Les exemples d’interprétation que nous donnons sont très loin d’être exhaustifs : ils ne font qu’indiquer et esquisser un cadre général décrivant la problématique des deux Signes. Ils ne sauraient donc être pris au pied de la lettre. Chaque être, en effet, apporte ses propres réponses, plus ou moins originales, aux questions que soulève un Signe. En combinant logique, observation et imagination, vous pourrez développer mille autres significations possibles, mille autres variations sur le même thème.
Il est possible que votre Signe solaire ne soit pas dominant dans votre thème natal. On peut par exemple être né sous le Signe du Bélier, alors que le Signe le plus valorisé est le Taureau. Dans ce cas, il vous sera probablement difficile de vous reconnaître dans les interprétations qui vous sont proposées ici. Pour vous sentir concerné, il vous faudra vous reporter aux interprétations correspondant à votre Signe dominant. Pour déterminer quels Signes sont dominants dans votre thème natal, n’hésitez pas à visiter notre site et à réaliser votre mini-portrait astrologique gratuit grâce à notre logiciel Astrosoft.
Force d’inhibition naturelle chez le Taureau : le réfractaire. Réaction aux excès d’excitation du Bélier : on se calme, on devient défiant, méfiant, sceptique. On contrôle et régule son énergie vitale, on discipline sa force, on récupère. On résiste instinctivement à l’emballement, au gaspillage, à l’impatience. On se met en retrait pour être tranquille, on entretient sa santé psychique ou physique, on dose ses efforts et oppose sa force d’inertie aux stimulations du monde extérieur.
Force d’inhibition différentielle chez le Scorpion : l’opposant. On perçoit avant tout ce qui distingue, différencie, sépare êtres, objets, sentiments ou idées : on dissèque, on discrimine, on coupe les cheveux en quatre, on refuse les associations ou ressemblances trop faciles. On accentue systématiquement ce qui oppose et sépare : chercher la petite bête, jeter de l’huile sur le feu, approfondir les fossés, se démarquer à tout bout de champ, provoquer les ruptures, agrandir les plaies, accentuer les contrastes.
Induction négative chez le Taureau : l’obsessionnel. La Force d’excitation se concentre sur un objet précis en lequel on investit toute son énergie, sa puissance de travail : on ne se laisse distraire par rien d’autre, on bûche son sujet, on approfondit sa matière, on se spécialise à outrance. Passion exclusive, monomanie, idées fixes obsessionnelles.
Induction négative chez le Scorpion : le perspicace. L’excitation associative se concentre sur un champ restreint : alliances sectaires, esprit de chapelle, mafia, liens étroits, serments exigeants, unions exclusives et fermées, emboîtements rigoureux. Polarisation sur les détails les plus infimes, sur les défauts d’un contrat ; intense perception du temps : moment crucial, instant historique.
Vitesse d’excitation chez le Taureau : le truculent. Réactions vives, rapides, énergiques pour tout ce qui concerne l’objet de l’induction : le Taureau ne s’anime que pour l’objet de sa passion, sinon il reste calme, placide, tranquille. S’il y a overdose de stimulations extérieures, l’adaptation demande impérativement de prendre en compte les données concrètes du milieu. L’inadaptation permet, elle, de se retrancher dans les abstractions, réelles ou imaginaires. L’inhibition craque : le placide se transforme en ouragan, la moindre goutte d’eau fait déborder le vase. Si l’inhibition est moyenne, il canalise et alterne flegme et truculence en s’efforçant d’orienter au mieux son goût des sensations concrètes : le bon vivant plein de verve qui sait se faire plaisir sans nuire à sa santé.
Vitesse d’inhibition chez le Scorpion : le rusé. Le Scorpion est un inhibé aux systèmes de défense ultra-rapides : c’est un as du gymkhana. Malin, fin, rusé, habile, il se faufile entre les mailles des filets, zigzague entre les obstacles. Sa pensée saisit promptement les arrière-plans du fonctionnement des êtres et choses. Il sait avec brio manier promesses évasives et menaces circonstanciées, toujours prêt à botter en touche dès que les circonstances l’exigent, ferme sur le fond et très souple sur la forme.
Sens des dosages chez le Taureau : le roublard. En phase Taureau, on passe du Sens des contraires au Sens des dosages : il faut doser entre ses francs rejets et la nécessité des compromis : on s’adapte sur la forme sans faire de concessions sur le fond. On négocie habilement sans jamais perdre de vue son intérêt concret. On veut bien s’ouvrir à l’autre, mais la méfiance est de mise. On marchande avec son ennemi plutôt que de le prendre de front. Les compromis n’ont pour objet que d’installer à terme une pesante domination.
Sens des dosages chez le Scorpion : le double-jeu. On passe du Sens des contraires au Sens des ensembles : il faut doser subtilement le goût des contrastes aigus et l’unité des conduites. L’associativité concentrée demande d’unir dans une seule optique deux choses opposées, alors que l’inhibition différentielle maintient les antagonismes. C’est l’univers du double-jeu : on dialogue avec l’adversaire pour mieux le combattre et l’amener sur son terrain ; on fait un pacte avec le diable pour faire triompher le bien. On se situe sur les charnières, les lignes de fracture, propices aux double-jeux sournois. On s’associe étroitement avec son rival pour mieux le ligoter.
Faiblesse d’excitation recréatrice chez le Taureau : le fataliste. Rien de nouveau sous le soleil : il est incapable de considérer le monde d’un œil neuf, différent. Paresseux, fatigué d’avance, apathique, épaissement indifférent à toute nouveauté, toute transformation, tout changement, il vit sur son capital d’expériences subjectives, d’idées préconçues. Aucune fantaisie, aucune imagination, aucune possibilité de sublimation : tout est fatalement et éternellement immobile. Il ne reste plus qu’à vivre une existence routinière, en en faisant le moins possible.
Faiblesse d’excitation débloquante chez le Scorpion : le prisonnier. Enfermé dans la cellule de sa singularité, on ne sait plus sortir de soi, de ses limites, s’affranchir, se surpasser. On stagne dans le marasme, on patauge dans le bourbier, s’enfonce dans les marécages. Pourrissement, ghetto, cadre oppressant, condamnation à perpétuité, prisonnier de la fatalité. Pour rester soi malgré tout, on s’attache à ses miasmes, échecs, turpitudes, on se fait encore plus négatif qu’on est en tournant en rond dans la prison de sa singularité.
Lenteur d’inhibition inadaptée chez le Taureau : le borné. Borné, il l’est absolument. L’inertie d’inhibition renforce la faiblesse d’excitation : le frein est systématiquement maintenu serré. Il ne sort pas de lui-même : égoïste, misanthrope, il se ferme absolument au monde et se dessèche, devient dur, dogmatique, inflexible. Il est systématiquement méfiant, incapable de communiquer, plein d’une foncière et compacte mauvaise volonté. L’intuition inactuelle peut lui valoir des constructions mentales schizoïdiques ne devant strictement rien aux idées partagées par ses contemporains. Un mur en béton armé.
Lenteur d’excitation inadaptée chez le Scorpion : le vampire. Persistance d’images obsédantes, de besoin d’organiser et de contrôler en milieu clos : on se sent investi de pouvoirs magiques, uniques, secrets, on tire puissance de sa fixité immuable, de sa subjectivité intolérante, de ses oppositions systématiques, aussi stériles qu’orgueilleuses. On tire les ficelles dans l’ombre, en parasitant, en vivant aux dépens de la peine d’autrui, sans vergogne, dans un cynique esprit dominateur.
Phase paradoxale chez le Taureau : le soupçonneux. Perdant le sens des intensités, le Taureau réagit fortement à des signaux faibles : il lit systématiquement entre les lignes en dépit de la clarté du texte, se met en frais pour des broutilles, attache une importance inconsidérée à des détails mineurs. Il survalorise l’anodin, le marginal, l’invisible, le petit. Le type riche peut ainsi faire de grandes découvertes. Le pauvre se contentera de susceptibilité défensive, de paranoïa systématique. Overdose d’énergie déployée pour l’objet de l’induction, overdose d’indifférence pour le reste : on se surmène pour l’idée fixe.
Phase paradoxale chez le Scorpion : le magouilleur. Perdant le sens des intensités, le Scorpion réagit fortement à des signaux faibles. Son esprit discriminateur s’intéressera donc avant tout au mystérieux, au caché, au secret — réel ou de pacotille, peu importe. Curiosité forcenée à l’égard du marginal, du sous-jacent, recherche d’une domination insensée sur autrui en donnant l’impression qu’on en sait long sur ce que les autres ignorent : suggestions, menaces voilées, chantages, propagande insidieuse. Excès de négativisme : dramatiser, noircir le tableau, pessimisme systématique, oiseau de mauvaise augure, etc. Excès de magouille : on veut gagner sur tous les tableaux en manipulant à outrance les cartes et leurs dessous.
Le petit livre du Taureau
par
49 pages. Illustrations en couleur.
Ce livre présente et explique les trois zodiaques : celui du décor des constellations, celui de l’astrologie traditionnelle basé sur les Quatre Éléments symboliques (Feu, Terre, Air & Eau) et celui de l’astrologie naturelle basé sur les phénomènes astronomiques objectifs.
Interprétation du Taureau selon la symbolique classique et selon ses réflexes dans le zodiaque naturel (force, vitesse, équilibre) ; interprétation du Taureau en fonction des planètes dominantes ; le Signe solaire & le Signe Ascendant.
Téléchargez-le dès maintenant dans notre boutique
Le petit livre du Scorpion
par
49 pages. Illustrations en couleur.
Ce livre présente et explique les trois zodiaques : celui du décor des constellations, celui de l’astrologie traditionnelle basé sur les Quatre Éléments symboliques (Feu, Terre, Air & Eau) et celui de l’astrologie naturelle basé sur les phénomènes astronomiques objectifs.
Interprétation du Scorpion selon la symbolique classique et selon ses réflexes dans le zodiaque naturel (force, vitesse, équilibre) ; interprétation du Scorpion en fonction des planètes dominantes ; le Signe solaire & le Signe Ascendant.
Téléchargez-le dès maintenant dans notre boutique