenhan sont des oiseaux excusables. À notre époque d’accélération de la faim et des appétits, est-il possible de prendre du recul sur l’apparence, la mode et l’actualité ? On n’a pas le temps de reculer, et le mensonge est devenu payant, parce que s’occuper du vrai ou du faux prend trop de temps. Question d’économie : autant croire la mode, le présent, l’actualité et le mensonge.
Dans la fraternelle communauté des astrologues psy anti-signal, les conditionalistes sont ouvertement ou discrètement accusés de sectarisme, de scientisme intolérant, d’anti-symbolisme iconoclaste. Nos confrères n’ont pas le temps de se documenter sur les causes et les sources de ces imputations, mais ils ont toujours celui de leur donner suite. Tout simplement pour parer au plus pressé : discréditer une école irritante. Sinon, il faudrait consulter des archives, s’embêter avec des problèmes de vérité, consulter des dossiers, fouiller, dépoussiérer le long terme, alors qu’en renvoyant tout le monde dos à dos, on est à la mode bouddhiste, tendance Ponce Pilate.
La calomnie circule bien sous le manteau. Par contre, en dehors des associations conditionalistes, il faut ramer pour apprendre que le zodiaque réflexologique (noologique est plus exact) est la seule démonstration mathématique, cohérente et rationnelle de la réalité des Signes… réalité indirectement découverte par I.P. Pavlov. Il faut lire beaucoup aussi pour comprendre l’importance de la relation démontrée par mes soins entre les orbites principales du système solaire et certains niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène… ce qui ne revient pas à réduire les planètes à des électrons comme un auteur expéditif l’insinue à ses lecteurs pour toute critique.
Un communiqué me concernant, écrit dans un style de charretier, a été diffusé, paraît-il par erreur, sur le papier fax de la revue Urania (le nom est écrit dessus). La rédactrice en chef a trouvé le temps de refuser ma réponse, elle n’a pas eu une minute à elle pour s’excuser du fax de son collaborateur fauteur… et auteur d’une Lettre où il me présente comme un paranoïaque, voleur des dates de naissances qu’il a collectées, certifiées de l’État-Civil, dont il se juge le propriétaire, revendeur à prix fort… alors que l’infâme COMAC casse les prix. Un document public (extrait d’État-Civil) n’a pas de propriétaire. Si ce revendicateur persiste dans ses élucubrations justicières, je ferais en sorte que la question du droit de propriété exclusive et de revente qu’il s’arroge soit posée à la Chambre des Députés.
D’Urania, et de proche en proche, sans aller bien loin, on ne sera pas surpris de retrouver le coucou-pilleur du R.E.T. Parti d’Hadès pour tomber dans les bras de Barbault — c’est dire le chemin parcouru —, il proclame la liberté de manipuler le R.E.T., en faire du hachis si çà lui plaît, car le R.E.T. inscrit dans le système solaire est à tout le monde… donc à lui, pas à moi. Ici se poserait la question de savoir si le R.E.T. est une découverte, une invention réelle ou une invention de la réalité. Si elle n’était pas posée par un coucou barboteur, je ne la soulèverais pas.
Aux critiques qui présentent le R.E.T. comme un système (une toile d’araignée) philosophique ni plus ni moins intéressant qu’un autre, il m’est arrivé de rétorquer que ce système-là avait pour se défendre la dimension non négligeable du système solaire. Lorsqu’il n’y a pas à batailler mais à comprendre, je fais du R.E.T. le produit du Logoscope, matrice-mère, instrument de base dont j’ai montré avec insistance et sans en avoir terminé, la relation avec les exponentielles et les hyperboles (ces fonctions sont liées). Le R.E.T. n’est pas né du système solaire mais de la branche d’hyperbole publiée par Lecomte du Noüy (4) dans son ouvrage Le Temps et la Vie, et c’est l’analyse de ma démarche, autant que de son support, l’hyperbole, qui m’a conduit à découvrir que j’avais inventé un instrument : le Logoscope. Je n’ai pas fini de m’en servir. Logo vient de la racine grecque logos, discours, raison, compte, proportion. Scope, de skopein, observer, entre dans les mots qui désignent un instrument d’observation. Le néologisme que j’ai forgé et non pas découvert, le Logoscope, désigne parfaitement un outil conceptuel qui permet de voir, observer, analyser, un discours, un compte, une proportion. Son originalité, par rapport aux concepts philosophiques auxquels on l’oppose pour le banaliser, est de se fonder sur une figure, l’hyperbole, qui est peut-être la meilleure représentation géométrique, algébrique, symbolique, de l’universalité que les physiciens recherchent dans le champ unique des différentes forces de l’univers. Je n’ai pas inventé l’hyperbole. Ses manifestations communes au vivant et au non-vivant existent depuis des millénaires ; j’en ai fait un outil. Comme on fait des lunettes avec du verre et les lois de l’optique, le verre n’étant pas une création humaine (rien ne sort du néant), mes lunettes sont à tout le monde. Voilà le genre de sottise à laquelle on aboutit par les chemins du mensonge et de la provocation.
Le véritable ordre de la Nature c’est l’ordre que nous mettons techniquement dans la Nature, écrit Gaston Bachelard dans un livre (Le Nouvel esprit scientifique (5))… On démontre le réel, on ne le montre pas… L’observation scientifique… montre en démontrant ; elle hiérarchise les apparences ; elle transcende l’immédiat ; elle reconstruit le réel après avoir reconstruit ses schémas. C’est le R.E.T. qui démontre la cohérence du système solaire, et non l’inverse. Parce qu’elle utilise le système solaire, l’astrologie en sort reconstruite, rationalisée, structurée. En tant qu’outil-systémique, le Logoscope n’a pas besoin du système solaire et son indépendance va au-delà de l’astrologie. L’ordonnance, les symétries, la progression binaire du Logoscope ont été établies avant les rapports L/g (demi-grands axes et gravités moyennes des planètes principales) qui confirment l’outil, mais n’ont aucun sens pour les astromètres. Je n’ai jamais interdit l’utilisation du R.E.T. Jean Billon s’en sert pour organiser les significations des astéroïdes, Christophe de Cène m’a déclaré avoir écrit ses fiches d’interprétation à partir du modèle R.E.T., beaucoup d’astrologues l’enseignent, et je n’ai pas l’intention d’importuner ceux qui respectent la propriété intellectuelle et la réalité d’un outil qui a déjà fait ses preuves. Par contre, il n’est pas question de le désarticuler et le séparer du Logoscope, le réduire à ses mensonges pour poser au rénovateur du novateur. Ceux qui aspirent à changer l’instrument, devront faire mieux que détruire celui qui existe. S’il est protégé, il l’est, en priorité, d’un milieu qui, sous couvert d’anti-sectarisme, déforme, élimine ou minimise le bilan de la recherche conditionaliste.
▶ 1. Éléments de Cosmogonie. COMAC. 1992.
▶ 2. Voir article sur cette École dans le Grand dictionnaire de la psychologie. Collectif. Larousse. 1991.
▶ 3. L’invention de la réalité. Collectif. Seuil. 1991.
▶ 4. Anthologie Astrologique 1980–86. COMAC. 1993.
▶ 5. Le nouvel esprit scientifique. Gaston Bachelard. PUF. 1971.
Article paru dans le n° 27 des Cahiers conditionalistes (3e trimestre 1998).
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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