Les concepts et méthodes conditionalistes, sa marque déposée, ont une histoire que je n’ai pas inventée. Si un commencement, tel celui d’une naissance sous les augures du Ciel et de la Terre, décide de toute la suite, il en bon d’en savoir quelque chose - si peu, soit-il - pour comprendre ses fins. Mais par quoi, par qui commencer ?
Habituellement, je renvoie aux origines de la pensée astrologique, aux astrologues de Mésopotamie qui ne dissociaient pas astronomie et astrologie, signal et symbole… aux astrologues grecs qui ont posé les premiers concepts rationnels, à Ptolémée, à Cardan, Kepler… astronomes-astrologues précurseurs-fondateurs d’une astrologie à mettre sous le signe des conditions terrestres pour l’amplitude et la réalisation des conditions célestes. Il suffit de les lire, ceux-là et bien d’autres, pour s’assurer que l’astrologie conditionaliste (conditionnelle dans sa première appellation) n’est pas une découverte, mais le prolongement de l’aspect exotérique de la Tradition, celui qui reconnaît ses fondements astrométriques avec toutes les conséquences qui en découlent.
L’astrologie conditionnelle est devenue conditionaliste depuis sa meilleure approche de l’aspect hermétique par l’enrichissement et l’affinement de modèles issus de l’aspect exotérique. Son bilan plaide pour la réunion de contraires qui fondamentalement n’en sont pas : droit-gauche, masculin-féminin, rationnel-irrationnel, signal-symbole. L’astrologie conditionaliste n’est pas une œuvre de destruction de la Tradition mais une œuvre de reconstitution de l’essentiel. Pareille démarche, sur la crête des deux versants de la même montagne, entraîne des choix discriminateurs que n’apprécient pas les partisans d’un versant contre l’autre. Impossible de faire autrement : on ne peut réunir que ce qui participe à l’union. Les contraires couplés impliquent qu’il existe des contraires. En conditionalisme, la planète-signal des astronomes a autant de réalité que la planète-symbole des astrologues. Si les planètes retrouvent l’existence que leur accordaient Ptolémée, Cardan, Kepler, alors astrologie et astronomie sont inséparables, et l’Horoscope n’est pas le Sujet mais la représentation d’objets célestes ordonnés pour ce Sujet.
Sujet et Objet appellent une Relation et l’ensemble de toutes les relations une Intégration. Le S.O.R.I. (Sujet-Objet-Relation-Intégration) est l’une des pièces maîtresses du conditionalisme. Il change le Sujet de l’horoscope-reflet en Sujet évoluant vers l’Intégration, avec les contraintes et les appuis de son ciel et d’autres conditionnements qui impliquent que l’Intégration (même suggérée par certaines configurations et Maisons) n’est représentable par aucun horoscope ou quoi que ce soit .
Le “réel” du conditionalisme est, à l’image du S.O.R.I., ce qui permet d’aller plus loin, de continuer, d’évoluer par paliers successifs. Adopter inconditionnellement l’Horoscope-Sujet revient à s’enfermer dans un mythe, irréel et immuable, le Mythe de l’Individu… titre d’un livre de Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste. J’en recommande la lecture (Éditions La Découverte, 1998). Les analyses de l’auteur, sur ce mythe qui bloque dans un référentiel exclusif, rejoignent les nôtres sur l’individu et le réel.
L’homme moderne nomme “réalité” les gestes quotidiens à travers lesquels, justement, il fait abstraction de ce qui est le réel même de la vie de nous, voire de la vie tout court. Triomphe, sans doute, de la société du spectacle que l’on pourrait appeler aujourd’hui “société virtuelle”. Autrement dit, triomphe de l’inversion qui fait que les gens nomment “réalité” un agencement d’abstractions virtuelles qui n’ont rien à voir avec le réel de leur propre vie ; et ils qualifieront symétriquement d’“abstrait” tout ce qui a à voir avec le devenir et le réel le plus concret. (M.Benasayag).
J’ai mis la dernière phrase en italique, car les “abstractions et rationalisations conditionalistes”, selon la renommée, sont des signaux des plus concrets : la lumière, la gravité, le poids des choses, le cours des ans.
Dans nos abstractions, la réalité (voir plus haut), est ce qui devient différent, se transforme sans perdre le fil et l’origine. La “théorie des âges” qui remonte aux années 58–59 est née de cette réalité : puisque les significations de la Lune, d’un cycle géocentrique d’un peu moins d’un mois, s’appliquent si bien aux relations mère-enfant, aux analogies et transformations qui en découlent, la réalité de cette corrélation devait se confirmer par l’extension du principe aux autres cycles, héliocentriques ceux-là (voir nos publications pour plus de détails ou les Cahiers Conditionalistes n° 27), ce que j’ai fait, en constatant une adéquation qui allait enrichir et éclairer les significations planétaires traditionnelles. La théorie des âges constitue une démonstration sans précédent, et sans statistiques, de l’adaptation sélective de l’homme au milieu géosolaire. Elle illustre les interactions entre les conditionnements célestes et terrestres : les célestes indiquant des échéances, des contenants différemment remplis selon les contenus socioculturels d’une époque, d’un pays, etc. Son objectivité et ses fondements astrométriques ont permis de devancer certaines découvertes des psychogénéticiens comme celle du temps plié ou proximité du proche et de l’archaïque (Sciences Humaines d’octobre 1996) justifiée par le couplage des cycles courts avec les cycles longs (voir bibliographie Conditionaliste). Dans la pratique, les astrologues qui n’aiment pas se reporter aux recettes des manuels peuvent interpréter les aspects planétaires en s’inspirant uniquement de leurs connaissances en matière de psychologie des âges et de rapports de générations.
Ce retour de bâton du réel astrométrique n’a pas fait que des heureux. Fidèle à mon principe réel de continuité, face aux critiques, pour aller plus loin, j’ai cherché ailleurs des arguments favorables à la corrélation maturation humaine et cycles géosolaires ou horloges vivantes (internes) et horloges non-vivantes (externes). Avec la vitesse de cicatrisation et la formule (mathématique) que Lecomte du Noüy en donne dans son ouvrage (Le Temps et la Vie. Gallimard 1936), la biologie répondait à cette attente ; la réalité des étapes précédentes se confirmait en débouchant sur les étapes suivantes (modèle de l’escalier, important dans les concepts conditionalistes). Lecomte du Noüy a démontré, par ses travaux sur le temps de vieillissement des tissus cellulaires, que le temps vivant n’est pas mathématiquement représentable par une ligne droite. La traduction psychologique de l’auteur revient à dire que le temps paraît s’écouler d’autant plus lentement que l’on est jeune, d’autant plus vite que l’on avance en âge. En langage physicien, le temps psychologique n’est pas “newtonien”, il n’est pas linéaire. La critique qui reproche à la théorie des âges l’inégalité des durées des cycles, notamment la longueur des transcendantes à partir d’Uranus, n’a probablement pas réfléchi… ou trop, peut-être, mais pas sur l’astropsychologie.
En lisant Lecomte du Noüy, j’ai littéralement “vu” le R.E.T. (sigle des niveaux Représentation-Existence-Transcendance) sur le graphe (un fragment de branche d’hyperbole pour les connaisseurs) illustrant l’indice de vitesse de cicatrisation en fonction de l’âge (de 10 à 70 ans). La courbe est à la fois de structure binaire et ternaire. Binaire, par son axe de symétrie. Ternaire : une zone centrale et deux branches symétriques, l’une tend à rejoindre la verticale, l’autre tend à rejoindre l’horizontale. La théorie des âges ayant été posée, cette figure lui apportait une forme d’organisation structurée, exprimable par une région centrale “Existence” (les faits, l’expérience, le vécu) pour les cycles moyens en durée (Mars, Jupiter, Saturne) ; une région “Représentation” (modèles, images) à gauche de l’axe de symétrie pour les cycles courts (Soleil-Terre, Mercure, Vénus) ; une région “Transcendance” (l’au-delà des mots et des faits) pour les cycles de longue durée (Uranus, Neptune, Pluton). Les trois fonctions R.E.T. redistribuées à l’intérieur de chaque groupe définissent la fonction (et non le type) de chaque planète dans l’ensemble du système solaire. qui apparaît comme une grande Lune, un satellite en morceaux organisés en familles invisibles, tandis que la Lune, planète-sœur de la Terre, apparaît comme un système planétaire concentré en un corps, toutes les fonctions étant réunies en un seul cycle court (formulation confirmée ultérieurement par les études psychologiques sur le “bébé qui sait tout” à sa naissance, pendant 1 mois seulement.)
Le R.E.T. a considérablement évolué sans trahir son origine. Impossible d’en donner un résumé. Il est complètement sorti du référentiel “Sujet” avec l’étape suivante de la poursuite du réel qui m’a conduit, pour expliquer le R.E.T. à créer et non pas découvrir le Logoscope (de Logos : discours, raison, proportion, et skopein : observer).
Le R.E.T. (Représentation-Existence-Transcendance) est une application du Logoscope, modèle conceptuel de codage et décodage d’informations réduites à une matrice schématisant les échanges et les conservations de trois niveaux d’informations élémentaires : l’unique (une information), le duel (deux informations), le multiple (plusieurs informations). (Représentation, Existence, Transcendance du Logoscope — Comac 1999).
Le R.E.T. sert à l’interprétation globale, synthétique des thèmes. Il évacue les typologies étroites, car il n’est pas une typologie segmentaire, sauf dans le cas d’inflation, pathologique ou caricaturale d’une fonction. Par les rapports entre fonctions R, E, T, leur hiérarchisation, les différents scénarios d’évolution, le R.E.T. convient à la description d’une personnalité et non pas d’un type. À noter que le système permet de juger de la cohérence des typologies et qu’il se prête à en créer de nouvelles sans se réduire à l’une d’elles. Ce que l’on pourrait dire de tout être humain équilibré, c’est-à-dire complexe et conscient d’une complexité qui rend impossible la caricature d’une “signature” planétaire exclusive. Si j’énonce quelques propriétés caractérologiques courantes, l’orgueil et l’humilité, l’avidité et le désintéressement, la dépendance et l’indépendance, nous sommes tous un composé de ces propriétés, mais ce qui distingue chacun de chaque autre vient du dosage personnel et d’une hiérarchisation différente. Un orgueilleux-dépendant a des scénarios de comportements différents du dépendant-orgueilleux. Dans l’application pratique du R.E.T. la hiérarchisation des fonctions, déterminée par les règles techniques de valorisation, s’impose si l’on veut personnaliser la globalité (cet objectif, précisons-le, découle de l’insuffisance notoire de la réduction d’un thème à ses dominantes ; il faut donner des consultations pour s’en convaincre). Ainsi, la globalité du double R.E.T., mini concentré (Terre-Lune) et maxi déployé (Soleil-Planètes) conduit à une pratique étrangère aux “signatures” planétaires ou zodiacales mises bout à bout… un éventaire dans lequel on puise selon la biographie ou les projections de l’interprète sur l’interprété.
Le R.E.T. est applicable à d’autres disciplines qu’astrologiques, mais il ne décolle pas du langage des sciences humaines et de la culture hermétiste. En ces domaines, le schéma circulaire des fonctions et de leurs relations (Figures) abrège tous les discours sur l’Unité du monde, l’intrication du Tout avec ses parties. Les rapports complices entre le haut et le bas, le centre et les extrêmes, les couples expir-inspir, droite-gauche, montée-descente, permanence-mouvement, sont visuellement représentés. J’ose dire, parce que l’affirmation est vérifiable, que cette figure peut illustrer parfaitement les ouvrages de C.-G. Jung sur l’Alchimie, le Symbolisme et les rapports conscient-inconscient, tels que C.-G Jung les conçoit.
Avec le Logoscope, on monte d’un cran vers l’abstraction non-verbale. Le langage n’est plus celui des mots mais celui des nombres entiers simples qui ouvrent la voie d’une explicative physique des fondements de l’astrologie, à condition d’entendre par physique celle des particules dans le cadre des théories les plus avancées sur la gravitation, sans comparaison avec les gros sabots de l’astrophysicien Jean-Claude Pecker. Les astrologues au courant des débats en philosophie des sciences pourront s’assurer de la pertinence du Logoscope en tant que figure d’homogénéité de phénomènes apparemment sans liens (lire : L’esprit et la neuro-science d’A. Ducrocq aux éditions Lattès, mars 1999). Outil conceptuel, si le Logoscope ne remplace pas un accélérateur de particules, il rend la communication possible avec la philosophie des sciences, et il est possible d’en retirer des hypothèses directrices pour des expérimentations en informatique et robotique.
Le ternaire est un archétype de propriété universelle. On trouve des tryptiques et des triades à toute époque, dans toutes les civilisations. On trouvera difficilement une triade de triade qui soit intelligible comme le R.E.T. Dans la triade classique Corps, Âme, Esprit, la combinatoire binaire (Corps de l’Âme, Esprit de l’Âme, par exemple) ne veut rien dire. La combinatoire du R.E.T., par exemple : existence de la Représentation (eR, Vénus), et son symétrique, représentation de l’Existence (rE, Jupiter) correspond à des définitions précises, conformes à la logique et aux significations traditionnelles.
Par comparaison au R.E.T., le Logoscope est strictement contemporain. Il a été déposé à l’INPI (Institut National de la Protection Industrielle) et constitue la marque du conditionalisme. Le réel ne s’arrêtera pas à lui, mais pour le dépasser, bricoler, en prendre le contre-pied ne suffit pas, il faut le connaître et le comprendre.
Le R.E.T. et le Logoscope étant des outils de codage et décodage des informations simples, duelles, multiples, et de leurs relations, en codant les significations des Maisons par le simple-représentatif (R) aux Angulaires (I, X, VII, IV), le duo-duel existentiel (E) aux succédentes (II, XI, VIII, V) ; le multiple de la transcendance (T) aux cadentes (III, XII, IX, VI), il m’est apparu qu’à l’intérieur de chaque groupe les Maisons se différenciaient par leur plan d’application. Les Maisons I, V, IX font référence au Sujet dans les fonctions successives du R.E.T. : les Maisons VII, XI, III concernent des Relations ; les X, II, VI, des Objets (moyens, avoirs, techniques) ; les IV, VIII, XII, des Intégrations, les appartenances à un ou des ensembles qui décident du Sujet (détails dans les publications conditionalistes ou consulter le Guide d’astrologie conditionaliste de Christine Saint-Pierre, éditions St Michel). Les formulations conditionalistes des Maisons ne tranchent pas en faveur d’un système particulier de domification. Elles donnent un sens abstrait aux significations traditionnelles sans les éliminer (l’interprète adopte le langage qu’entend l’interprété, mais avec le S.O.R.I., il peut changer une vision superficielle en vision essentielle.
L’abstraction apporte, à nouveau, une généralisation qui sort le S.O.R.I. (Sujet - Objet - Relation - Intégration) du cadre de l’Astrologie. Indépendamment des indications que peut donner l’Horoscope sur les sensibilisations à tel ou tel référentiel, le S.O.R.I. s’utilise comme un plan d’interprétation applicable à toutes les données du thème. Il y a, en référentiel Sujet, les écoles d’astropsychologie, en Objet les astrologies statisticiennes et événementielles, en Relation les conditionalistes, en Intégration les divinatoires, poétiques, spiritualistes… et si ces écoles s’affrontent, s’ignorent, ou ne se comprennent pas, cela tient au fait que les référentiels sont séparatistes : un seul doit l’emporter en récupérant ou excluant les autres. La psychologie juge, à sa façon, de la science (Objet), de la sociologie (Relation), de la religion (Intégration)… et cette façon-là n’a strictement rien de commun avec la science, la sociologie, la religion. Il va de soi qu’on dira de même de chaque référentiel. Aussi, quel que soit le thème et ses Maisons dominantes, avant toute interprétation il vaut mieux choisir le référentiel de l’interprété en l’invitant à en sortir s’il n’y est pas chez lui. En fait, ces quatre référentiels sont un bon moyen de juger qualitativement de la résultante des conditionnements terrestres et célestes. Les conditionnements sociaux l’emportent souvent sur les célestes, pour déterminer le référentiel directif… qui, lorsqu’il s’oppose ou coïncide mal avec le thème, motive la consultation. Pour chanter juste dans son thème il faut connaître le solfège et la partition.
Comme les Maisons, divisions locales, le S.O.R.I. se prête à une typologie des territoires théoriquement inviolables mais que le R.E.T., fondé sur les partitions célestes, transgresse. Entre ciel et terre, tensions et transgressions varient d’un thème à l’autre.
Tous les modèles précédents ont en commun et filigrane le modèle de l’escalier schématisant le couple binaire fondamental continu-discontinu, la hauteur de la contre-marche symbolisant la discontinuité qui ne raccourcit pas la longueur de la marche, symbolisant la continuité, et la portée totale de l’escalier (bien entendu, si l’on prend une continuité verticale pour la hauteur totale, la discontinuité devient horizontale). Le zodiaque fondé sur la variation cyclique d’un couple de contraires (jour-nuit ou présence-absence, ou Nord-Sud), témoigne également de l’esprit de l’escalier (et non pas d’escalier) : chaque Signe marque sa différence en réagissant et compensant le précédent ; le cycle se poursuit en douze phases de réactions successives qui finissent en Poissons par un anti-Bélier. Pour comprendre les aspects et les transits l’escalier est également indiqué : les dissonances introduisent une discontinuité, une rupture d’équilibre, par un défi, une hauteur à franchir… si on en a les moyens, sinon au lieu de monter, c’est la descente. Il est navrant de constater que les astrologues, en général, ne retiennent des dissonances que les marches ratées, les défis non tenus, les dégringolades (il y a aussi des marches glissantes, cas des faux-bons transits).
Enfin, en assemblant tous les modèles et concepts (R.E.T., S.O.R.I., Zodiaque) on aboutit à l’interprétation globale par le canevas du Héros et son Ombre. Le Héros traite les fonctions dominantes (adaptées) les faiblesses du Héros des dissonances entre dominantes et sur les dominantes. L’Ombre traite les fonctions non-dominantes (inadaptées ou moins adaptées) et les forces de l’Ombre des aspects harmoniques entre non-dominantes ou sur les non-dominantes. Le fond de l’Ombre renvoie aux dissonances en fin de hiérarchisation et les remontées de l’Ombre aux configurations harmoniques des non-dominantes sur les dominantes.
Le dernier-né, l’Anti-thème, est l’aboutissement de l’importance des symétries et des couples de contraires dans la construction conditionaliste. Puisque chaque Signe a son inverse (contre-antisce traditionnel) et que dans le R.E.T., les planètes vont par couples, il est possible d’inverser les positions zodiacales (contre-antisces) et reporter sur la position inversée, la planète de formule inverse. On juge alors du degré de symétrie du thème par les configurations identiques dans le thème et son inverse. Un moyen astrologique inédit de représenter les relations conscient-inconscient.
On reproche au conditionalisme son manque, paraît-il, de spiritualité. Je serais curieux de savoir en quoi les autres écoles seraient plus spiritualistes que la nôtre et comment se repère la spiritualité en général ? C.-G. Jung dont nous avons retrouvé la pensée, ne serait pas donc spiritualiste ? Que l’on veuille bien comparer notre poursuite du réel aux considérations (je souligne par italiques) de Jung dans Mysterium Conjunctionis (Éd. Albin Michel) et juger ensuite :
“La microphysique s’avance à tâtons dans l’inconnu de la matière comme la psychologie des profondeurs dans l’inconnu de la psyché. Ces deux voies d’exploration aboutissent à des découvertes qui ne se laissent illustrer que par des antinomies et développent des idées qui présentent à bien des égards des analogies remarquables. Si ce développement devait s’accentuer encore à l’avenir, on en arriverait à l’hypothèse que ces deux voies d’exploration de la réalité ont un seul et même objet.”
Un objet que j’appelle le réel.
Archives Comac mars 2000.
Les significations planétaires
par
620 pages. Illustrations en couleur.
La décision de ne traiter dans ce livre que des significations planétaires ne repose pas sur une sous-estimation du rôle des Signes du zodiaque et des Maisons. Le traditionnel trio Planètes-Zodiaque-Maisons est en effet l’expression d’une structure qui classe ces trois plans selon leur ordre de préséance et dans ce triptyque hiérarchisé, les Planètes occupent le premier rang.
La première partie de ce livre rassemble donc, sous une forme abondamment illustrée de schémas pédagogiques et tableaux explicatifs, une édition originale revue, augmentée et actualisée des textes consacrés aux significations planétaires telles qu’elles ont été définies par l’astrologie conditionaliste et une présentation détaillée des méthodes de hiérarchisation planétaire et d’interprétation accompagnées de nombreux exemples concrets illustrés par des Thèmes de célébrités.
La deuxième partie est consacrée, d’une part à une présentation critique des fondements traditionnels des significations planétaires, d’autre part à une présentation des rapports entre signaux et symboles, astrologie et psychologie. Enfin, la troisième partie présente brièvement les racines astrométriques des significations planétaires… et propose une voie de sortie de l’astrologie pour accéder à une plus vaste dimension noologique et spirituelle qui la prolonge et la contient.
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Pluton planète naine : une erreur géante
par
117 pages. Illustrations en couleur.
Pluton ne fait plus partie des planètes majeures de notre système solaire : telle est la décision prise par une infime minorité d’astronomes lors de l’Assemblée Générale de l’Union Astronomique Internationale qui s’est tenue à Prague en août 2006. Elle est reléguée au rang de “planète naine”, au même titre que les nombreux astres découverts au-delà de son orbite.
Ce livre récapitule et analyse en détail le pourquoi et le comment de cette incroyable et irrationnelle décision contestée par de très nombreux astronomes de premier plan. Quelles sont les effets de cette “nanification” de Pluton sur son statut astrologique ? Faut-il remettre en question son influence et ses significations astro-psychologiques qui semblaient avérées depuis sa découverte en 1930 ? Les “plutoniens” ont-ils cessé d’exister depuis cette décision charlatanesque ? Ce livre pose également le problème des astres transplutoniens nouvellement découverts. Quel statut astrologique et quelles influences et significations précises leur accorder ?
Enfin, cet ouvrage propose une vision unitaire du système solaire qui démontre, chiffes et arguments rationnels à l’appui, que Pluton en est toujours un élément essentiel, ce qui est loin d’être le cas pour les autres astres au-delà de son orbite. Après avoir lu ce livre, vous saurez quoi répondre à ceux qui pensent avoir trouvé, avec l’exclusion de Pluton du cortège planétaire traditionnel, un nouvel argument contre l’astrologie !
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